ender a écrit le 31/08/2019 à 21h15:
Oui enfin, c'est la base de l'équitation. Je ne fais pas une équitation dite de légéreté mais je ne travaille pas dans la force, dans la contrainte etc...
Donc bon, je ne comprends pas que cette équitation va préserver la santé physique au contraire d'une autre équitation.
Car si des cavaliers travaillent en force, c'est qu'ils n'ont strictement rien compris aux bases de l'équitation.
(Même réponse pour toi Mundial).
Tout d'abord, il n'y a pas, à notre époque, une équitation de légèreté, mais plusieurs courants avec des variantes dont le point commun est d'insister sur le désir de travailler dans la légèreté (j'aime bien aussi l'expression de "self carriage".
Ensuite, je vous rejoins sur l'idée selon laquelle les cavaliers qui travaillent en force n'ont rien compris aux bases de l'équitation, mais je préciserais juste aux bases de l'équitation classique lesquelles ont largement disparues de notre enseignement contemporain. En conséquence et malheureusement, de nos jours beaucoup de cavaliers travaillent en force. Le rolkur en est la caricature, mais sans aller jusque-là, peu de cavaliers montent dans une réelle décontraction, peu ont des chevaux véritablement décontractés et encore moins décontractés dans l'impulsion. La preuve en est, notamment, dans le besoin qu'ont éprouvé, il y a quelques années, des cavaliers d'horizons aussi divers que Michel Henriquet et Jean d'Orgeix de créer l'association Allège Idéal avec, d'ailleurs, un succès très mitigé.
Certes, l'on peut rencontrer en dehors de ces équitations dites de légèreté puisque c'est l'expression moderne pour ces courants d'équitation, des chevaux travaillant tard en bonne santé, mais ils sont plus rares et c'est généralement dû au fait que dans tous les mondes équestres et dans toutes les écoles, il a toujours eu des cavaliers dotés de plus de tact que d'autres et qui, en conséquence, quelle que soit la méthode employée, ne créent par la justesse de leurs demandes que peu ou pas de résistances, donc ne force pas leurs chevaux.
Des chevaux dans l'état de Guinness à son âge sont légions dans notre équitation "dite de légèreté"".
Dany Lahaye a présenté, lors des premières rencontres d'équitation de tradition française à Saumur, son étalon Duché alors âgé de 23 ans aux changements de pied au temps et dans les airs relevés. Il y a des tas d'autres exemples, peut-être moins impressionnant que celui de Duché, de belles longévité dans les chevaux travaillés en légèreté. Il y a donc bien une relation de cause à effet.