Un article tellement juste et criant de vérité

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Bacchetti

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Un article tellement juste et criant de vérité
Posté le 26/01/2020 à 10h04

24 janvier, 17:56 ·
Comme tous les centre équestres j'ai reçu avant Noël un courrier du conseil des équidés "Mon cheval est mon partenaire" incitant à tous les professionnels de la filière équestre à s'unir contre les courants "animalistes, antispécistes et végan fasse auxquels ils peuvent se trouver isolés et démunis"
Que se passe t'il?... aurait-on quelque chose à se reprocher?
VOICI MA RÉPONSE: LETTRE OUVERTE: JE DÉNONCE!
A Monsieur Pierre Yves Pose, Président de la fédération Nationale des Conseils des Chevaux
Copies à Monsieur François Cazes, Président du conseil des Equidés d’Occitanie, Monsieur Serge Lecomte Président de la FFE, Monsieur Jacob Legros Président du CRE Occitanie, Monsieur Pierre Yves Castel, Président du CDE de l’Aude, Monsieur Jean-Roch Gaillet, directeur général de l’IFCE

Monsieur,
Dirigeante de centre équestre depuis 25 ans, BEES 2ème degré, forte d’une longue expérience d’enseignement, de pratique équestre sportive et de loisir, d’élevage, ma sensibilité à l’égard des chevaux n’a cessé d’évoluer. Je me sens rassurée par la mouvance actuelle en faveur du bien être animal et la recherche de pratiques respectueuses des besoins naturels du cheval, excluant toute forme de brutalité. Ces pratiques, outre qu’elles nous bonifient en tant qu’être humain, révèlent et magnifient l’extraordinaire potentiel offert par nos compagnons équins.
Quelle ne fut pas ma consternation en découvrant le courrier dont l’objet « Mon cheval est mon partenaire » m’avait pourtant provoqué une curiosité positive, mais…
Que se passe-t-il ? Que signifie cet te levée de boucliers ? Le monde du cheval comprend de multiples facettes et le voici soudain soudé : Aurions nous besoin de nous créer une identité pour affirmer notre amour du cheval ?
Ouvrons nos yeux et notre conscience. Aujourd’hui des outils scientifiques permettent d’identifier clairement les besoins fondamentaux des chevaux et de lire l’expression de leurs émotions (Cf. par exemple « cheval qui es tu ?» de Michel-Antoine Leblanc, Marie France Bouisson et Frédéric Chénu), il y a lieu plutôt que de lever des boucliers, d’entamer une véritable introspection et remise en question :
Les maltraitances manifestes vérolent notre profession, soit en totale consciente soit par ignorance mais toujours par appétit financier. Elles pervertissent cette magnifique valse inter-espèce que devrait représenter l’équitation et choquent les sensibilités externes à notre filière!
Passons en revue différents aspects du caléidoscope de notre profession :
Au niveau de nos structures équestres : Nos chevaux ont besoin d’espace, de bouger, d’une vie sociale, de manger environ 14 à 15h/ jour de l’herbe ou du foin. Combien d’écuries sont à l’opposé de ces besoins avec des chevaux cloîtrés au box menant une vie carcérale, sortis uniquement sous la selle de leur cavalier ou en longe, avec un régime alimentaire pauvre en fibres riche en céréales… ou pire encore attachés en stalle ?
Il y a des pays où une écurie ne peut pas s’implanter sans l’espace nécessaire à la mise en paddock des chevaux.
Au niveau sportif :
Que dire des courses ? De ces chevaux que dis-je ces poulains, débourrés à 18 mois entrainés dès 2 ans puis lancés vers des performances démesurées, dans un stress inouï, gavés de rations ultra énergétiques à base de céréales, bien sûr cloitrés au box. Ils sont de surcroit dans l’anti chambre de la mort puisque réformés entre 5 et 10 ans en moyenne, peu d’entre eux continueront une vie de cheval de selle ou de reproducteurs… la plupart, prématurément usés dans leur physique et cassés dans leur mental, partiront à l’abattoir.
Que dire des cycles classiques pour jeunes chevaux dont tout les professionnels depuis plus de 30 ans constatent que les vainqueurs ne sont pas parmi les chevaux retrouvés à haut niveau plus tard et que si on veut garder un cheval à long terme il vaut mieux éviter ce circuit (CSO : 135 à 6 ans)! Sa raison d’être est purement commerciale au détriment de l’avenir du cheval.
Que dire du dressage dont les champions, censés être les chevaux les mieux dressés du monde sont les plus stressés souvent incapables d’aller calmement à la remise des prix, ne parlons pas de promenade !
Des chevaux enfermés qui prennent la tête des classements, de la rolkur, des muserolles serrées interdites en Suisse ! (Cf. le livre de P. Karl « les dérives du dressage moderne »)
Que dire de ce qui se passe encore dans les écuries de valorisation, de l’usage démesuré des enrênements, des embouchures sévères, des tontes au tord-nez, du barrage des chevaux etc … sans revenir encore sur le mode de vie et d’alimentation !
Au niveau des clubs… Il faut d’abord parler de la formation : Comment est-il possible que l’éthologie scientifique, qui devrait être une discipline transversale à toutes les formations professionnelles, ne fasse pas partie du programme des BPJEPS ?
La fédération a introduit des modules dans les programmes des galops mais quelle hypocrisie: les enseignants n’en ont pas les connaissances mais se targuent souvent de les maitriser !
Je salue le nouveau label qualité « Bien être équin» mais ces critères ne devraient il pas être la norme courante ? A quand l’interdiction des stalles, des centres équestres sans paddocks ?
Je connais plusieurs structures renommées dont les poneys vivent entassés sur une dalle de béton sans litière parfois même sans abris ni ombre!
Le nombre d’heures de travail d’un équidé d’école n’est pas règlementé, les enrênements sont monnaie courante, et que dire des embouchures souvent inadaptées, honteusement douloureuses!
Le règlement des concours club autorise le releveur sans alliances et les épreuves de vitesse dès les indices 4, il est courant de voir en hiver des CSO club à plus de 300 partants sur une seule piste avec des épreuves à plus de 50 partants : Que font les législateurs ??? Les intérêts financiers de la FFE qui se nourrit du nombre d’engagements passeraient il avant la prétendue « pédagogie de la réussite » annoncée dans le règlement ?
Car la réalité est que les organisateurs enchainent les épreuves de vitesse avec, dans le meilleurs des cas, un unique changement de piste. Des équidés d’école galopent ventre à terre, en Pelham, pire en releveur, sans alliances, pour tenter de gratter un classement sous les hurlements des coachs. Des chevaux surdimensionnées sont vendus à des élèves dépassés, par des enseignants fiers de leur business et qui, faute de compétences techniques et (ou) de prendre le temps nécessaire à l’éducation du cheval comme du cavalier, les envoient enchainer 60 cm ventre à terre avec un « frein » efficace dans la bouche! Quelle belle image de l’équitation !
Pourtant ce n’est pas difficile de former un cheval, un poney, à enchainer proprement un parcours à 80 cm avec un cavalier sobre, un filet simple, muserolle desserrée !
Enfin faut-il parler de la fin de vie de nos équidés… Je n’aborderai pas la question de manger ou non de la chaire animale ni de l’élevage des chevaux d’embouche, qui sont un autre débat, mais mange t’on ses amis ? Nous parlons tous de notre amour du cheval, alors référons nous au « Petit Prince » : « Mais si tu m’apprivoises (…) Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé». Notre profession a t’elle jamais mis en place quelque procédé pour soutenir des actions en faveur de la retraite des chevaux d’école ? Que dire de l’hypocrisie des particuliers qui vendent leur vieux cheval, l’échangent chez un professionnel contre un plus jeune ? Même s’il est plus difficile qu’avant de faire abattre un cheval en raison du suivi médicamenteux, c’est très simple dans d’autre pays.
Mon débat ne se targue pas d’être exhaustif et je n’aurai malheureusement pas fait le tour de toutes les horreurs.
ET POURTANT : Quelle merveille que cet échange inter-espèce entre l’homme et le cheval, que de formidables personnes orchestrent de splendides ballets ! La liste en serait longue et dans des domaines variés...
Il y a une attirance grandissante du public pour découvrir cet animal si généreux, si beau, dans le respect mutuel et l’amour inconditionnel.
La domestication du cheval remonte à tant d’années de partage que nous héritons d’une puissante histoire et une riche culture sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. Eduquer un cheval comme éduquer un enfant peut se faire par des procédés autoritaires voire abusifs comme par des méthodes justes, cohérentes et valorisantes enrichies de compréhension mutuelle.
Alors c’est plutôt en interne qu’il faut lever le bouclier et offrir à ceux qui ne la connaissent pas la noble face de notre passion!
Dans l’œil de mon cheval je peux lire la peur, l’angoisse, la résignation, l’intérêt, l’attention, la joie, la paix…
Sans vouloir cautionner les excès de certains mouvements je les remercie néanmoins de pointer du doigt la triste hypocrisie d’une grande partie de notre filière. Je ne me sentirai solidaire de cette filière que le jour d’une remise en question profonde et honnête des pratiques :
En toute conscience, quel est le slogan le plus réaliste : « Mon cheval mon souffre douleur », « Mon cheval mon esclave », « Mon cheval mon jouet » ou« Mon cheval mon partenaire » ?
Avec mes meilleurs vœux de bonne année, recevez mes salutations distinguées,
Véronique Bouchet.

Ender

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Posté le 02/02/2020 à 14h02


tartine88 a écrit le 02/02/2020 à 13h54:
@peechy ça c'est encore un autre débat. Mais dire que non, jamais on mangera de cheval, les pauvres, alors qu'on mange à s'empiffrer du bébé de la vache... désolée pour la disonnance cognitive !


Tout dépend du regard que tu portes sur l'animal.

Ardennesacheval

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Posté le 02/02/2020 à 14h05

Et dans ce cas être cohérent en mangeant du cheval aussi bien que de la vache, du veau (bébé), du mouton, de l'agneau, du bœuf, du porc, du porcelet, du poulain, du chat ou du chien c'est un choix.
pas forcément, un Hindouiste te dira qu'il vaut mieux manger un éléphant que des mouches, car une vie = une vie donc 1 éléphant nourrit X dizaines de personne tandis que X dizaines de mouches nourrissent 1 seule personne pour 1 repas...

tu peux avoir des préférences gustatives

des contraintes de disponibilité : à la ferme la vache est proposée en colis, le porc au détail donc comme je mange peu de viande, j'achète de temps en temps du cochon, sinon le colis de vache dure trèès longtemps... même si c'est congelé et des morceaux variés j'aime autant prendre peu, au fur et à mesure.

des personnes ont aussi des contraintes religieuses, d'autres affectives (pas manger de chat ou cheval), pour eux c'est très cohérent,

normal on est humain, on ne mange pas que des molécules ou atomes ou particules de nourriture, on mange autant avec notre cerveau, contrairement à un lion, qui se fiche pas mal d'avaler du poulet de supermarché, du porc gascon AOC, du veau de batterie...

on est des êtres façonnés par notre culture et les criquets qui nous rebutent font le délice des Asiatiques...

Liteulorce

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Posté le 02/02/2020 à 17h47

erell29 une autre case: Mais le chat, il mange des souris, des souriceaux c'est horiible. une autre ? mon cheval mange des arbres en ce moment hors, ce sont des êtres vivants communicant. Pardon ce sont des arbres juveniles.

donc suçons des cailloux.

Édité par liteulorce le 02-02-2020 à 17h48



L.o.

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Posté le 02/02/2020 à 18h55

Nous sommes libres de nos choix alimentaires, nous pouvons en discuter, les argumenter, mais pas chercher à les imposer aux autres... ensuite on cherche effectivement à ce que notre nourriture soit produite de la meilleure façon possible: en France on trouve assez facilement des vaches à viande élevées en extérieur à l'herbe, certains producteurs de lait commencent à avoir des vaches nourrices pour les veaux... les solutions existent!

Pour ce qui est de la pérennité de l'équitation, j'avoue que la montée en puissance des mouvements animalistes m'inquiète un peu, car in fine c'est bien le fait de monter sur le cheval qui est remis en cause, quelle que soit la qualité de l'équitation pratiquée et des soins apportés aux chevaux par ailleurs ( respect de leurs besoins etc...)
Donc oui, faisons évoluer notre approche du cheval et de son bien être, progressons dans notre équitation, mais ne faisons pas le jeu de ceux qui veulent la voir disparaître...

Corbeau_bleu

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Posté le 02/02/2020 à 19h33

liteulorce Le chat n'a pas conscience que les souris sont des êtres vivants qui souffrent, il ne les comprend pas. Contrairement à eux, on voit (normalement...) quand un animal souffre ou à peur, on peux avoir de l'empathie pour eux, et des dilemmes moraux, contrairement au chat.

Et sérieusement : pour toi, une vache et un arbre c'est comparable ? Que tu coupes un arbre ou que tu décapites une vache, tu ressent la même chose, aucune empathie plus pour l'un que pour l'autre ? Si tu vois une vache blessée, tu crois qu'un arbre à qui on coupe une branche ressent la même chose ?
Aux dernières nouvelles, un arbre ne peut pas avoir peur ou souffrir, en tout cas pas comme nous. Donc bah oui, j'ai plus d'empathie et de compassion pour un animal qui peut ressentir les mêmes choses que moi, c'est pas du tout comparable

ça m'énerve vraiment ce genre de truc "si tu veux pas manger tel chose ça veut dire qu'il faut manger des cailloux ???", ça fait partie des remarques débiles qu'on reçoit quand certains apprennent qu'on ne mange pas de viande/produits animaux et c'est insupportable

Liteulorce

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Posté le 02/02/2020 à 21h19

aux dernieres nouvelles un arbre peut avoir peur puisqu'il va développer une amertume et ses voisins (en réaction au grignotage) , il peut se défendre en produisant de la seve (attaque de scolites) et rallentir sa vie en ralentissant sa respiration ,(conduit à la perte des feuilles en cas de sécheresse). Bien sur ce ne sont pas des animaux. Ce que je retiens c'est que tant que l'on ne s'identifie pas ,tout vat bien. Je suis rassuré. J'avais cru comprendre que c'était l'ordre naturel des choses qui était en cause.

Tartine88

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Posté le 03/02/2020 à 00h07

liteulorce la nuance... C'est la conscience. Les végétaux et une partie des mollusques ont des réactions physiologiques parce qu'ils sont vivants. Par contre, ils ne possèdent pas de conscience, donc n'ont pas de ressenti de douleur à proprement parlé. Par contre TOUS les éléments vivants communiquent entre eux.

Couagga

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Posté le 03/02/2020 à 00h27

bon...
Animaliste : qui défend l'idée des droits de l'animal, au même titre qu'il existe des droits de l'homme ou des droits de l'enfant.
Antispéciste : qui refuse la hiérarchisation des espèces, donc la distinction spécifique de l'espèce humaine des autres espèces. D'accord avec la différence des caractéristiques des espèces mais sans hiérarchisation de valeur.
Extrémiste : qui pousse son opinion a l'extrême, l'impose avec des méthodes extrêmes.

Donc, les animalistes et les antispécistes ne sont pas obligatoirement des extrémistes par définition. En revanche, si eux, ou tout autre personne convaincue à l'extrême de son opinion quelle qu'elle soit, adopte un comportement prosélytiste par la violence de sa parole ou de son action, alors oui, on pourrait le qualifier d’extrémiste antispéciste ou d’extrémiste animaliste ou extrémiste trucmachin.
C'est comme quand on utilise les seuls termes "protecteurs des animaux" pour parler de personnes au comportement extrême dans leur façon de protéger les animaux .

La radicalité de certaines actions ne préjugent pas que l'idée défendue le soit de la même façon extrême et condamnable par tout ceux qui y adhérent

Édité par couagga le 03-02-2020 à 00h28



Couagga

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Posté le 03/02/2020 à 00h30

liteulorce

si tu ne sais pas faire la différence entre une vache, une salade et un caillou, je crois qu'on ne peut plus rien pour toi

Couagga

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Posté le 03/02/2020 à 00h36

corbeau_bleu

l'empathie est observable chez nombre d'animaux. Pas forcément selon nos propres critères humains mais c'est bien là. Le chat domestique reste un carnivore chasseur. Il répond à ses besoins naturels car il n'est pas totalement dénaturé par sa domestication. D'ailleurs, c'était bien ce qu'on attendait de lui en se rapprochant de son espèce.

L'humain se prend pour un carnivore maintenant que l'accès à la viande est devenu d'une simplicité infantile. Mais si chacun devait réellement tuer sa merguez lui-même sans accessoire,ça en calmerait déjà plus d'un

Couagga

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Posté le 03/02/2020 à 00h45

corbeau_bleu


Citation :
ça m'énerve vraiment ce genre de truc "si tu veux pas manger tel chose ça veut dire qu'il faut manger des cailloux ???", ça fait partie des remarques débiles qu'on reçoit quand certains apprennent qu'on ne mange pas de viande/produits animaux et c'est insupportable


Toi aussi tu as remarqué comme ça occupe les dîners la présence d'une personne qui a modifié significativement son régime alimentaire ? C'est impressionnant. Les gens s'occupent plus du contenu de nos assiettes que nous des leur ou

Liteulorce

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Posté le 03/02/2020 à 03h43

tartine88 Pas si sure, pour la conscience, si je me réfaire à cette définition=La conscience est la capacité de se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l'on sait de soi, d'autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l'appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité Hors à-t-on jamais vu les arbres de nos forét enchevétrer leurs branches? Un chéne de plaine n'à pas le même profil que dans une forêt.

couagga la science bouge les lignes , l'opposition entre végétal et animal aussi, même si pour le bon mot :"je sais bien que certains vertébrés sont plus proche du mollusque." On à même découvert un Blob je crois, organisme simple capable de se déplacer (croitre) vers une ressource et rentrer en somnolence lorsque "déséché". un inclassable. par exemple il n'à pas de cerveau mais il est capable d'apprentissage...*


* cette derniere info doit nous redonner à elle seule le sourrir à tous, toutes.

Édité par liteulorce le 03-02-2020 à 03h51



Tartine88

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Posté le 03/02/2020 à 07h27

liteulorce
Le jour où une plante ou un arbre dira "je pense donc je suis", la science aura bien avancer. Pour le moment ce n'est pas le cas. La conscience de soi c'est avoir conscience d'être, donc d'avoir une identité propre et de s'inscrire dans le monde. De percevoir le passé comme le futur et de s'adapter au présent, de créer des relations sociales. Plus biologiquement il faut un cerveau avec deux hémisphères, un cortex prefrontal... Les plantes n' en n'ont pas

L.o.

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Posté le 03/02/2020 à 09h27

Ce post génère des questions et réflexions intéressantes, merci aux intervenants

couagga on peut jouer sur les mots, et je n'ai sans doute pas le bon vocabulaire, mais on ne peut pas nier qu'il y a une mouvance actuelle qui vise à placer les animaux au même niveau que les hommes, et à refuser toute domination de l'homme sur les animaux. Pas besoin de réfléchir longtemps pour voir que cela implique de ne plus monter sur le dos des chevaux et, je le répète, quels que soient les progrès que l'on pourrait faire dans notre approche de l'équitation.
Perso, ça m'inquiète...

Corbeau_bleu

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Posté le 03/02/2020 à 09h32

couagga C'est fou ces personnes qui se sentent obligées de faire des ""blagues"" et remarques débiles quand ils apprennent que quelqu'un mange pas de viande
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