Je réfléchis en ce moment pour la parcelle qu'on vient de laisser.
Cette parcelle, a l'écart des autres, a été à l'abandon (tant mieux) pendant quelques années. On l'a fauchée en août donc bien trop tard, mais l'herbe était plus haute que moi elle aurait été gâchée.
Je ne connais pas vraiment les plantes mais ça semble être un mélange de RG classique, pas très riche (en tout cas depuis que je le connais soit cet été mais jamais vu ce pré au printemps). Beaucoup de picris qui ont failli me faire avoir une crise cardiaque quand je les ai confondues avec de la porcelle enracinée. J'y ai trouvé 5 sèneçons, tous arrachés, je surveillerai qu'aucun ne repousse.
En octobre quand les chevaux y sont arrivés il n'y avait pas vraiment beaucoup d'herbe. Plusieurs pistes
- la terre est juste pauvre
- on a fauché trop tard (c'est clair que faucher en pleine canicule c'est pas la meilleure idée), si c'est ça ça m'arrange ça voudrait dire que le terrain n'est pas juste mauvais et qu'on peut bien gérer en 2020
- on a fauché trop court : je n'y connais rien c'est l'agri qui l'a fait mais peut être qu'il faut faucher différemment quand on fait du foin ou quand on veut juste couper ? On n'a pas fait de foin car trop petit d'après l'agri
Les 3 chevaux ont eu 1 mois d'herbe puis on a trouvé que ça ne suffisait plus et on a mis du foin (pas possible à volonté donc en filets 1x par jour puis 2). Au début ils se mettaient encore à l'herbe la journée mais les 2 dernières semaines de novembre il n'y avait vraiment plus rien.
Le pré est en pente, entre un ruisseau et un bois. Avec les semaines de pluie non stop c'est devenu une patinoire de boue... on s'enfonce et on glisse.
Bien sûr la le pré est au repos et le restera longtemps. Il a bien souffert, mais honnêtement celui ci me sert surtout à protéger l'autre ! Même si on compte faire au mieux, il est moins pratique et moins riche et ne nous permet pas le foin à volonté.
Pour la boue je ne sais pas s'il faudra herser avant le printemps.
Vu la pauvreté du terrain en octobre, peut être faut-il semer ? Ou alors on part du principe qu'avec du repos et une meilleure gestion le pré repartira tout seul au printemps.
Avec nos contraintes l'idéal serait que les chevaux y soient en mai-juin puis septembre-octobre : je pense qu'en mai ça aura déjà bien repoussé, et si on retire les chevaux avant les fortes chaleurs ça devrait encore pousser pour le mois de septembre.
Seulement en mai normalement j'aurai un poulain nouveau né et ça m'embête de le mettre dans un pré visible et proche d'une route. J'aurais donc préféré mars-avril mais clairement en mars le pré n'aura pas eu assez de temps... sachant qu'en mars je veux optimiser mes chances d'avoir de l'herbe pour que la jument en toute fin de gestation puisse avoir des protéines de l'herbe en plus de son foin.
Bon clairement cette année on va avoir du mal à faire une gestion optimale !
