audekr j'étais comme ton fils, j'avais d'assez bonnes notes dans les matières qui m'intéressait et je ne foutait rien. La vie est tellement plus riche que se lever, travailler, se coucher.
Je revais d'un système scolaire anglosaxon, plus créatif et logique à mes yeux.
Par contre, beaucoup de problèmes avec mes profs et une véritable défiance s'est installée. J'ai terminé au CNED, grosse phobie scolaire.
Dès qu'on me disait douée dans un domaine, subitement je ne savais plus le faire. Je ne voulais pas être douée car différente, c'est encore un peu vrai aujourd'hui, inconsciemment bien sûr.
Je jouais du piano avec une prof particulière depuis mes 4 ans, à l'adolescence j'ai reçu un commentaire enthousiaste du directeur d'une grande école lors d'une représentation, j'ai soudainement arrêté le piano, et aujourd'hui je suis incapable d'en refaire et ça ne me plaît plus de toute façon.
L'anglais pareil, énorme blocage, avec une mère aux origines britannique
Ce qui m'intéresse je le garde pour moi, je ne supporte aucun commentaire positif sur la qualité de mon travail.
Les chevaux c'est un truc qui m'épanouie, car je reste convaincue qu'on n'est jamais assez bon dans ce domaine, les chevaux sont une remise en question permanente, bousculent vos certitudes quotidiennement, on est peu de chose avec un cheval. Ça me va très bien.
J'ai passé un diplôme adulte, naturopathe, sans aucun problème, ça m'intéressait, c'était concret et utile.
J'ai eu des problèmes relationnels car dans ma tête tout est rationnel et palpable. Je sais quand on me ment, j'entends ce qui est dit derrière les mots et si la personne en face n'est pas sincère et simple, je bloque. Autant dire que je me suis isolée souvent d'autant que j'ai développé des valeurs très élevées et je ne comprends pas par exemple, qu'on me cache des choses alors que parler réglerait tout.
Je suis sereine car je vois que notre fils a plus de clés que moi à son âge, il profite de mon vécu. Jusqu'ici, j'ai le sentiment que ça coulera mieux pour lui.