sa_ah
Le pelham est plus agréable pour toi parce qu’elle ne tire pas. Pour elle, elle a la menace de l’effet levier du pelham qui plane autour de sa mâchoire inférieure grâce à la gourmette, c’est sûre qu’elle ne va pas s’amuser à peser à la main avec ça… enfin pour l’instant. Car certains chevaux s’endurcissent à cette sensation désagréable voir douloureuse et finissent par devenir aussi lourd et résistant qu’avec un mors simple mal employé.
Tu ne devrais pas tirer avec un mors simple. Tu ne devrais d’ailleurs jamais tirer. Avec aucun mors.
Pas sûre que ta jument soit « top » juste parce qu’elle passe en pelham. Un cheval top, c’est un cheval qui emploie ses hanches, ses abdos, son dos. Un cheval qui se met en retrait de la main sous la menace d’un mors à effet, c’est juste…. Un cheval qui se met en retrait de la main. Illusoirement, le cavalier pense parfois que puisqu’il n’a rien dans les mains c’est que le cheval est top. Non, c’est juste que le cavalier trouve du confort.
Tu dis qu'elle donne son dos mais ce n'est biomécaniquement pas possible d'avoir un cheval qui sort de la main et livre son dos.
Si je mets un barbelé tout autour de la carrière, je pense que personne ne s’accoudera dessus. Très caricaturalement, j'en conviens : les mors à effets c’est un peu ce principe. Donc, la justification de leur usage doit se faire autrement que pour soulager la main du cavalier et lui donner l’illusion que le cheval est « top ».
expar a très bien expliqué le pourquoi du comment. D’accord aussi avec
domipac19
Tu ne travailleras pas l’amélioration du travail en mors simple en montant avec un mors à effet ! Il faut travailler avec l’outil concerné.
Citation :
J'exagère elle est pas à la retourne non plus mais elle ne cède pas parfaitement avec les jambes et je dois toujours y revenir avec les mains,
Donc c’est ton travail sur elle qui n’est pas encore parfait et qu’il faut améliorer.
J
Citation :
'ai tendance à mettre trop de contact et elle ne m'aide pas en s'appuyant dessus, et quand j'essaye d'alléger de décontracter, de relâcher hop là elle s'ouvre
Ce n’est pas à elle de t’aider. Elle ne peut pas, elle n’en a pas les ressources. C’est à toi de l’aider à progresser par le travail. et en l'occurrence, il y a un travail certain à conduire sur toi-même pour affiner ta main, avoir plus de tact. C'est ainsi qu'on devient de vrais bons cavaliers
Bref, pas d’enrênement, pas de mors à effet, juste du travail patient, adapté et de la persévérance. L’équitation c’est un chemin que l’on parcourt avec son cheval, pas un résultat.
Mieux vaut se payer un cours particulier une fois par mois au prix fort avec un top prof, que 2 cours par semaine pour avoir une pratique discutable et en donnant pas satisfaction.