arya644
Citation :
En effet, ayant toujours été une cavaliere molle, avec un gros potentiel somnifère sur les chevaux, l'apprentissage de l'impulsion est pour moi difficile,
Et c'est donc le cheval qui prend des coups de cravache, aussi petits soient-ils...
Ne vois-tu pas l'erreur ? La monitrice n'est peut-être pas aussi à côté de la plaque que cela, même s'il est regrettable qu'elle ne soit pas plus pédagogue pour t'expiquer le lien de cause à effet et comment résoudre le problème.
Les chevaux de club peuvent être difficile à mettre en route car ils font la meule pour X cavaliers plus ou moins confirmés et qu'il me semble tout à fait compréhensible qu'ils soient blasés, manquent de finesse et d'impulsion. Pas tous, mais ça reste assez classique chez eux. Les pauvres.
L'impulsion c'est la volonté du cheval à se porter en avant. Blasé et sous la selle d'une cavalière se qualifiant elle-même comme soporifique, j'imagine que le cheval restera sur le frein.
Si tu n'es pas toi-même dynamique, tonique, réactive, enjouée, encourageante et intéressante, il me parait assez malvenu de reprocher au cheval son manque d'impulsion et à mon avis, la sanction est inappropriée.
Je pense qu'il faudrait déjà commencer par travailler sur ta propre attitude à cheval. L'énergie que tu transmets va directement impacter le cheval que tu montes. C'est la première étape. Si tu es molle, avachie, que tes gestes et tes demandes sont hésitants, ou que tu t'agite de façon un peu désordonnée sans trop savoir ce que tu fais, ton cheval n'aura pas les réponses que tu souhaites.
J'ai un avis un peu différent concernant le fait qu'un cheval doit être immédiatement dans l'énergie au démarrage d'une séance. Pour ma part, au réveil, en sortant de table ou me relevant de mon canapé, je suis rarement dans l'énergie absolue et ma disponibilité est très relative
Après une grosse journée ou semaine de taff, il ne m'en reste pas toujours sous la pédale.
Je crois qu'il faut avoir un regard tolérant sur les chevaux qui ne sont pas plus des machines de guerre que nous. La mise en activité ne peut pas toujours être immédiate pour plein de raisons qu'il me semble importantes de prendre en compte. La détente est un échauffement. On considère donc qu'on aborde un cheval à froid qu'il va falloir délier, faire monter progressivement en énergie tout en l'ayant décontracté et disponible. Progressivement est pour moi le maitre mot. Chaque cheval progresse différemment dans cette montée en activité, en fonction des efforts qu'il a déjà produit préalablement (il y a quelques heures, la veille, les jours qui ont précédés..), de son âge, de ses conditions de vie (un cheval sortant du pré est potentiellement plus délié mais aussi plus fatigué qu'un cheval sortant du box, peut-être plus sous pression et "raide"), et de ses particularités (émotif, placide, musclé, démusclé,...)
L'impulsion est l'envie de se porter en avant, l'envie de répondre aux sollicitations.
Avant de sanctionner un cheval pour son manque d'envie, il me semble important de commencer par réunir toutes les conditions pour créer cette envie.