Bonjour
Ce n’est pas qu’il ne comprend pas, c’est qu’il ne peut pas. Donc il saute les barres au sol.
L’irrégularité, la perte de cadence si tu le pousses, c’est très logique s’il manque de souplesse musculaire, si ses muscles ne sont pas en capacité de s’étirer…
L'amplitude ça se travaille, tous les chevaux n'en ont pas naturellement.
Comme le dit très justement darwinitall, l’allongement n’est pas un exercice qu’on apprend mais le résultat d’un travail gymnastique de longue haleine visant à donner au corps une amplitude dans l’extension/contraction musculaire.
Comme le grand écart. Tu as beau comprendre en quoi ça consiste, tant que ton corps n’est pas préparé à l’exécuter, il ne se passera rien.
Travailler les variations dans l’allure sans viser de gros écarts d'amplitude mais juste pour mécaniser les aides et la volonté du cheval, sans jamais aller au delà de ce que la préservation de la cadence permet. Il ne faut jamais rompre la cadence. les choses doivent venir peu à peu mais surtout, surtout, pas de secret, toujours la même rengaine : le travail sur le deux-pistes. Longuement, tout le temps, surtout au pas. Mobiliser les hanches, les épaules, travailler la capacité à incurver et fléchir les articulations.
Tous les problèmes gymnastiques, de qualité de gestes, de souplesse, d’impulsion, d’engagement, d’équilibre, etc, etc, relèvent d’un manque de travail dans le deux-pistes. Le deux-pistes est une base de travail. Ce n’est pas du dressage pur, c’est juste la base, les gammes de l’échauffement du cheval quelle que soit l’activité dans lequel on veut l’entreprendre ensuite : balade, saut, dressage, complet évidemment, et même endurance avec peu d’angle pour rectifier les petits problèmes de dissymétries qui finissent pas user prématurément les chevaux qu’on envoie régulièrement sur des 90 et plus….
On adapte les angles et les combinaisons d’exercices sur 2 pistes en fonction de ce que l’on cherche mais on en fait régulièrement. C’est primordial.