Pour éviter les défenses je te dirais @fjord.passion de conserver ta muserolle.
Donc si le cheval réagit à des erreurs de mains, un mors inadapté (simple ou double brisure d'ailleurs ?), si son attitude est le reflet de contractions, de déséquilibre, de tensions… ton conseil c'est : met donc une muserolle.
un cheval se défend contre un problème. Au lieu de l'empêcher de se défendre, pourquoi ne pas plutôt savoir quel est le problème et s'y attaquer ?
Citation :
Et ne pas oublier que sur forum tous les participants sont des cavaliers émérites
Surement l'argument que je préfère

Dénigrer avec ironie les autres pour tenter de récupérer un peu de crédibilité soi-même
La messe est dite
La muserolle réduit la capacité d'ouverture de la bouche. Point barre.
L'objectif est de garder le cheval proche de son mors. Plus on serre plus on contraint le cheval à subir la moindre action du mors, les bonnes comme les mauvaises. Un réglage correct rapproche el cheval de son mors tout en lui laissant l'opportunité de s'exprimer, que ce soit pour dire tout le bien qu'il pense de la qualité équestre de son qualité ou tout le mal… On reste dans un certaine notion de dialogue et d'écoute réciproque chère à l'équitation intelligente.
Sans muserolle, le cheval à toute liberté de faire ce que bon lui semble avec sa bouche et répondre ce que bon lui semble. La cavalier n'a plus qu'à devenir le plus irréprochable possible au regard de la sensibilité de sa monture.
On peut monter comme un barbare sans muserolle et comme un artiste avec une muserolle correctement ajustée. Et réciproquement évidemment. En revanche, serrer la muserolle plus qu'un réglage normal l'exige ramène n'importe quel cavalier au rang de barbare, même s'il gagne les JO. L'équitation respectueuse ne fait jamais passer la fin avant les moyens. On n'est plus sur les champs de bataille, il n'est plus question de vie ou de mort.