powlet a écrit le 31/10/2018 à 21h50:
Voilà l'effet d'un mors sur un palais, sur des mains basses, donc imagine quand la bouche est fermée de force !
Non c'est l'action du mors lorsque la bouche est plus haute que les mains. Donc si le cheval à le nez dans les étoiles et le cavalier les mains aux épaules mais encore en dessous de la bouche tu as ce résultat.
Ce n'est donc pas un problème de mains basses mais de
mains plus basses que la bouche. c'est très différent.
Muserolle et noseband réduisent la capacité d'ouverture des mâchoires. c'est uniquement à cela que ça sert. Donc ça maintient le cheval proche de son mors et lorsque le mors agit, évidemment le cheval a beaucoup moins de moyen d'éviter l'effet. Plus la muserolle est serrée, plus le cheval est maintenu de force au contact du mors. Le noseband intervenant en extrémité des mâchoires, donc là où elles ont le plus d'amplitude d'ouverture, il est clair qu'il est plus impactant que la muserolle.
Dès lors qu'on pose un outil, il agit. Ne serait-ce que par sa seule présence. Les chevaux ne sont pas fous, il ressentent très bien ce qui les "guette"... C'est un peu comme une menace qui pèse. Certains s'endurcissent d'autres se mettent direct au garde à vous. Et le cavalier de penser qu'il n'a "même pas besoin de l'utiliser"... Mais en fait c'est un peu une façon de se déresponsabiliser d'un problème en en confiant la "résolution" à la "menace" d'un outil. Le cheval dont les mâchoires sont encerclées (donc même pas serrées...) par une lanière de cuir ne se sent certainement pas aussi libre d'expression que celui qui n'a rien autour de la bouche.