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Mettre son cheval en place ?
Posté le 21/02/2021 à 10h08
deasby
Posté le 21/02/2021 à 10h08
lakchmi
J'ai lu plein de fois ce type d'explications.
La plupart des moniteurs ont du apprendre ça.
Ça reste très peu logique pour moi.
Je pense que c'est pas clair pour la plupart des cavaliers, sinon il n'y aurait pas tant de problèmes avec les chevaux.
D'un point de vue mécanique si les rênes sont tendues c'est qu'il y a une force de traction qui s'exerce.
D'Orgeix a dit quelques trucs à ce sujet.
L'enseignement est super confus, peut être parce que les idées derrière le sont aussi.
J'ai mis trop longtemps à comprendre que si la monitrice criait "ne tire pas sur tes rênes" ça voulait dire "ne recule pas tes mains", et non "ne met pas de force de traction sur tes rênes". Ce n'est pas du tout la même chose.
Il y a des gens qui ont mesuré cette tension avec des rênes équipées et on trouve des valeurs plutôt de l'ordre du kilogramme. Dans la pratique on est donc loin des 3 grammes. La sensation est très subjective.
Quand je monte en suivant les indications d'un enseignant j'ai l'impression de tirer beaucoup (donc au sens où il y a beaucoup de tension sur les rênes).
Dans la pratique on semble se retrouver parfois (souvent ?) avec des chevaux qui ne répondent plus trop à la demande d'arrêt (cf cette cavalière de dressage qui a des soucis en extérieur).
Pour l'action des jambes, on risque d'aboutir à avoir une action de jambes quasi-continue (le message du moniteur est souvent "des jambes !", "pousser avec les jambes", "serrer les mollets", des cavaliers demandent des conseils pour avoir des jambes plus musclées, etc), et un cheval blasé à la jambe.
Je ne doute pas qu'il y ait des cavaliers subtils qui résolvent instinctivement ces contradictions et que tout se passe bien; ça doit être ça le fameux "tact" équestre.
Mais d'autres ne s'en sortent pas, et se retrouvent à faire du "tire-pousse".
Il y a sans doute d'autres problèmes sous-jacents comme une certaine recherche d'esthétique, le poids des traditions..
J'espère qu'un jour on aura des explications plus cohérentes. L'enseignement sera plus explicite, on formera mieux et plus vite les cavaliers, les chevaux seront plus à l'aise.
Les gens commencent à se poser des questions (voir Andrew McLean, Sophie Daveau...) et communiquent.