Ton coach n’est pas un gourou. Qu’il fasse GP ou pas ça ne transforme pas son discours en parole d’évangile. Des cavaliers qui font GP qui ont plein de casseroles au cul j’en connais des centaines. Être en GP ce n’est pas forcément un gage de respect du physique et du psychique du cheval.
Moi je vois une jument qui a eu mal aux ovaires, qui a eu mal au dos et aux dents et qu’on amenait quand même en concours... forcément tu as la récolte de ce que tu as semé.
D’abord on vérifie que physiquement tout est ok. Attention aux juments ovariennes ! Le Regumate (je suppose qu’elle est sous ce type de produit qui est le + répandu) n’est pas forcément miraculeux ni l’osteo. Il faut parfois pousser les investigations vétérinaires un peu plus loin ou changer de traitement jusqu’à trouver le bon.
Si tout est ok, c’est que :
- c’est le mental qui pèche. On a une jument qui a sauté alors qu’elle souffrait. Son « bon cœur » est parti et elle t’envoie bouler. Quand tu la brusques en début de séance elle finit par sauter. Après est-ce que tu as envie vraiment de sauter en sachant que tu dois forcer ta jument. Le but de l'équitation c’est que cavalier et cheval s’amusent. Et pas que le cavalier.
- c’est toi qui merde : parfois une régression ça arrive. La progression d’un cavalier n’est jamais linéaire. On passe par des phases où on fait moins bien que les années précédentes jusqu’au moment où on trouve le déclic et on s’améliore.
Là la meilleure des solutions c’est d'arrêter d’insister à l’obstacle. Tu vas finir par la dégoutter réellement ou la rendre rétive ! Première étape on vérifie les ovaires plus en profondeur et peut être d’autres soucis. Si tout est ok, on se remet en question et en redonne envie à son cheval de sauter. Et bonne nouvelle : pour ça pas besoin de brusquer le cheval !
Moi j’aime pas entendre qu’on doit brusquer un cheval pour lui faire aller de l’autre côté de l’obstacle et en plus à la demande d’un cavalier pro... aie
