Position à l'obstacle

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Meli75

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Position à l'obstacle
Posté le 11/04/2019 à 19h05

Bonjour !

A force de regarder des cavaliers sauter, je me rend compte de l'existence de deux "positions" du cavalier à l'obstacle, retrouvant ces deux positions autant en haut niveau que en club je me posais la question des avantages/inconvenants de l'une et de l'autre ?
Sur un ancien topic (que je ne retrouve plus) un forumeur parlait d'une position plus américaine et une autre plus occidentale ? aurait il un lien avec ces deux positions ?(donc une différence culturel) pourtant je retrouve ces deux positions autant chez des cavaliers français, anglais ect...

deux photos pour illustrer (photo prise sur internet, où mon ne voit pas le cavalier)

la première avec un cavalier bien au dessus de ses pieds (celle que l'on m'a enseigné) :
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la deuxième avec un cavalier plus "à quatre pattes" (je ne sais pas comment mieux le décrire, j imagine qu'il existe des termes plus appropriés )
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Couagga

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Position à l'obstacle
Posté le 15/04/2019 à 14h17

lenahaha
souvent les séances sans pédales consistent à croiser les étriers et faire des tours au trot... c'est du tape cul quoi C'est le principe des fameuses séances de mise en selle. Un peu déconnectées du reste.

Monter sans étrier c'est différent. C'est faire une séance normale. Je te rejoins sur l'utilité d'une telle configuration.
Pour ma part, j'ai monté 7 ans à cru en club quand j'étais enfant. Des poneys/chevaux différents. On faisait tout : jeux, plat, obstacle, cross, balade... à cru. Je crois aussi avoir acquis une relativement bonne assiette grâce à cela même si je mesure aujourd'hui que c'était loin d'être idéal pour nos pauvres montures.

Moi aussi, à cette époque, j'ai fais du trot enlevé sans selle et sans pédale ça tue les cuisses !

Et comme toi, je dois avouer que ça peut partir un peu dans tous les sens, je chute très rarement. Je suis tombée 7 fois dans les 30 dernières années et je me souviens exactement du pourquoi du comment.
Donc monter sans étriers oui pourquoi pas pour travailler son assiette mais exit les séances de mise en selle tortures qui ne servent pas à grand chose.

Édité par couagga le 15-04-2019 à 14h18



Ladygodiva

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Posté le 15/04/2019 à 14h39

couagga voilà mais encore faut-il avoir la chance de rencontrer de bons enseignants. C'est tout le problème et ce n'est pas la première fois qu'on se retrouve là-dessus ni la dernière.





Par contre...la place de l'étoile est récente à
Paris

Édité par ladygodiva le 15-04-2019 à 14h45



Ladygodiva

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Posté le 15/04/2019 à 14h45

diamand59 verrouiller sous entend crispation.
Et quand on est crispé, on se recroqueville, c'est là où les pieds partent en arrière et les épaules en avant.
Avoir les genoux au contact déjà ça oblique à avoir la cuisse sur son plat et c'est très facile de les serrer dès que le besoin s'en fait sentir. Que ce soit sur un pile ou trot enlevé sans pédales, obstacle idem etc...

Édité par ladygodiva le 15-04-2019 à 14h50



Couagga

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Posté le 15/04/2019 à 14h59

ladygodiva

oui, comme souvent

Après, si j'ai pu bénéficier d'un bon contexte au départ, j'ai aussi eu ensuite des enseignants très soucieux du sujet. Des enseignants que j'ai choisi, ceux vers qui on va avec certitude pas ceux qu'on rencontre au hasard. J'ai travaillé et je travaille encore la dessus, surtout qu'avec l'âge, d'autres problèmes se posent donc, c'est comme la main, ça occupe toute la vie du cavalier, je trouve.

Il existe des enseignants spécialistes qui peuvent largement concourir à l'acquisition de cette assiette performante et fiable sans forcément passer par la case mise en selle ou équitation sans étriers.

D'autant plus que, ce n'est pas un problème d'étriers ais bien d'assise du bassin et de fonctionnement des articulations. J'ai eu beaucoup de mal à m'habituer aux étriers quand j'ai commencé à monter avec une selle. Il faut apprendre à développer son assiette avec les étriers, ils font partie du contexte, donc c'est avec eux qu'il faut s'entrainer.
Monter sans étriers ça travaille la gestion de l'équilibre, des bons réflexes (l'inverse de la position fœtale par exemple) du relâchement autant que de la tonicité. Mais ça ne travaille pas le placement de la jambe ni même l'orientation correcte du bassin.
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