Remise en question nouveau moniteur

Il n'y a pas de vérité absolue, je suis plutôt d'accord pour la rene d'ouverture, après si tu pleures à la fin du cours, change de prof, c'est censé être un loisir pas une punition.

Comme dit il n'y a pas de vérité absolue. Il n'a pas officiellement tort dans le sens où il te répète ce qui lui a été enseigné, sans doute par quelqu'un d'experience.
Mais rien que le ton et l'effet que ça a sur toi ça n'a aucun intérêt ! Ça pourrait être le meilleur coach du monde s'il te gâche ton plaisir je vois pas pourquoi tu t'embêterais à rester avec lui ;)

Chacun sa méthode et son courant. Si la méthode de ce coach ne te conviens pas change (de coach)!


On peut en parler quand même?

Si on utilise la rêne d'appui pour tourner on cré un contre pli dans le sens opposé et encore plus en engageant les épaules avec la jambe externe à la sangle. Dans ce cas comment on met le pli dans le sens où on va? Levé la rêne pour empêcher le pli externe c'est ça? ... Je suis mitigée là. La rêne d'appui je la vois plus souvent avec des débutants en cso qui l'utilisent pour freiner ou tenter de tourner court mais ça passe vu le peu de hauteur puis ensuite le cheval à la retourne sur plus haut s'arrête ou s'enquille.

Des vidéos de Michel Robert m'ont fortement intéressé à se sujet https://www.youtube.com/watch?v=gq5z3YmHmbA&list=PLppylipXOQVYMLWEyV-hr5WD_8d-N1bei&index=3 à 24min et 44min, bien qu'il explique ça façon de voir/faire tout le long des vidéos.

Pour ce qui est de mobiliser les hanches à la détente au pas, je pense qu’il a raison.

L’ostheo de mon cheval m’a expliqué qu’au pas ça ne sert pas à grand chose.
Et j’ai toujours entendu dire, par mes coach de dress ou de saut, que ce n’est pas bon pour le cheval tant qu’il n’est pas bien échauffé.

Pour ce qui est de la rêne d’ouverture je suis assez d’accord, même si ses propos sont exagérés, en progressant on ne fait plus vraiment de rêne d’ouverture.
Regarde les grands cavaliers de dressage, saut, complet... ils ne font pas de rêne d’ouverture.

Quoiqu'il en soit, il y a le fond et la forme. Et la forme est vraiment nulle !
(dénigrer, mépriser, au point de faire pleurer, .... )

Perso un prof désagréable qui me fait pleurer c’est rédhibitoire.

Je ne suis pas contre bosser et recevoir des critiques mais dans la bonne humeur. J’ai eu un vieux prof qui était très pointu dans ses demandes et un peu déstabilisant mais il a toujours été bienveillant.

Un prof qui dénigre et qui prend de haut ses élèves pour moi c'est niet !
Enseigner, c'est transmettre un savoir avec pédagogie et il n'a pas l'air d'en être énormément doté...

Pour le contenu, chacun voit midi à sa porte, l'important est de trouver ce qui convient à ton cheval (et à toi)

Bonjour

moi je préfère un coach qui s'adapte au couple et aux ambitions de ce dernier qu'un coach qui impose...

en ce moment ça ne va pas fort avec la coach des Écuries, elle a du mal à comprendre mon cheval, bon elle fait quand même des efforts donc c'est top

je détend toujours rênes longues aux trois allures, avec un cheval qui étire son dos, je tourne donc en rêne d'appui

après cet échauffement, je bouge en latéral, je mobilise mon cheval de la mâchoire jusqu'aux hanches

ensuite je reprends mes rênes et je travaille vers le haut

depuis que je bosse comme ça j'ai un cheval calme, aux ordres, qui progresse énormément et qui ne se coince plus le sciatique

je pense qu'il y a du bon dans toutes les méthodes, et dans toutes les disciplines, étant donné que j'évolue à très petit niveau (niveau club, cheval sans papier) et qu'on ne saute jamais plus d'1m20 en parcours en entraînement, et cette année on se fait une saison propre en club 1, fin de saison élite, je peux me permettre de mélanger les disciplines

Hello,

Bon on est tous d'accord, coach hautain ... next !
C'est bon, on est là pour se faire plaisir et avec tout le fric qu'on y laisse, quand on vient il faut que ça soit du plaisir, pas une séance de lynchage.

Pour ce qui est de la méthode, à toi de voir ce qui te convient, et ce qui convient à ton cheval.

Mon cheval et ma précédente jument étaient des opposés à détendre;
mon cheval : assez dissipé, dos raide, bouche délicate, longitudinal
mon ancienne jument : très sérieuse mais chaude (et un peu sur l'oeil), bouche en béton, dos en béton, très "dans le sang".

Ben pour mon cheval je privilégie : 10 min de pas "rênes longues", quelques minutes de trot "le nez au vent" avec juste de l'activité, de la régularité et rectitude avant de le mettre tranquillement dans les rênes. Si j'essaye de le tendre direct ou de lui demander des trucs au pas, il va se fâcher. Je passe assez rapidement au galop où il est plus à l'aise pour se détendre.
la jument : un peu de pas rênes longes puis assez vite "dans les rênes" (sinon flippait de tout), détente le nez en bas (en tout cas dans cette optique), allures très lentes, de longues phases de pas et trot et un tout petit peu de galop en fractionné. avec beaucoup de demandes lors de la détente pour l'occuper et la déraidir

rêne d'ouverture : tout dépend du niveau de dress du cheval. sur un poulain, on va exagérer les actions, sur un cheval expérimenté, en général, le poids du corps et le regard suffisent à tourner.

La mono de ma mère est une adepte de la rêne extérieure et proscrit toute action de la rêne intérieure. Moi je ne suis pas d'accord.
Avec mon cheval, j'alterne les actions en fonction de ce que j'ai besoin de faire ou ce que je dois obtenir (et ce qui marche aussi en fait !!)

pour les jambes c'est pareil. pour le départ au galop, certains demandent un départ juste à la jambe intérieur, d'autre à la jambe extérieure, d'autres avec la combinaison des 2 jambes...

voilà, il n'y a pas de vérité absolue ;)

quand j'avais monté avec une instructrice de dressage, elle m'avait complètement modifié mes codes et je n'avais pas du tout aimé, ma jument ne comprenait plus rien. Avec une autre, elle a corrigé des trucs sur ma position ou m'a aidé à améliorer mon fonctionnement mais ce qui comptait c'est que quand elle demandait un allongement ou une cession, le cheval répondre et de façon juste. maintenant que tu demande en mettant le talon comme-ci ou comme-ça .. c’est pas important.

Et bien ça n'à rien d'étonnant . d'abord parce qu'à 24ans tu as affaire à un animateur et tu le compare à un instructeur.
(d'ailleur y'à pas besoin d’énumérer tous ses titres de noblesses ,l'instructorat suffit. Du coup on peut se demander comment tu as abordé le jeunot...
Quoi qu'il en soit déjà l'un à une carrière (dans le sens vécu ,lol!), qui lui à permis de comprendre et de traverser plusieurs modes/courants et de plus capable de différencier différentes façon d'aborder une gymnastique. (Exemple le travail de Jl Force: simplification des effets de rénes et donc de l'apprentissage)
Ainsi, Pour le départ au galop déjà évoqué ci dessus ont peut se donner trois solutions selon l'avancement du cavalier où de sa monture (les deux ayant un niveau); vite fait le départ par perte d'équilibre ou par prise d'équilibre, aprés sortie de cercle où en ligne droite ,puis en "forçant le trait ", puis avec discrétion.
clembsh soit dit en passant je trouve ton avatar très photogénique!
Comme dis plus haut si le jeunot te disconvient garde le vieux!

clembsh Je dirais bien qu'aucun des deux n'a raison. Ni tord. Sur le principe, un cheval, on le dresse aux codes que l'on veut, tant qu'il sont biomécaniquement logique, et tant que cela permet d'arriver à des aides les plus fines possible. Et on s'adapte à son corps et ces conditions de vie. S'il est enfermé depuis 23h au box, on ne va pas le détendre pareil que s'il sort du pré.
Un cheval mou, on va détendre en privilégiant l'impulsion. Un cheval raide, pourquoi pas lui mobiliser épaules et hanches oui! Je ne vois aucun soucis à faire EED et cession à la détente au pas, si le cheval peux les donner de façon décontractée et tonique?

ton instructeur te fait utiliser ton couloir de rênes pour tourner, pourquoi pas?
La finalité ne serait-elle pas de tourner juste au regard? donc ton buste qui pivote, donc tes deux rênes qui pivotent? C'est le couloir de rênes, donc son apprentissage me parait adapté!

Personnellement aucune de ces méthodes ne s'applique à ce que je fais par exemple. Je tourne avec la rêne extérieure tendue (pour garder l'équilibre de mon cheval sur son épaule externe) en regardant ou je vais, et je n'utilise pas ma main intérieure (que je pourrais lâcher complètement. Elle me sert juste à donner la hauteur de la nuque de mon cheval). Mais certainement pas de rênes d'appui non plus! ce qui ne veut pas dire que l'instruction de ton instructeur est à jeter, loin de là! Cela dépend énormément de ton niveau et celui de ton cheval aussi...


le départ au trot, tu peux mettre les deux jambes, tu peux mettre juste l'assiette, ou même juste ta respiration/ton énergie! il n'y a pas de code universel.
Mais je demanderais bien à ton moniteur: pourquoi uniquement la jambe intérieure? Et quel code alors mettre pour le départ au pas? et celui au galop?
Bref, il faut qu'il explique la logique derrière son enseignement!

Pour moi l'action de la jambe intérieure seule c'est "engage ton postérieur interne plus que ce que tu fais actuellement": ce qui équivaut à demander l'incurvation, le départ en cession, le départ au galop, selon mon assiette et mon énergie. mais pas à une mise en avant pour partir au trot.

Il y a tellement de façons de faire différentes ! Mais pour avoir subi des cours pendant plus d'un an avec un coach, bon cavalier mais définitivement pas pédagogue du tout, reste avec ton instructeur ou trouve autre chose.

J'avais perdu toute confiance en moi et la confiance de mon cheval aussi. On a un peu progressé quand même sur certaines choses, raison pour laquelle je m'accrochais, mais quand j'ai eu ensuite un coach tout aussi efficace que très sympa, j'ai cessé de progressé dans la douleur et fait un très grand bond dans ma progression...

Et appelons un chat un chat, un coach c'est une wagonnette. là on à parlé d'une diffférence entre un instructeur avec lequel on à ses habitudes et un bpjeps (?), l'un à un niveau 3, l'autre un niveau 4 ; l'un auquel on s'est habitué et pour qui l'auteure à de l'estime et le second qu'elle découvre...
un diplome qui doit dater du début de sciecle mini, aquis en plusieurs années d'instructions et l'autre en quelques mois...
J'ai envie de dire "y'à-t-il photo sur le finish?"

Bon, déjà oui, un coach qui te dénigre, dénigre ton cheval, te fait pleurer, personnellement c'est niet, coucouche panier, si le gars est juste là pour passer ses nerfs sur les gens il peut aller manger sa cravache loin de moi.

C'est pas ton chef, ni tes parents, c'est une personne que tu rémunères contre une prestation. Un coiffeur qui me ferait me sentir mal, je n'y reviens pas. Jamais. Un moniteur c'est pareil, si dès le premier cours je me sens mal comme ça, c'est mort de chez mort.

Tu mérites, ainsi que ton cheval, d'avoir un enseignant à l'écoute qui vous respecte, et qui vous fait passer de bons moments en plus de progresser.


Maintenant sur tes multiples "il faut que" : je suis très très d'accord avec himaliae.
La clé va être d'écouter ton cheval et d'écouter tes sensations ET ton esprit critique.

* la détente : Passés les grands principes (on ne part pas au galop pleine balle sitôt le cucul posé sur le poney qui sort de son boxe), c'est toi qui avec ton expérience va forger tes petites habitudes, en observant les réactions de ton cheval. Ces petites habitudes vont évoluer en fonction de vos apprentissages, de la météo (32° ou -5 ?), des circonstances (lendemain de concours ou retour de vacances). Je ne pense pas qu'il y ai une recette magique à appliquer absolument, et trouve absolument ridicules les propos de ce nouveau moniteur.

* pour les transitions ascendantes : Il y a quelques mois, le signal de la transition au trot pour moi, c'était l'ouverture des cuisses et rien d'autre. Elle a fini par se "jeter" en avant un peu trot donc on en est un peu revenues, aujourd'hui c'est par pression des jambes mais l'objectif est de revenir au signal plus léger. J'ai dans la tête une image, si ça peut t'aider : imagine que tu es assise sur un gros ballon et que tu veux, avec tes jambes et ton assiette, le faire se "sauver" devant toi.


* pour tourner : à mes yeux la finalité c'est "au regard" comme dit par la demoiselle que j'ai notifié au dessus. J'ai eu deux enseignantes ces dernières années, l'application n'est pas exactement la même mais jamais oh grand jamais l'actuelle n'a rétorqué un "n'importe quoi" quand je comparais les "méthodes". En général elle m'explique que "ma méthode d'avant", bah c'était "l'étape d'avant" dans la progression, ou alors que là aujourd'hui j'ai un problème à résoudre que "ma méthode d'avant" ne résoudra pas. Ce n'est pas "la règle immuable pour bien faire un cercle" mais "la façon dont aujourd'hui je m'applique à demander mes cercles".
D'ailleurs j'ai des méthodes "disymétriques" parce que pas du tout les mêmes soucis à main gauche et à main droite.

Dans mon monde idéal, et à mon stade actuel c'est :
- centre de gravité centré, si décentré c'est légèrement sur la fesse extérieure. Épaules tournées vers l'intérieur.
- rêne intérieure légèrement écartée qui demande le pli. Rêne d'ouverture ponctuelle en action si besoin (donc pas "coincée" écartée). Main autant que possible proche du garrot.
- rêne extérieure tendue, régulatrice de l'impulsion, de l'équilibre et du pli.
- jambe intérieure à la sangle, maintient l'impulsion et donne le signal de "l'enroulage" autour d'elle. Agit depuis la hanche quand il s'agit de "pousser", et uniquement au mollet quand il s'agit d'impulsion.
- jambe extérieure reculée ou prête à reculer, en action ponctuelle uniquement, "surveille" les hanches. Peut agir depuis la hanche (pas selon le talon/mollet). Peut également agir pour l'impulsion si nécessaire.

Dans les faits ça ne se passe pas comme ça : j'ai naturellement une jument qui plonge sur son épaule droite, qui peut se figer dans sa mâchoire et qui ne répond pas bien à ma jambe droite, alors que ma jambe gauche est systématiquement très (trop) présente. ==> donc je ne vais pas gérer les incurvations à droite ou à gauche de la même manière.


Clairement, il y en a un qui a un niveau largement supérieur, qui te fait passer des bons moments et qui vous fait progresser avec ton cheval, et l'autre tout juste sorti du poney-club qui est méprisant et méchant gratuitement, j'ai envie de dire que tu sais déjà lequel écouter

Bonjour

Je comprends ton désarroi, quand j'étais ado j'ai eu l'occasion de monter à la même période dans plusieurs CE avec des moniteurs différents et des consignes, méthodes etc .... oppposées. C'était il y a 25-30 ans donc des BEES1 ou 2 avec la formation adhoc et pourtant j'ai été souvent déroutée, d'autant que je n'avais ni le recul ni la maturité pour challenger / mettre en perspectives leurs propos.

Mon coach de dressage actuel a le même profil que le tient (ils doivent se connaître) : métier (ENE, CCE, dressage), pédagogie, approche général du cheval (non restreinte à la monte) et chaque consigne est expliquée car c'est un résultat logique (locomotion, physique du cheval, physique du cavalier etc).
Pour rien au monde je n'en changerai mais il faut tout de même faire attention aux propos de telles sommités car ils peuvent parfois faire des raccourcis sur certains points qui leurs parraissent tellement innés mais qui nous pauvres néophytes peuvent nous échapper. Ne pas hésiter à questionner pour bien maîtriser les tenants et aboutissants dans le contexte donné.

Pour rebondir sur les échanges, et désolée pour le hors sujet, quelques perceptions du monde de l'enseignement équestre aujourd'hui :
- quel que soit le diplôme, la qualité de l'enseignement tient avant tout de la personnalité et de l'attitude de l'enseignant
- l'instructorat (BEES2) n'est pas un gage de qualité : j'en ai un sous les yeux pour le club et à part être collé sur son tel, le + souvent être dans la tribune pour faire cours et non au milieu du manège, faire ses 10-15min d'égo en corrigeant/gueulant etc ... il s'étonne d'avoir de moins en moins de cavaliers
- je suis très perplexe sur le niveau equestre exigé aujourd'hui pour devenir moniteur et si j'ai bien compris un seul G7 suffit (CSO ou dressage ou etc), à l'époque du BEES1 il me semble que tous les G7 étaient le minimum requis (dressage, CSO, cross)
- je cotoie des stagiaires monitorat, très charmantes au demeurant, mais qui savent à peine longer, ne maîtrisent pas le matériel de base, remontent des filets à l'envers, ne sont pas proactives, etc
- je suis très heureuse que la monitrice de mes enfants soit de "l'ancienne école", très pédagogue avec un vrai niveau équestre, un vrai niveau de "savoir enseigner", de progression des enfants etc mais même si elle essaie de transmettre aux futurs monitrices, on ne peut que constater le fossé dans les connaissances, dans l'attitude et dans le plaisir du métier

J'en suis arrivée à me demander si le monde de l'équitation ne se dirige pas vers deux mondes :
- celui des cavaliers de club qui sont contraints aux nouveaux moniteurs qui s'apparentent + à des animateurs (je trouve certains BAFA ou grooms bien + compétents)
- celui des propriétaires qui peuvent faire appel à des coachs qui sont des cavaliers pros avec un "vrai" niveau équestre"

Tout ceci est un ressenti et j'espère me tromper car dans une volonté de démocratiser l'équitation, il me semble qu'on arrive progressivement vers une équitation à deux vitesses.

En conclusion, le seul conseil est "reste avec le coach avec lequel tu as le + de plaisir", nous ne sommes pas pros, c'est un loisir, on doit se faire plaisir, y aller avec envie.