Comme dit Cherchour, là, c'est toi que cette situation gêne, bien plus que ton poulain.
Je rejoins aussi d'autres avis qui rappellent qu'un cheval est juste heureux lorsqu'il a de bonnes conditions de vie : bien nourri, bien traité, des copains, un pré. Pour moi, un poulain n'a pas besoin d'être manipulé tous les jours, c'est même peut-être un peu trop je trouve, car il n'est pas 100% tous les jours dans un quotidien "sauvage"
Je crois aussi beaucoup à la mémoire des chevaux et je doute qu'il oublié tout, juste parce que tu ne viens le voir qu'une fois tous les deux jours.
Et puis la pension actuelle semble te satisfaire en tout point, alors que tu ne connais pas l'autre. Elle te paraît bien, mais penses-tu que tous les proprio qui ont fui leur pension avaient délibérément choisi un mauvais endroit ? Toutes les pensions semblent bien au premier abord, c'est dans le temps où l'on se rend compte que ça ne colle pas.
Tu es sûre de celle que tu as, à ta place, je ne le risquerai pas à changer, simplement parce que je n'arrive pas à me détacher de mon cheval.
À mon avis, dans cette affaire, c'est plutôt à toi de réfléchir à ta relation avec ton poulain. Je trouve toujours néfaste de trop s'attacher aux animaux, au point de ne pas supporter de ne pas les voir trois jours par semaine. Les animaux ont hélas une espérance de vie plus courte que la nôtre et jamais à l'abri d'un accident. Accepter l'éloignement, c'est aussi éviter de prendre l'animal comme un doudou, et décupler ses sentiments lorsqu'il arrive un couac.

Tu l'as dis, ton poulain est ton réconfort actuellement (et non l'inverse ^^): pourquoi ton copain, avec qui tu vas vivre, ne pourrait-il pas être un tout autre réconfort ?

Tu vas te lancer dans une nouvelle aventures en couple, je trouve que cet éloignement d'avec ton poulain peut être bien pour vous.
D'autant qu'aller le voir 3-4 jours la semaine est déjà très bien! Je ne voyais le mien que 2-3 fois par semaine, puis dans les dernières années, nos deux chevaux passaient 3 mois sans nous voir, juste au pré, et parfaitement suivis par la pension. Ils étaient ravis de cette vie
