envy4
Ok imaginons que la DP, du jour au lendemain, soit dans l'incapacité absolue d'honorer son engagement (genre elle s'est cassé les 2 jambes et ne pourra pas remonter à cheval avant 8 mois !). Si le contrat prévoit clairement un préavis, on est légalement en droit de demander paiement de la somme équivalente à la durée du préavis. Si aucun préavis n'est mentionné, donc relevant uniquement "d'un délai raisonnable soumis à la bonne entente des 2 parties" (ce qui ne donne donc aucune base concrète de durée ^^) le délai raisonnable entre gens de bonne intelligence ce serait donc de considérer que la pauvre, on va pas l'embêter et on passe à autre chose si on a beaucoup de cœur ou de lui faire quand même payer le mois ou 15 jours ou.... Enfin, moi, ça ne me paraitrait pas déconnant de laisser tomber sans aller discuter sur un préavis hypothétiquement prévu et bien malvenu en cette circonstance imaginaire.
"Raisonnable à convenir entre les 2 parties", c'est tout et son contraire puisque ça ne relève que du bon vouloir
Donc oui, tant qu'on peut on discute et trouve un terrain d'entente. Si ça ne se fait pas, je me demande bien sur quoi peut s'appuyer le législateur pour définir la durée du délai raisonnable dans un contrat de demi-pension à 60€ /mois et fixer des dommages et intérêts
C'est écrit ainsi mais dans les faits, concrètement, ça se traduit comment devant un juge ?
Il est évident que selon le sujet du contrat, il me semble, on va vite s'assoir sur le principe puisque finalement, ainsi rédigé, il ne s'agit que de ça.