Muserolle croisee: toujours néfaste?

cherchour merci !
ce lien fonctionne, je vais chercher :-)

Je suis une bille en anglais, merci quand même !

tesca58 si les coach avaient la science infuse ça se saurait, surtout actuellement, bref ...

si, on comprends ta question et on te réponds : ni l'une ni l'autre !

Nous ne sommes pas débiles. On comprend la question mais on tente de t'expliquer que le noseband n'est pas forcément la solution ...

ben si, tout le monde a compris et te réponds : ni l'un, ni l'autre

vaut-il mieux est mordu par un chien ou par une chienne ?
vaut-il mieux mourir écrasé par un camion, une voiture ou un rocher ?
vaut-il mieux tomber d'une falaise ou du haut de la Tour Eiffel ?

donc je comprends que c est pas plus néfaste.

mes chevaux ne sont pas bloqués par leur muserolle, il peuvent manger un bonbon sans pb etc.

Merci pour ceux qui ont essayé de donner une réponse à ma question.

tesca58 Même non serré, un noseband ou une muserolle croisée bloquent au moins un minimum la machoire
Le fait de manger un bonbon n'est pas représentatif du tout ....

Et pour le coup, entre la peste et le choléra, la muserolle croisée est "plus sévère" si on peut dire de part ses appuis
Mais certains chevaux, encore une fois entre peste et choléra, préfèrent la croisée car pas de pression sur les molaires

limite l ouverture de la bouche certes c est l effet voulu.

tesca58 et limiter l'ouverture de bouche est tout sauf bon, surtout pour un jeune
au contraire c'est de la contrainte, des contractions ...

mais bon tu as l'air sûre de toi donc continue donc de contraindre ton cheval ...

tesca58 pourquoi tu veux l'empêcher d'ouvrir la bouche ?

en limitant l'ouverture de la bouche on contraint le cheval a rester près de son mors. C'est le but. Il peut donc difficilement se soustraire à la moindre faute de main du cavalier qu'il paye cash.
Donc quand le cavalier est approximatif, c'est le cheval qui trinque.

C'est là que les cavaliers vont en général mettre en avant la qualité de leur main, légère, stable, moelleuse et d'un tact à toutes épreuves. Dixit le coach, le moniteur ou les copains copines…
Et là, je suis véritablement admirative quand on sait l'énorme travail que représente l'acquisition d'une bonne main.

Plus on laisse le cheval libre de s'exprimer, plus on est mis en face de ses faiblesses, plus à mon sens, cela invite à travailler sur soi-même.
Ecoute son cheval avec attention en lui laissant la parole est pour moi le meilleur professeur que l'on puisse avoir. Il ne nous flattera pas nous garder parmi ses clients, et plus il sera sensible, moins il nous passera nos égarements.
Le meilleur des professeurs.

Donc, quite à mettre un muserolle, choisir la plus simple et laisser le passage large de deux à trois doigts pour lui permettre de se soustraire à des actions de mains inappropriées, c'est plus utile que de se contenter de savoir s'il peut ou non prendre son bonbon.

heureusement que tu serres de manière à ce qu’il puisse au moins manger un bonbon. Il est d’usage de conseiller de pouvoir passer deux doigts.

Pour autant est-ce que ça veut dire que ton cheval ne ressent vraiment aucune pression et que c’est agréable pour lui ?

N’hesites pas à faire des stages avec des gens qui apportent d’autres enseignements/méthodes. Non pas pour remplacer ton coach actuel. Mais parce qu’il est toujours intéressant de comparer différentes manières de faire et d’avoir des pistes de travail complémentaires

Je cite le passage d un article lu sur le site saddlefitting. Je le trouve intéressant et c est en ce sens que je posais ma question:

cela dit, peu importe la méthode que l'on suit, qu'elle soit dite classique ou moderne ; la muserolle servira tôt ou tard à fermer la bouche du cheval. Ainsi, dans le dressage du jeune cheval récemment débourré, la muserolle qui limite l'ouverture de la bouche du cheval lui permettra de comprendre dans quelle direction il convient de céder lorsque le cavalier agit sur le mors. Pour un jeune cheval à la bouche non éduquée, c'est normal de vouloir se soustraire à la pression du mors en ouvrant la bouche ou en déportant la mâchoire lorsqu'il ressent pour les premières fois de sa vie une pression sur sa langue ou ses barres. 
Dans un premier temps, même un contact très léger amènera le jeune cheval à résister et à contracter les muscles masticatoires. Mais si le travail est correctement mené, une muserolle réglée correctement lui fera comprendre rapidement qu'il doit céder et relâcher la tension de lui-même. Lorsque l'on monte avec un mors simple, la pression des rênes est directement transférée sur les barres et la langues. Le cheval qui cherche à se défendre ressentira alors une pression sur le nez, de la part de la muserolle, et par son réflexe d'opposition, réagira en cédant et en abaissant la tête. Cela signifie donc que la muserolle agit en complément du mors. Plus la muserolle est positionnée près du mors, plus elle en récupère la pression ; la partie du haut agit sur le nez, et la partie du bas supporte la mâchoire inférieure.
Une muserolle correctement choisie et ajustée ne fait donc pas qu'aider le jeune cheval à trouver confort et acceptation par rapport au mors ; elle empêche également l'établissement de défauts tels que l'ouverture de la bouche ou le passage de la langue par dessus le mors, ce qui peut arriver même si on a les meilleures mains du monde. 
La cavalière de dressage française Catherine Henriquet explique le bon ajustement de la muserolle : "Quand un jeune cheval sent le mors pour la première fois dans sa bouche, c'est complètement naturel que sa réaction immédiate soit de se défendre, par exemple en essayant de passer la langue par dessus les canons du mors. Ca peut devenir systématique. Dans certains cas, lorsque les chevaux sont très sensibles, ils peuvent en arriver à croiser les mâchoires même si le cavalier a les meilleures mains du monde. Dans ce cas, on utilise la muserolle pour empêcher l'apparition de tels comportements. Ajustée correctement, la muserolle laisse la place au cheval pour mâchonner tranquillement son mors. On doit pouvoir lui donner une friandise et lui doit pouvoir la manger sans problème. Utilisée raisonnablement et respectueusement, la muserolle n'est rien qu'une précaution qui permet de limiter l'ouverture de la bouche. C'est pourquoi, lorsque l'on débourre des jeunes chevaux, on utilise des muserolles allemandes ou combinées ; c'est indispensable pour 8 chevaux sur 10. Avec des chevaux plus avancés, on repasse à une muserolle française toute simple. Cela dit, la meilleure façon d'empêcher les problèmes, c'est d'avoir une bonne main. Une bouche fraîche et une main juste sont le meilleur moyen d'obtenir un bon contact, bien mieux que de bloquer les mâchoires en serrant fort la muserolle. Les chevaux qui dans les 18 premiers mois de leur dressage n'ont pas montré de défense contre la main devraient pouvoir être entraînés toute leur vie sans muserolle du tout".

tesca58 pour fonctionner correctement, un cheval doit céder dans sa machoire et l'avoir décontractée
chose impossible avec une muserolle combinée ou croisée !

Et puis oui, un cheval qui ouvre la bouche fuit l'action du mors ... mais l'en empêcher c'est le faire souffrir !
Alors oui ça flatte pas l'égo du cavalier de se prendre ses fautes en pleine tronche ...
le cheval est l'école de l'humilité !

une muserolle correctement réglée oui
un noseband ou une muserolle croisée (ou allemande d'ailleurs) mille fois non surtout chez un jeune !

je ne suis pas vexee mon cheval ne réagit pas négativement à ma main. mais qd mes coach tous pro me tiennent le discours de l article ...

Bref je ne souhaite pas débattre sur le fait que nous sommes fort nombreux à maltraiter apparemment nos chevaux.