J'ai emmené mon cheval pendant 7 ans faire à peu près le même trotting en forêt, trotting assez sportif pour pouvoir rejoindre des pistes praticables.
Pendant ces 7 années, on est passés près d'une souche avec un peu de blanc dessus. A nos débuts, il faisait un écart de toute la largeur de la piste tellement ça lui faisait peur.
Au bout de ces 7 années, il passait là où je lui disais, mais je sentais encore sous ma selle qu'il se décalait d'un poil
.
Le mieux c'est que quelques année plus tard, je l'ai ramené en camion pour trottinguer dans cette forêt et, en passant près de cette souche dont je ne me souvenais plus qu'elle se trouvait sur le chemin qu'on venait d'emprunter (en sens inverse par rapport à avant), il m'a quand même fait son micro-écart
.
A part ça, à nos débuts toujours, un soir il y avait une quantité hallucinante de pigeons posés sur le rebord de la brouette a grains rectangulaire. Ils se sont tous envolés à notre approche et j'étais très fière de mon cheval stressé-de-la-vie qui n'avait pas bronché ce jour-là.
Le lendemain, UN SEUL pigeon posé au sol qui s'est envolé à notre approche... mon cheval l'a imité et a fait un bond sur place assez impressionnant en soufflant comme un dragon !
Sinon il avait aussi très peur de l'eau à nos débuts (pour une compléteuse, ça craint
!). Il aura mis 4 ans à sauter vers un gué sans hésitation (pourtant dans nos premières années on en avait un sur place, où j'allais dès qu'il avait plu !). Par contre patauger dans la carrière de dressage qui avait été refaite et qui était au tiers immergée (20mx20m) quand il pleuvait fort, zéro souci !
Ceci dit, et c'est là qu'il était quand même fort gentil, mon stressé d'la vie, c'est que en trotting ou galoping sur les pistes de Chantilly, au galop face à une grande flaque, autant qu'il pouvait il essayait sauter au-dessus ou de la contourner plutôt que d'aller raisonnablement dedans...