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Je ne suis pas de ton avis ... oui Musso et Levy sont méga simples et pauvres à mon sens mais au final, on ne retient chaque siècle que quelques dizaines de classiques à tout casser, on retient "le meilleur" de l'époque !
Et je trouve que ce n'est pas tant un souci de vocabulaire, lorsqu'on plonge dans les classiques, qu'un souci de phrasé totalement différent du nôtre.
Petit exemple, j'ai toujours lu, très vite et beaucoup, des trucs pas de mon âge, mais je n'ai JAMAIS pu blairer le "Club des Cinq" ; non pas par souci de vocabulaire, mais juste parce que jamais aucun enfant actuellement n'irait parler comme eux à 8 ans. "Où pourrions-nous bien aller nous promener aujourd'hui, sous ce beau soleil ?"
ça me choquait et me rendait la lecture désagréable car je sentais trop le décalage entre la réalité et ces bouquins. Parce que lorsqu'on lit
Les Misérables, bé on voit bien que la plupart des gens parlent juste super, super mal et avec plein de fautes. Logique !
Maupassant ou Barjavel sont hyper faciles à lire, ou même Alexandre Dumas. Rabelais par contre, à cause de l'immense évolution de la langue depuis, est carrément pénible sans traduction à côté ...
Du coup, je trouve que c'est surtout la difficulté de se transposer dans l'époque évoquée qui est compliqué : le sexiste méga ambiant et le fait de considérer les femmes comme inaptes à tout me bloque souvent tu vois.
Et là, Emma Bovary m'énerve tellement que je ne sais pas si je vais terminer Flaubert, elle est beaucoup trop relou cette femme
Et celles qui aiment les policiers/thriller, je vous recommande fortement les Preston & Child, le héros Aloysius Pendergast, est juste ... Hyper attachant et beaucoup trop stylé, un genre de James Bond ultra froid, poli jusqu'à l'outrage, merveilleusement intelligent et riche à souhait