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Equitation en club
Posté le 30/08/2018 à 16h34
degel
Posté le 30/08/2018 à 16h34
Coucou !
Toujours cavalière de club, je paratge aussi mon expérience !
Alors, j'ai vraiment commencé les cours club dans un poneyland, et franchement, c'est juste à fuir ! 12 par cours, des shetlands sellés du premier au dernier cours, qui ne voient jamais le vert (1 petit pré pour une cavalerie d'au moins 30 bêtes) et forcément, chevaux qui en ont marre...
Je suis alors partie au haras des Brulys à Barbizon, (mais côté poney club). Toujours 12 par cours, mais des conseils personnalisés, des chevaux qualiteux et bien dans leurs têtes, quelques prés qui permettait d'aérer l'esprit de la cavalerie et des chemins de balade à tomber. C'était vraiment bien ! Puis, un jour, ils ont décidé de vendre les 3/4 de leur cavalerie pour se concentrer sur pensions ou demi-pension. J'ai fait deux ans en étant plus d'une fois sur trois toute seule en cours, ou sinon avec des cavaliers ayant un demi-pension et donc des reprises presque privilégières pour une petite cavalière de club sans prétention. Les cours étaient d'une qualité incroyables ! J'ai beaucoup progressé là-bas, mais il y avait souvent des disparités entre les "riches petites filles" dont les parents déboursaient plus de 500e par mois pour une DP/coaching/concours, et des fois, je me sentais à l'écart. Mais je ne regrette rien ! Le reste de la cavalerie étant poneys, j'ai dû partir ailleurs.
Je suis alors arrivée dans un trou paumé, au milieu de la cambrousse. J'y suis toujours, malgré plusieurs difficultés. Les chevaux sont au mieux, bien traités par les gérants, des prorpiétaires aimant. Les retraités restent au club (si personnes ne souhaite les récupérer) et leur avenir est donc assuré. Les cours ne sont pas toujours à mon niveau, mais j'ai réussi à m'adapter (en plus, on est rarement plus que 5 ^^) et mon mono me fait confiance. Bref, je m'éclate !
Cependant, je trouve dommage que beaucoup de cavalier là-bas négligent le bien être du cheval, et ne viennent que pour monter. Tout le monde est là pour les balades, les stages ou les cours en rab, personne pour remplir les bacs d'eau ou donner le foin. (il y a quand même des personnes formidables là-bas, je ne les oublie pas !)
En parallèle, j'ai également monté dans un club municipal. C'est là-bas que j'ai le plus de bons souvenirs. Des balades à foisons, des cours de qualités, des instructeurs incroyables. Mais la mairie n'était plus en accord avec le gérant, et elle lui a mené la vie dure, jusqu'à ce qu'il fasse un arrêt cardiaque devant le maire. (bon, il va bien maintenant hein !). Ne voulais pas soutenir cette mairie, j'ai coupé les ponts avec ce club (enfin presque) et j'espère récupérer un (ou plusieurs, si l'occasion se présente) cheval que j'ai connu et qui est toujours là-bas.
Je suis donc partagé sur le club : si on trouve le bon endroit, on peut-être très bien ! Mais il y a beaucoup d'endroits mauvais qu'il faut éviter ! (et même, si c'était possible, à boycotter !). Cependant, après une douzaine d'années de club, le besoin d'aller voir ailleurs se ressent... J'ai hate d'être l'unique gérant de mon cheval pour son travail et notre progression, ses conditions de vie, son alimentation, ou pratiquer de nouvelles disciplines sans être cantonné dans les limites du club.