sarou.montgarny
C’est bizarre, certains messages s’affichent à postériori chez mo

i Du coup, je n’avais pas vu le tien avant de poster ma réponse à Ramboderezt
La rêne d’ouverture ne doit pas rompre le contact. Donc peu importe tes actions de rênes, tu dois veiller à toujours avoir un contact égal (et moelleux, donc pas de crispation) dans tes 2 mains. C’est ton couloir des aides, si tu abandonnes d’un côté, cela équivaut à raccrocher le téléphone alors que quelqu’un te parle !
La rêne d’ouverture c’est écarter la main avec une légère rotation du poignet. Il faut veiller à ne pas la reculer ni l’avancer. Lorsque le moniteur demande d’avancer la main, c’est en principe pour corriger un recul inconscient du cavalier, mais dans l’action de la rêne d’ouverture par elle-même, on ne doit pas avancer la main.
Pour la rotation du pied, lorsque le pied est au sol, ça donne l’impression qu’il écrase une cigarette par terre ! Ou c’est comme si il dévissait ou vissait un couvercle de pot de confiture ! (j’aurais pu dire cornichons, mais je préfère confiture !!!)
Pour la rotation du jarret, c’est un peu le même principe, au moment où le pied arrive au sol, prend appui et repart, le jarret va plus ou moins décrire cette rotation, soit en s’ouvrant (vers l’extérieur) soit en se fermant (vers l’intérieur) en général si le jarret tourne, le pied aussi…
Pour la position au repos, oui, si tu remarques des postures de prédilection, c’est significatif aussi. Ton cheval charge ses appuis les plus forts et met le plus souvent au repos ou en décharge partielle des appuis plus faibles. La façon dont il se tient correspond à ses torsions physiologiques, ses dissymétries, ses gênes… Cela n'est pas lié obligatoirement à des douleurs, c'est juste sa façon de se tenir, souvent depuis la naissance ou suite à des blessures. Comme nous, on s'arrange avec le corps qu'on a

Il faut donc dans l'activité équestre, prendre en compte ces petites choses pour en pas se battre contre des moulins à vent et orienter le travail pour aider ne pas renforcer les problèmes mais au contraire les limiter si possible.
Il est tourné vers l’extérieur et en appui plutôt sous lui ou à l’extérieur ?
Bon, à la lecture de tes dernières infos, il faut donc inverser toutes mes recommandations
Une fois le contact égal établit, il faut corriger avec la jambe droite. Pas avec tes mains. Avec ta jambe droite et uniquement cette jambe aux deux mains !
Les chevaux résistent dans leur bouche, grâce à la force de l’encolure, pour protéger l’antérieur faible. Si tu t’adresses à la bouche du côté qui résiste, le cheval va augmenter la résistance sans pour autant transférer du poids sur son antérieur. Il faut donc, après avoir rétablit ce contact égal des rênes, agir avec la jambe pour s’adresser directement à l’épaule et solliciter le transfert de poids.
Popao,, ce n’est pas un problème de respect de jambe. Le cheval est en difficulté, il se protège comme il peut, il trouve les réponses qui le soulagent le plus. Il n’a pas obligatoirement mal quelque part, mais il n’est pas du tout à l’aise, il n’a pas les moyens physiques de mettre au boulot un membre qui n’a pas l’habitude de travailler.
Imaginons qu’on demande à un droitier d’écrire de la main gauche. C’est pareil, exactement pareil. On peut y arriver mais pas tout de suite. Même avec la meilleure volonté du monde, la main gauche aura besoin d’être habituée, entrainée, pour arriver à produire une écriture proche en qualité et en vitesse de celle de la main droite.
C’est ça la gestion de la dissymétrie. Et pour le cheval en plus, il y a à prendre en compte les antérieurs ET les postérieurs. Comme il a des allures symétriques (trot et reculer) et des allures assymétriques (pas et galop), cela engendre obligatoirement des réponses avec des problématiques différentes selon lequel des membres est à l’effort.
