La douleur du cheval

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Skibiscuit

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La douleur du cheval
Posté le 21/03/2018 à 07h39

Hello!!

Je ne poste pas beaucoup en général, mais je dévore énormément de posts (et je remercie au passage tous ceux que j’ai pu lire et qui m’auront fait découvrir des choses) et cela fait un certain temps que j'aimerais poser une petite question ici afin d'avoir plusieurs avis.

On dit que le mors, mal utilisé (surtout les mors plus durs tels que pessoa, pelham, bride, etc…) peut infliger une douleur extrême au cheval (comme d’autres artifices mal utilisés d’ailleurs ou même n'importe quel cavalier très maladroit ou violent). Bon alors ma question va probablement paraître complètement stupide, mais si cela fait aussi mal qu’on le dit, POURQUOI le cheval ne réagit-il pas ? Ou plutôt, pourquoi ne réagit-il pas de façon proportionnelle à la douleur qui lui est sans doute infligée ? On voit parfois des têtes levées, des dos creusés, des bouches ouvertes, quelques foulées complètement raides voire quelques coups de cul (ce qui est déjà significatif allez-vous me dire), mais rien (ou très très rare) dans le style du rodéo, par exemple, où là PERSONNE ne peut nier que le cheval souffre.

On frappe quelqu’un ou un animal, la réaction appropriée serait de crier/reculer/se défendre, et tout ça pas légèrement. Le cheval est un animal qui pèse entre disons 300 et 700 kg voire plus, bien plus fort que nous, et ce n’est pas une muserolle combinée ou je ne sais quel autre artifice qui va l’empêcher de lever le cul, s’emballer, secouer la tête violemment, bref exprimer sa douleur de façon proportionnelle.

Alors pourquoi ne le fait-il pas ?
-Le débourrage qui l’a « conditionné » ? Je veux bien croire que certains débourrages font de certains chevaux des montures extrêmement dociles, mais de là à leur faire complètement ignorer/accepter la douleur…
-Le cheval est tellement bousillé au niveau de la bouche qu’il est complètement désensibilisé ?
-La douleur, bien que présente, reste assez supportable pour que le cheval se contente de passer sa langue par-dessus le mors, de saliver abondamment ou d’ouvrir la bouche ?
-Le cheval a une capacité de « subir » et d’« encaissement » monstrueuse qui fait qu’il n’exprime sa douleur que « subtilement » ?

(Je précise que je ne cautionne aucunement les comportements violents ou la mauvaise utilisation des enrênements, du mors quel qu’il soit ou de n’importe quel artifice. Je précise également que je considère que toute douleur infligée, même sans "forte" réaction de la part du cheval, est condamnable. J’aimerais juste avoir vos avis sur la question )

Styxs

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La douleur du cheval
Posté le 21/03/2018 à 20h46

Le maitre mot est domestication ( d'ailleurs le processus existe aussi chez l'homme !!!) l'animal à force de sélection a perdu toute volonté . Les rétifs sont écartés de la reproduction on ne garde que les animaux gentils , serviles serviables bref on les domestique :)

Ils n'ont donc plus de volonté propre ou alors beaucoup moins et sont aptes à endurer toutes les brimades souffrances , privation de liberté propre à tout les chevaux domestiques

Ardennesacheval

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La douleur du cheval
Posté le 21/03/2018 à 20h56

mais on m'avait dit que cette fameuse ceinture abdominale leur comprimait l'abdomen de façon à ce qu'ils ruent.
non, c'est des chevaux pas débourrés, pas dressés, manipulés le moins possible (ex pour les vaccins ils les font entrer dans un couloir à bovins)
le jour J on leur met la sangle à poignée, le sangle abdominale (il n'y aurait pas de sport, e t trop de danger avec des chevaux "fous" qui se jetteraient en arrière) ils font leur "tour" et retour au bercail.
On ne leur fait pas faire trop de "tours" dans le ring sinon ils risqueraient d'être blasés et ne plus ruer comme des forcenés :)

c'est donc en les laissant parler qu'ils s'expriment, MAIS comment faire la différence entre un cheval qui s'exprime et un cheval qui ne respecte pas un humain ?
bah le mien sait me dire s'il est gêné ou a mal... Il va serrer les dents, rentrer les fesses, contracter le dos, fuir la selle quand j'approche par ex.
Par contre depuis que je l'ai, interdiction formelle d'être violent, d'avoir un comportement dangereux...

Alors Si tu es à l'écoute, au lieu d'aller en balade, tu vas pincer le dos, tirer la queue, laisser au repos,faire venir véto ou ostéo.

Si tu selles, sangles, et que tu veux te taper un bon galop, et que là le cheval te fait le rodéo du siècle,.... tu pourras venir pleurer en disant "mon cheval ne me respecte pas !"

S'il a envie de galoper il fait son "col de cygne" oreilles vers moi, je peux lui dire "non" ou "vas-y", là encore depuis toujours, interdiction formelle de me prendre la main, ça ne signifie pas interdiction de galoper de toutes ses forces, crinière au vent, seulement ya des moments et endroits pour ça, c'est pas lui qui décide.

quand il se tétanise, encolure dure, dents serrées sur le mors, je descends vite fait et souvent on me dit "bah il bouge pas, pourquoi tu descends " hé bien parce que je connais l'animal et la bombe est prête à exploser... Donc même si c'est à cause d'une tache par terre, d'un bruit bizarre au loin, et non d'un semi-remorque prêt à nous écraser, je l'écoute.
Et si j'écoute pas, je cours le risque d'une éjection ou d'un embarquement immédiat...

Et plus on les écoute, plus ils dialoguent, expliquent, "parlent", s'expriment, mieux on les comprend, plus ils font d'efforts...

est ce donc que l'on les laisse s'exprimer tout en contrôlant leurs "paroles" ?
quand tu es dans une conversation, un dialogue, tu peux laisser s'exprimer ton interlocuteur, il va t'expliquer ses idées, ses problèmes, se confier ; A partir de là, tu peux être d'accord, ou pas, lui expliquer ton point de vue, ce sur quoi vos avis divergent. Quand il y a un climat de confiance, de respect, chacun contrôle ses dires pour ne pas agresser l'autre. Mais sans mentir, ni se museler.

Quand il y a déjà une relation de mépris, d'irrespect, de violence, tu n'oseras pas parler de peur d'être ridiculisée, singée, tournée en ridicule.
Devant toi, si l'autre veut te parler, il risque de t'agresser, te hurler dessus, t"insulter.
Si vous n'êtes pas d'accord ça peut en venir aux mains....

c'est en amont que tout se joue. En famille comme avec son cheval il y a des règles.

On a le droit d'aimer ou pas un plat, on peut le dire sans hurler ou balancer son assiette à la tête des autres. Un enfant poli et bien élevé saura expliquer dans le calme : ses parents lui ont expliqué qu'il doit goûter, s'il n'aime pas, on ne le force pas.
Imagine si on le force : il va soit se forcer jsuqu'à en vomir, soit finir par tout casser et être rétif à toute autorité... il se sentira brimé.

De même un cheval dans des règles strictes. Il a pas le droit de décider à ma place, mais il a le droit de donner son avis.
Des fois, il traîne, je lui mets une tapette aux fesses. S'il est fautif, il bondit en avant et se remotive. S'il était en train de se préparer à faire caca... Il couche les oreilles et pousse un soupir agacé (et je m'excuse)

Couagga

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La douleur du cheval
Posté le 21/03/2018 à 23h28

Les animaux de type herbivores, proies, ont naturellement l'inhibition comme système de défense.

Leur système biochimique est organisé pour rapidement "neutraliser" les effets de la douleur ou de la peur, c'est encore pire en cas de stress ou douleur violents.

Lorsqu'on regarde l'effet neutralisant quasi instantané du pli de peau ou du tord -nez, ça fait réfléchir sur le rapport au stress et à la douleur de cet animal. Il a mal, il ne supporte pas forcément mieux la douleur que nous, c'est seulement qu'il ne la manifeste pas du tout de la même façon que nous. Ainsi est faite la nature, et hélas, cette défense passive, inhibée, sourde et quasi invisible laisse souvent croire à l'humain qu'il peut donc s'autoriser tout et n'importe quoi

Il faut observer le regard des chevaux, leurs postures pour détecter les signes discrets d'une souffrance sourde. Cet animal n'est ni vindicatif ni conquérant de nature. C'est un animal paisible qui exprime ses comportements emphasiques au sein de sa propre société équine dans des situations de mises en compétition, de déstabilisation sociale, de période de reproduction, de protection des petits, de jeu ou de peurs soudaines. Mais la maladie, la douleur, le stress sont souvent très intériorisés et exprimés clairement lorsque les limites sont dépassées depuis longtemps.

Emma2811

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La douleur du cheval
Posté le 21/03/2018 à 23h54

C'est intéressant de vous lire. Et ça amène à se poser pas mal de questions.

Pour ma part, j'en ai un très expressif. Le moindre soucis il l'exprime.
Alors au départ je m'en fait toute une montagne, je pense tout de suite à de graves soucis. Puis souvent je me rends compte que ce sont de petites sensibilités.

Pour exemple récent. En me mettant en selle, je le sens agacé. Il fouaille de la queue, s'impatiente.
Je pense au dos forcément...
Détente au pas avec l'impression d'être sur un ressort qui va se détendre d'un coup...
Puis impossible de trotter. Le cheval se pique les 4 pieds dans le sable. Séance terminée, il ne bouge plus. Figé presque campé.

Verdict: de petites croûtes grasses, qui faisaient légèrement tomber le poil, mais peau nette sur toute petite surface, sur le devant du paturon. Le protège glomes frottait dessus, ça devait lui faire mal ou échauffer la peau.

J'ai plein d'expériences comme celle ci.
C'est inquiétant mais en même temps rassurant de savoir qu'il peuvent nous faire comprendre leur ressenti.

Sinon par le regard, l'attitude, la démarche, quand on connaît bien son cheval on peut à déceler si soucis il y a.

À l'inverse le comprend tout à fait l'animal qui subit, puisqu'il évolue dans une attitude de soumission à l'homme.

Klavel

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La douleur du cheval
Posté le 22/03/2018 à 01h09

Je ne peux qu'approuver les propos de couagga .
Il ne faut jamais oublier que le cheval, aussi imposant soit-il, est une PROIE dans la nature. Une proie qui vit en groupe et a donc évolué de manière à assurer sa survie.
Si vous avez déjà regardé un documentaire animalier sur les prédateurs (lions, loups etc...), vous avez nécessairement appris que les prédateurs choisissait en premier lieu les proies les plus vulnérables. À savoir les animaux vieux, malades, blessés, boiteux, femelle gestante... Bref, ceux qui ne pourront pas fuir ou se défendre de manière optimale.
Les proies, et donc les chevaux, ont donc dû apprendre à cacher le plus possible tout ce qui pourrait les trahir auprès d'un prédateur: maladie, douleurs, gêne, boiterie. C'est un besoin VITAL.
Pour une proie, montrer une forme de faiblesse c'est s'assurer d'être une cible privilégiée... Et donc être le premier à mourir.
Or, le cheval n'est pas encore domestiqué, d'un point de vue scientifique, attention. Il a gardé ses réflexes primitifs (sauf pour certains conditionnés à taire ces réflexes) et l'organisation biochimique et neurologique dont Couagga parle.
À l'état naturel, le cheval ne réagira violemment que s'il n'a plus d'autre choix. Tout comme il fuit en cas de danger, il ne se battra que s'il est acculé. Même fonctionnement : éviter à tout prix le danger.
C'est pour cette même raison que les chevaux hennissent très peu et que leur langage est essentiellement corporel et respiratoire. C'est bien plus discret, c'est un chuhotement.

Cela n'empêche pas que chaque individu est différent, que certains sont très expressifs... Et qu'on peut, bon an mal an, faire en sorte que le cheval passe outre ses instincts naturels, par exemple: les chevaux traumatisés du près et des contacts sociaux après avoir passé des années en boxe, ou, tout simplement, le fait de leur avoir fait accepter l'équitation (si vous essayez de monter sur le dos d'un cheval sauvage sans débourrage, je donne pas cher de vos fesses).

Mais il ne faut oublier cet aspect naturel du cheval qui explique une grande partie de son fonctionnement.

Ramboderetz

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La douleur du cheval
Posté le 22/03/2018 à 08h53

klavel
Cette théorie a été démentie la page précédente je crois !
Mais c'est également ce que j'ai appris... et ça me paraît cohérent

Autrement, oui, le regard est archi important. On y voit beaucoup de choses je trouve

Couagga

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La douleur du cheval
Posté le 22/03/2018 à 10h03

Souvent les chevaux qui exprime vite leur gêne sont qualifiés de douillets ou de chochottes !
C'est bien dommage.

Je trouve aussi que si on montre à un cheval notre capacité à l'écouter, le percevoir, il va bien plus volontiers se livrer. A contrario, les chevaux soumis à peu de considération, sans même parler de maltraitance, sont souvent plus grossiers dans leur contact et semblent alors "durs à la douleur".

Par exemple les chevaux que l'on récompense avec de grosses claques bien sonores sur l'encolure, que l'on mène en main en tirant sur la longe ou les rênes, que l'on brosse sans délicatesse. ceux, là bien évidement, se désensibilisent et seront peu enclin à exprimer leurs petites et grosses douleurs. Les plus délicats d'entre eux en revanche développeront une hyper réactivité, des défenses, des rétivités face à ce genre de relation grossière. Il seront vite qualifiés de difficiles, dangereux, mal éduqués, irrespectueux....

On parle pas mal en ce moment, sur un tout autre sujet d'actualité, d'état de "sidération". C'est aussi un système de défense très primaire, instinctif, très difficilement contournable par l'individu qui le vit, et que l'on retrouve chez de nombreux animaux. Une réaction de victime, de proie, qui repose sur le principe que l'immobilité stoppe l'attaque, grosso modo. Cette réaction de "sauvegarde" se déclenche lorsque la victime est confronté à une situation stressante, plus ou moins soudaine mais surtout que à cet instant, dans l'immédiateté, elle est incapable de trouver une solution échappatoire et le seul recours de l'organisme c'est cette inhibition, cette passivité paralysante qui transforme l'être en une sorte de robot soumis et sans émotion.

Ramboderetz

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Posté le 22/03/2018 à 10h10

Inhibition qui mène invariablement vers des troubles comportementaux mais aussi physiques

Annerobert

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Posté le 22/03/2018 à 11h14


couagga a écrit le 22/03/2018 à 10h03:

On parle pas mal en ce moment, sur un tout autre sujet d'actualité, d'état de "sidération". C'est aussi un système de défense très primaire, instinctif, très difficilement contournable par l'individu qui le vit, et que l'on retrouve chez de nombreux animaux. Une réaction de victime, de proie, qui repose sur le principe que l'immobilité stoppe l'attaque, grosso modo. Cette réaction de "sauvegarde" se déclenche lorsque la victime est confronté à une situation stressante, plus ou moins soudaine mais surtout que à cet instant, dans l'immédiateté, elle est incapable de trouver une solution échappatoire et le seul recours de l'organisme c'est cette inhibition, cette passivité paralysante qui transforme l'être en une sorte de robot soumis et sans émotion.

C'est intéressant ce que tu décrit, c'était un peu la réaction de ma jument quand elle ne comprenait pas ce que je lui demandais. Par exemple la première fois que je lui ai demandé une jambe isolée, elle s'est complètement figée. J'ai plutôt connu des chevaux qui se tortillent, qui essayent d'avancer, etc... Dans ce cas, il n'y a plus qu'à faire le tri, et céder/récompenser sur une ébauche de bon mouvement.

Cavaleth

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Posté le 22/03/2018 à 12h10

Les chevaux ne répriment pas naturellement leur expression de la douleur.
Il y a des interventions qu'on s'autorise sur ruminants et pas sur chevaux à cause de ça justement.

Klavel

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Posté le 22/03/2018 à 13h11

ramboderetz Mouais enfin... Je veux bien entendre un autre son de cloche mais pour ça il me faut des arguments bétons et des études.
En attendant, je continuerai à me référer aux études menées par les ethologues du GDR2822 (CNRS). Voir aussi l'OATAO de l'Université de Toulouse qui recense grands nombres de thèses sur le sujet, menées par des doctorants en Éthologie (la science) et études vétérinaires... Ces mêmes thèses avançant que le cheval est une proie ne pouvant trouver son statut que dans la fuite et la discrétion se retrouvent, également, sur les portails web de Vetagro ou encore de these.vetalfort. (donc l'école vétérinaire de Maison Alfort).
Des ethologues, des vétérinaires... Je préfère les croire eux qu'une personne inconnue sur un forum. Et c'est valable pour tout le monde. Je n'ai pas une parole d'évangile alors autant que chacun se renseigne de son côté. Et ça tombe bien, tous les portails que je cite sont totalement gratuits et permettent d'accéder à des dizaines et des dizaines de thèse ou d'étude


couagga
Nous autres, bipèdes, avons le même fonctionnement. J'ajouterai même que la sidération psychique sert également à préserver le cerveau de violents dommages neurologiques que peut induire un traumatisme.

Édité par klavel le 22-03-2018 à 16h29



Jinssa

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Posté le 22/03/2018 à 14h48

Pour moi nos chevaux (nos animaux même) sont de grands sensibles qui s'expriment trop subtilement pour qu'on comprenne quelque chose. Enfin sauf si on accepte de prendre un peu le temps d'observer.

Et puis c'est aussi plus facile de se dire qu'ils n'ont pas l'air d'avoir mal (du coup autant continuer puisque ca ne fait pas vraiment visiblement)

Par contre je rejoins Quiebro sur l'intensité de la douleur citée dans le post initial.

Pandora924

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Posté le 22/03/2018 à 21h20

Je suis se post et merci c est top comme sujet!je partage mon point de vue alors pour moi le seul moyen de répondre à toute ses questions se résume en 3 mots "complicité,écoute et observation" je m explique:voilà 5ans un vieux monsieur passionné de frison tout comme moi et stupefait de ce que j avais réussi à faire avec celui que j avais avant décide d en acheter un pour que je le travail sans m en faire part...le mien étant partant dans des circonstances peut correctes je n avais pas du tout l envie d un autre pour l instant,mais je me dis que d aller voir ne me coûte rien!me voilà donc en train d observer le van se garer et cette jument en descendre(mes premieres pensées n etaient vraiment pas optimistes en la voyant)elle était heuuu comment dire juste affreuse,4ans l encolure en col de signe,complètent rousse car elle avait passé sa vie en prairie!vient ensuite ma première question au marchant:est elle debourre?celui ci me reponds:Ha oui elle est super brave,on a fait une marche folklorique avec elle ne bouge pas.finalement je me dis pq pas...Premiere essai:super sage en la preparant,pas a l oeil a la sortie du boxe,ne bouge pas au montoire,marche,trotte mais hooo surprise ça ne tourne pas et ne galope pas mais le frein existe donc ça va!les jours suivant se passent de la même manière mais je la trouve tellement triste,je la lâche en piste,elle se contente de rester arrêter au millieu elle ne se défoule pas ne se roule pas rien en prairie idem elle ne broute même pas!les jours passent,les semaines,tj le même,je fais donc mille et une experiences,je la lâche accompagnée d un autre cheval,j essaye de "jouer"avec elle,je lui achete même un ballon et rien!je fini par appelé le veto qui me dit qu elle est en parfait santé!donc je fuine,facebook et autre je contacte des gens et la j apprends qu elle a eu un poulain et qu elle est arrivée peu après le sevrage!ma jument était tout simple triste,Donc j ai redoublé d attention à son égard je lui parlait sans arrêt et un jour je l ai sortie et la ça été la délivrance(même si mon dieu quelle folle!)elle se roulait dans tout les sens et sautait comme un cabri!mtnt ça fait 5ans qu elle partage ma vie et que nous faisons nos preuves en concours en montrant au gens que les frisons ne sont pas que des chevaux de carrosses elle est monté 2 fois par semaine par un jeune garçon de 12 ans il ne lui demande rien disons qu elle le ballade et parfois elle le secoue,moi je la monte avec des eperons que j utilise avec precautions et malgré ça j ai du en changé 3 fois parce que ceux que j avais ne convenait pas à mademoiselle je l ai écouté et a chaque fois j en ai changé jusqu a trouvé la bonne paire (j ai fait le test pour être sur que justement ce n était pas une abdication de sa part a se soumettre à ceux ci j ai alterné au debut et il n y a qu avec la bonne paire qu elle ne fait aucune defance)idem poir ma selle il m en a fallut 5 ainsi que 5 visites osteo avant de trouver la bonne pour le mors c est la même chose j en ai assez d entendre ses gens pro éthologie qui eradique celui ci,bien utilisé il n y a aucun risque!et je prone l équitation douce j en ai marre de voir tout ses frisons avec le dos creux et l encolure a la girafe ou encore avec le nez sur le poitrail!il m a fallu 5ans pour réussir à avoir un cheval qui a plaisir à trvailler et je vous jure que c est le paradis!alors moi je suis sûre et certaine qu ils ressente la douleur parce que j en ai déjà vu se retourné avec un cavalier a la main de ferre,Mais l amour qu ils ont pour nous leur permet de nous laisser passer bien plus de choses qu'on ne me fait pour eux ammmmmmmennnnn

Édité par pandora924 le 22-03-2018 à 21h31



Cavaleth

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Posté le 22/03/2018 à 22h00

klavel
Écoute c'est moi qui dément et je t'envoie par mp un lien de mon professeur d'éthologie.

Pandora924

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Posté le 22/03/2018 à 22h38

cavaleth je serais ravie de donné mon point de vue anti éthologie en mp
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