Bonsoir bonsoir !
Voila ce soir il me manque, alors j'ai envie de vous parler de mon poney, que certains anciens forumeurs d'ici connaissent déjà ! A vrai dire, il a déjà un post qui lui est dédié, mais c'est un vieux post devenu sans intérêt, la majorité des photos se sont supprimées, et en plus il bug... alors j'ai décidé d'en faire un nouveau, tout beau tout neuf !
Ma perle rare s'appelle Quazac, Quazac tout court ! Il ne vient pas d'un élevage, non, c'est un cocktail des prés. Sa mère est une Pur-Sang, quant à son père ce serait un type Camargue mais je soupçonne de fortes origines Ibériques.
Quazac va avoir 15 ans en cette année 2019, pfiouuu, déjà ! A vrai dire nous allons fêter notre 12ème année de mariage cette année ! Je l'ai eu à ses 3 ans, en 2007... Le temps passe si vite !
Je l'ai acheté à un particulier, tout juste castré et débourré. Je n'en ai essayé qu'un, je n'en ai vu qu'un : c'était LUI, pas un autre. Pourtant la 1ère fois que je l'ai vu on ne peut pas dire que ça se soit bien passé : complètement surexcité, il m'a sauté dans les bras et s'est enfuit dans la nature. On a dû lui courir après pour le rattraper pendant 10 bonnes minutes ! Mais je savais déjà que je ne partirais pas sans lui.
(1ère fois sur Quazac)
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Papiers signés, visite véto passée, Quazac déménage dans le pré d'une copine, avec sa jument. J'apprends les joies de s'occuper soi même de son cheval, on "travaille" un peu dans notre carrière de fortune, tout se passe super bien. Mais le terrain est préempté par la mairie, au bout de deux mois et demi, nous sommes contraints de partir.
(Chez ma copine)
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Nous arrivons dans un premier centre équestre et les problèmes commencent dès le premier jour : on parque mon poney d'1m48 dans un boxe de l'écurie de club poney, avec de TOUS PETITS boxes, sans eau à volonté (Uniquement des sceaux). Le boxe est si petit que je ne peux même pas curer les pieds de mon poneys dedans. Branle-bas de combat avec le directeur, qui fini finalement par accepter de le mettre dans l'écurie chevaux... Mais déjà la coupe est pleine, au bout de deux semaines je dépose mon préavis pour partir... Deux longs mois de préavis à tenir. Pendant ce laps de temps, nous commençons malgré tout à travailler pour de vrai, prendre nos premiers cours collectifs et aussi à faire nos premiers sauts.
Début 2008, nous atterrissons ensuite dans un second centre équestre, à l'ambiance plus sympathique, et aux structures plus décentes. Quazac a un boxe de taille normale, sort au paddock régulièrement, parfois avec des copains. On prend des cours, on commence même nos premiers concours !
Oui MAIS. Quazac commence à développer un comportement agressif pour ne pas dire violent : problèmes de morsures, on ne peut pas passer devant son boxe sans faire un écart pour éviter de se faire bouffer, on ne peut pas le préparer dans le boxe non plus. Il menace également de botter, et devient franchement dangereux. Il commence aussi à poser problème lors des cours collectifs : il charge les autres chevaux, menace de mordre dès qu'on s'approche de trop en reprise, devient ingérable. Il devient un véritable bâton de dynamite au milieu de ce centre équestre public, et je suis toujours sur le qui-vive.
Pareil en concours : nous en feront beaucoup de fin 2008 à fin 2010, mais il est dangereux sur les détentes, il charge et botte les autres chevaux, on est obligés de le faire annoncer au micro avant d'entrer dans les carrières de détente, il est dangereux pour lui, pour moi et pour les autres. Sur les parcours, on fera plus de mauvais tours que de bons, il charge les barres, devient incontrôlable, pile sur les sous bassements. C'est un excellent poney, capable d’enchaîner gros, mais trop compliqué pour moi.
Un jour où il m'a fait une ultime peur lors d'une détente, la décision a été prise : je l'envoie chez un cavalier pro, je n'en peux plus. C'est ainsi qu'en septembre 2009, je l'ai mis 1 mois chez un cavalier qui l'a travaillé à l'obstacle, qui a enchaîné 1m20 avec les doigts dans le nez et qui l'a désensibilisé un peu sur les sous bassements. Lorsque Quazac est revenu à la maison, ca a été mieux quelques temps, mais moi j'ai pas le même niveau : les problèmes sont vite revenus. Impossible non plus de sortir en balades, lors desquelles il pète littéralement les plombs.
Après 3 ans passés dans ce centre équestre, suite a des discordes mais aussi parce que j'étais dans une impasse avec mon poney agressif et compliqué au travail, je cherchais des réponses et des solutions que je n'avais pas... J'ai changé d'écurie et arrêté les concours.
(Dans le second centre équestre)
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(Nos concours)
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(Chez le cavalier pro)
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Nous débarquons dans une écurie de proprio, boxe la nuit et paddock la journée au début, nous rencontrons un nouveau moniteur indépendant absolument extraordinaire, qui enseigne l'équitation classique et qui a été formé par Bettina Drumond, elle même formée par Nuno Oliveira. Il m'a expliqué et démontré une nouvelle équitation que je ne connaissais pas, ne connaissant que l'équitation "de club". Il m'a fait jeter mes enrênements, mes mors à effets, m'a réappris à travailler à pied, et m'a tout fait reprendre à zéro, au point de ne même pas avoir le droit de tendre mes rênes au début. On a pris un nouveau départ, et on a commencé à se comprendre sur le plat !
Seconde étape de notre changement de vie : j'ai fini par mettre Quazac au pré 24h/24, et par le déferrer. Ca a été la révélation : toujours un caractère bien trempé dont il faut se méfier... Mais plus rien avoir avec le poney violent et dangereux qu'il était. Ca a été TERMINE.
Au bout de 6 mois, nous avons également du partir de cette écurie, après le départ précipité de mon super mono, et moult soucis là bas (Et beauuuuuuucoup de proprios pourraient témoigner de leurs déboires là bas d'ailleurs mais bref ^^). De ce fait, nous avons atterris en juin 2011 dans l'écurie où nous sommes toujours depuis !
Cela va faire 8 ans donc, que Quazac vit dans une écurie de proprio, au pré, en troupeau. Ceux qui l'ont connu à l'époque du second centre équestre ne le reconnaîtraient plus aujourd’hui. Il est méconnaissable tant physiquement que mentalement. Il a toujours ce petit côté odieux indécrottable, il faut le vouvoyer, mais c'est Quazac, c'est aussi pour ça qu'on l'aime finalement !
(Dans sa nouvelle écurie)
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On a beaucoup travaillé, on a réappris à sortir en extérieur, il est devenu fiable en balade, on a progressé sur le plat, on a progressé à l'obstacle même si ca reste toujours compliqué. En 2014, nous avons refait un CSO (D'entrainement mais dans un autre club) qui s'est bien passé. On a passé une nouvelle étape : on a enlevé le mors pour passer uniquement au side pull, chose impensable avant.
(CSO d'entrainement)
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(Nos balades)
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(Une nouvelle confiance)
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On était en pleins progrès, je voulais acheter un van et reprendre les concours, on avait même été acceptés dans l'équipe concours du club voisin, quand mi-2017, il se met à boiter. Boiterie persistante qui finira sur la table d'opération en octobre 2017.
(L'opération)
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Après 1 an et demi de convalescence, nous revoilà ! Je ne sais pas s'il pourra re-sauter, moi qui caressais l'espoir de l'emmener à Lamotte un jour. Mais qu'importe, s'il peut à nouveau tant mieux, s'il ne peut pas tant pis. Après avoir repris le travail progressivement entre plat et trottings, nous avons fêter ça à la plage.
(La plage)
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J'envisage de travailler sur une reprise de dressage galop 6 pour se donner un objectif, mais SURTOUT j'envisage de vivre notre vie pépère, avec toujours ce petit espoir qu'un jour, on fera quelques concours pour s'amuser, dans le calme
Bref, après tout ce pavé qui m'a fait du bien d'écrire (Mais difficile de concentrer 12 ans de vie ici !), je vous souhaite la bienvenue sur la nouvelle page de Quazac, le poney d'une vie, le poney de MA vie !
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Mais il vivait au boxe et travaillait 4 à 6 fois par semaine à l'époque.
