Hello les gens !
Je m'aperçois que je ne vous ai jamais fait part de ma séance d'essai avec l'instructrice EDL ! O.o (Faut dire, je suis partie en vacances le lendemain, et ça s'est ensuite évaporé de mon esprit...
)
Rassurez-vous, ce ne sera pas trop long, il n'y a pas grand-chose à raconter. Déjà parce qu'au final, j'ai opté pour me laisser guider et ne pas être trop envahissante de questions afin de mieux appréhender les choses, mais aussi parce que la leçon avait lieu un après-midi à 15h, par 36 degrés et pas un souffle de vent. Moi qui longe normalement ma poupette avant de la monter, là, j'avoue que je me suis contentée de la marcher dans le manège et que je lui ai mis la selle sur le dos 10 minutes avant l'arrivée de l'instructrice.
Bref, C. arrive, on fait connaissance, je lui explique mon parcours et ce qui m'a déjà fait plaisir, c'est qu'elle ne se rebute pas quand je lui explique que je viens plus ou moins du "bas et rond". Franchement, au global, le contact est plutôt bien passé. Je m'interroge encore sur beaucoup de choses mais c'est déjà un bon point. :)
Au vu de la chaleur pesante et de la condition physique de ma jument, on est d'accord sur le fait de ne pas trop insister sur le travail monté. Elle m'observe quand même un peu au pas et me reprend sur 2-3 trucs, mais elle trouve que ma position est bonne et que la jument est sympa et volontaire (bien que momolle ce jour-là, mais toute excusée vu le cagnard). Je la trotte juste sur un cercle à chaque main pour qu'elle la voit bien sur les épaules comme elle est en ce moment, mais à ma grande surprise, ma poupette part dans l'allure très énergique et relativement redressée (j'insiste sur le "relativement", elle reprend tout juste le boulot après 1 an et demi d'arrêt, entamé 3 mois après son débourrage). Sitôt le temps de trot fini et que la demoiselle a fini de récupérer, on achève le temps monté et on passe à pied. J'en arrive à lui expliquer dans mon cas mon manque d'amour de Parelli et ma tendance à plutôt mêler les différentes techniques de TAP en fonction de ce à quoi ma jument réagit positivement.
Du coup, en guise de boulot à pied, elle choisit plutôt de m'initier aux cessions de mâchoires et flexions. Ma p'tite mère réagit gentiment, bien que je vois à sa tête qu'elle se demandait un peu ce qu'on lui voulait, mais elle se tient plutôt droite et comprend très vite l'exercice.
On s'arrête après un peu de pratique et je suis plutôt satisfaite parce que je m'aperçois que ma jument n'a qu'un peu de transpiration au passage de sangle. Son rythme a été bien géré. :)
Concernant la suite, C. m'interroge sur mes sensations, et je lui avoue de but en blanc qu'une séance ne me suffit pas à appréhender de manière positive ou négative la chose. Je lui parle de refaire un essai avec elle dans des conditions climatiques plus favorables. A suivre donc.
Je lui avoue aussi que je compte faire un essai avec une autre monitrice, avec qui elle me dit sans détour bien s'entendre, c'est déjà ça.
Le deuxième essai ne sera pas pour tout de suite parce que les pieds de ma jument ont urgemment besoin de voir le podologue, mais au final, je ressors sans réelle opinion de la chose. Il y a des points qui m'interpellent, certains qui me parlent, d'autres un peu moins. J'attends aussi de me forger une opinion sur la deuxième monitrice et j'attends surtout de pouvoir constater où ma jument se sent le mieux.
Une proprio de mes écuries est en train de se motiver pour faire venir Jean-Michel Bertrand aux écuries une fois par mois, ce qui me fait une nouvelle piste ou piste complémentaire : j'ai cru comprendre que le monsieur a travaillé avec PK, non ?
Comme le dit juu_lie en effet action-reaction ça serait le mieux pour l'étendre, l'ouvrir, et le faire revenir sur la main. D'abord à pied puis à cheval.
On rigole bien avec lui !
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
