Citation :
et surtout l'humain considéré comme à part du règne animal.
et oui c'est pour ça qu'on est capable de méchanceté.
Les prédateurs font souffrir d'autres animaux par instinct de chasse.
nous Humains on est sensé comprendre les sensations et sentiments d'autrui donc de "compatir" ne serait-ce que parce qu'on n'a pas envie que les autres nous fassent du mal en nous rendant "la monnaie de la pièce".
Comme on a le sens du "futur" on devrait savoir "utiliser" un cheval pour préserver son intégrité physique au mieux pour plus tard. Ne pas le mettre en risque de se blesser, sur le moment mais aussi penser à ne pas l'user pour qu'il vieillisse dans la meilleure santé possible.
On a plus de responsabilité qu'un singe de cirque dressé pour galoper en rond sur 18m de diamètre à dos de cheval tous les soirs pendant toutes les années où ça amusera le public.
Citation :
La différence principale est que dans un cas, on est témoin direct, dans l'autre, on nous raconte ce qui se passe.
la différence c'est aussi que dans un cas on s'indigne parce qu'on ne tire aucun profit du fait que X ou Y mette des volées à son cheval. Quel scandale ! (oui c'en est un)
alors que tous les matins on est habitué à boire un bon café au lait confortablement installé dans sa cuisine... Alors le devenir du petit veau, on n'y pense pas vraiment à ce moment-là...
Citation :
Est ce qu'on porte en nous quelque part une envie de martyriser ?
non mais l'impuissance = frustration = violence
Si tout se passe bien on est "content" mais si ça foire complètement cet "idiot de cheval" ne comprend rien/ fait n'importe quoi/ on est méga-sous pression... et ça explose.
Moi le première je hurle des imprécations quand un cheval passe à travers les clôtures et que ça me rajoute quelques heures de travail pour tout réparer... style "grrr je vais le bouffer !"
J'ai "passé l'âge" de la violence physique car après avoir eu un prof qui "comme bcp) préconisait "il se f** de ta g**le mets-lui en une" j'en ai eu d'autres qui se sont succédés, posés, calmes et avec des réponses adaptées.
Qui m'ont montré une autre voie (ça aussi c'est important : que l'entourage ne cautionne pas la violence ET propose une façon de faire tout aussi efficace et plus sereine)
Car les rares fois où je mets une fessée à mon cheval (quand il se monte sur ressorts et tenter de me virer, ou une fois où il en a tapé un autre sous la selle) je me sens dépitée après, énervée, la violence ne m'a pas "sérénisée" ni calmée, ni apaisée mais entretient un sentiment de stress.
Alors que face à un comportement inadapté, plus on est "expert", plus on a de réponses techniques à offrir pour corriger (dans le sens de rectifier) le mauvais comportement, rester paisible et faire évoluer le cheval dans le bon sens. Plus on a d'expérience, plus on a de "ficelles" dans notre sac pour circonvenir les situations inadaptées et orienter l'action avec calme, fluidité, maîtrise.
Et on en ressort "grandi" pcq non seulement on a gagné (le cheval fait ce qu'on voulait qu'il fasse) mais on a aussi gagné sur nous-même, en étant assez malin pour arriver à nos fins, en étant content du bon travail accompli, et que le cheval soit "content" lui aussi d'avoir réussi (pas pour nous faire plaisir mais d'avoir compris la demande et d'y avoir répondu correctement, ce qui lui a valu une récompense...)
Et c'est un cercle vertueux car mieux on réussit, plus on a de plaisir à y parvenir, et plus on se creuse la tête pour arriver à nos fins dans la voie qu'on s'est choisie.
alecto l'a montré, le plus important c'est s'en rendre compte, et remédier à nos mauvais penchants.
Citation :
Mais il y a une différence entre taper (de colère/frustration) et en faire une méthode... répétée... perfectionnée...
je plussoie. La plupart des parents que je connais ont déjà mis une tapette aux fesses de leur gamin... sans conséquence .
Par contre j'en ai connu pour qui c'était une méthode d'éducation. A 4 ans le gamin me disait en me regardant dans les yeux : "de toute façon, je fais ce que je veux, tu ne peux pas me taper alors !!!"
Il retournait la classe comme un fou furieux.
Chez lui la moindre erreur, faute, négligence ou maladresse était punie d'une fessée déculottée.
Le pauvre on ne lui avait jamais expliqué le bien, le mal, l'empathie, le degré de gravité d'une bêtise, savoir dire pardon, savoir réparer ses erreurs... Il était déjà socialement "détruit" et je pense qu'à l'adolescence il a dû se rebeller atrocement violemment.
