Un article tellement juste et criant de vérité

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Bacchetti

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Un article tellement juste et criant de vérité
Posté le 26/01/2020 à 10h04

24 janvier, 17:56 ·
Comme tous les centre équestres j'ai reçu avant Noël un courrier du conseil des équidés "Mon cheval est mon partenaire" incitant à tous les professionnels de la filière équestre à s'unir contre les courants "animalistes, antispécistes et végan fasse auxquels ils peuvent se trouver isolés et démunis"
Que se passe t'il?... aurait-on quelque chose à se reprocher?
VOICI MA RÉPONSE: LETTRE OUVERTE: JE DÉNONCE!
A Monsieur Pierre Yves Pose, Président de la fédération Nationale des Conseils des Chevaux
Copies à Monsieur François Cazes, Président du conseil des Equidés d’Occitanie, Monsieur Serge Lecomte Président de la FFE, Monsieur Jacob Legros Président du CRE Occitanie, Monsieur Pierre Yves Castel, Président du CDE de l’Aude, Monsieur Jean-Roch Gaillet, directeur général de l’IFCE

Monsieur,
Dirigeante de centre équestre depuis 25 ans, BEES 2ème degré, forte d’une longue expérience d’enseignement, de pratique équestre sportive et de loisir, d’élevage, ma sensibilité à l’égard des chevaux n’a cessé d’évoluer. Je me sens rassurée par la mouvance actuelle en faveur du bien être animal et la recherche de pratiques respectueuses des besoins naturels du cheval, excluant toute forme de brutalité. Ces pratiques, outre qu’elles nous bonifient en tant qu’être humain, révèlent et magnifient l’extraordinaire potentiel offert par nos compagnons équins.
Quelle ne fut pas ma consternation en découvrant le courrier dont l’objet « Mon cheval est mon partenaire » m’avait pourtant provoqué une curiosité positive, mais…
Que se passe-t-il ? Que signifie cet te levée de boucliers ? Le monde du cheval comprend de multiples facettes et le voici soudain soudé : Aurions nous besoin de nous créer une identité pour affirmer notre amour du cheval ?
Ouvrons nos yeux et notre conscience. Aujourd’hui des outils scientifiques permettent d’identifier clairement les besoins fondamentaux des chevaux et de lire l’expression de leurs émotions (Cf. par exemple « cheval qui es tu ?» de Michel-Antoine Leblanc, Marie France Bouisson et Frédéric Chénu), il y a lieu plutôt que de lever des boucliers, d’entamer une véritable introspection et remise en question :
Les maltraitances manifestes vérolent notre profession, soit en totale consciente soit par ignorance mais toujours par appétit financier. Elles pervertissent cette magnifique valse inter-espèce que devrait représenter l’équitation et choquent les sensibilités externes à notre filière!
Passons en revue différents aspects du caléidoscope de notre profession :
Au niveau de nos structures équestres : Nos chevaux ont besoin d’espace, de bouger, d’une vie sociale, de manger environ 14 à 15h/ jour de l’herbe ou du foin. Combien d’écuries sont à l’opposé de ces besoins avec des chevaux cloîtrés au box menant une vie carcérale, sortis uniquement sous la selle de leur cavalier ou en longe, avec un régime alimentaire pauvre en fibres riche en céréales… ou pire encore attachés en stalle ?
Il y a des pays où une écurie ne peut pas s’implanter sans l’espace nécessaire à la mise en paddock des chevaux.
Au niveau sportif :
Que dire des courses ? De ces chevaux que dis-je ces poulains, débourrés à 18 mois entrainés dès 2 ans puis lancés vers des performances démesurées, dans un stress inouï, gavés de rations ultra énergétiques à base de céréales, bien sûr cloitrés au box. Ils sont de surcroit dans l’anti chambre de la mort puisque réformés entre 5 et 10 ans en moyenne, peu d’entre eux continueront une vie de cheval de selle ou de reproducteurs… la plupart, prématurément usés dans leur physique et cassés dans leur mental, partiront à l’abattoir.
Que dire des cycles classiques pour jeunes chevaux dont tout les professionnels depuis plus de 30 ans constatent que les vainqueurs ne sont pas parmi les chevaux retrouvés à haut niveau plus tard et que si on veut garder un cheval à long terme il vaut mieux éviter ce circuit (CSO : 135 à 6 ans)! Sa raison d’être est purement commerciale au détriment de l’avenir du cheval.
Que dire du dressage dont les champions, censés être les chevaux les mieux dressés du monde sont les plus stressés souvent incapables d’aller calmement à la remise des prix, ne parlons pas de promenade !
Des chevaux enfermés qui prennent la tête des classements, de la rolkur, des muserolles serrées interdites en Suisse ! (Cf. le livre de P. Karl « les dérives du dressage moderne »)
Que dire de ce qui se passe encore dans les écuries de valorisation, de l’usage démesuré des enrênements, des embouchures sévères, des tontes au tord-nez, du barrage des chevaux etc … sans revenir encore sur le mode de vie et d’alimentation !
Au niveau des clubs… Il faut d’abord parler de la formation : Comment est-il possible que l’éthologie scientifique, qui devrait être une discipline transversale à toutes les formations professionnelles, ne fasse pas partie du programme des BPJEPS ?
La fédération a introduit des modules dans les programmes des galops mais quelle hypocrisie: les enseignants n’en ont pas les connaissances mais se targuent souvent de les maitriser !
Je salue le nouveau label qualité « Bien être équin» mais ces critères ne devraient il pas être la norme courante ? A quand l’interdiction des stalles, des centres équestres sans paddocks ?
Je connais plusieurs structures renommées dont les poneys vivent entassés sur une dalle de béton sans litière parfois même sans abris ni ombre!
Le nombre d’heures de travail d’un équidé d’école n’est pas règlementé, les enrênements sont monnaie courante, et que dire des embouchures souvent inadaptées, honteusement douloureuses!
Le règlement des concours club autorise le releveur sans alliances et les épreuves de vitesse dès les indices 4, il est courant de voir en hiver des CSO club à plus de 300 partants sur une seule piste avec des épreuves à plus de 50 partants : Que font les législateurs ??? Les intérêts financiers de la FFE qui se nourrit du nombre d’engagements passeraient il avant la prétendue « pédagogie de la réussite » annoncée dans le règlement ?
Car la réalité est que les organisateurs enchainent les épreuves de vitesse avec, dans le meilleurs des cas, un unique changement de piste. Des équidés d’école galopent ventre à terre, en Pelham, pire en releveur, sans alliances, pour tenter de gratter un classement sous les hurlements des coachs. Des chevaux surdimensionnées sont vendus à des élèves dépassés, par des enseignants fiers de leur business et qui, faute de compétences techniques et (ou) de prendre le temps nécessaire à l’éducation du cheval comme du cavalier, les envoient enchainer 60 cm ventre à terre avec un « frein » efficace dans la bouche! Quelle belle image de l’équitation !
Pourtant ce n’est pas difficile de former un cheval, un poney, à enchainer proprement un parcours à 80 cm avec un cavalier sobre, un filet simple, muserolle desserrée !
Enfin faut-il parler de la fin de vie de nos équidés… Je n’aborderai pas la question de manger ou non de la chaire animale ni de l’élevage des chevaux d’embouche, qui sont un autre débat, mais mange t’on ses amis ? Nous parlons tous de notre amour du cheval, alors référons nous au « Petit Prince » : « Mais si tu m’apprivoises (…) Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé». Notre profession a t’elle jamais mis en place quelque procédé pour soutenir des actions en faveur de la retraite des chevaux d’école ? Que dire de l’hypocrisie des particuliers qui vendent leur vieux cheval, l’échangent chez un professionnel contre un plus jeune ? Même s’il est plus difficile qu’avant de faire abattre un cheval en raison du suivi médicamenteux, c’est très simple dans d’autre pays.
Mon débat ne se targue pas d’être exhaustif et je n’aurai malheureusement pas fait le tour de toutes les horreurs.
ET POURTANT : Quelle merveille que cet échange inter-espèce entre l’homme et le cheval, que de formidables personnes orchestrent de splendides ballets ! La liste en serait longue et dans des domaines variés...
Il y a une attirance grandissante du public pour découvrir cet animal si généreux, si beau, dans le respect mutuel et l’amour inconditionnel.
La domestication du cheval remonte à tant d’années de partage que nous héritons d’une puissante histoire et une riche culture sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. Eduquer un cheval comme éduquer un enfant peut se faire par des procédés autoritaires voire abusifs comme par des méthodes justes, cohérentes et valorisantes enrichies de compréhension mutuelle.
Alors c’est plutôt en interne qu’il faut lever le bouclier et offrir à ceux qui ne la connaissent pas la noble face de notre passion!
Dans l’œil de mon cheval je peux lire la peur, l’angoisse, la résignation, l’intérêt, l’attention, la joie, la paix…
Sans vouloir cautionner les excès de certains mouvements je les remercie néanmoins de pointer du doigt la triste hypocrisie d’une grande partie de notre filière. Je ne me sentirai solidaire de cette filière que le jour d’une remise en question profonde et honnête des pratiques :
En toute conscience, quel est le slogan le plus réaliste : « Mon cheval mon souffre douleur », « Mon cheval mon esclave », « Mon cheval mon jouet » ou« Mon cheval mon partenaire » ?
Avec mes meilleurs vœux de bonne année, recevez mes salutations distinguées,
Véronique Bouchet.

Badmonster

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Posté le 29/01/2020 à 11h35

Couagga je suis d'accord que chaque consommateur a sa part de responsabilité. Mais je ne trouve que ça devrait intervenir au niveau des lois aussi. Par exemple séparer les veaux de la mère dès la naissance, les enfermer dans des cages minuscules... ça ne devrait pas être autorisé. Parce que même si moi je ne consomme pas de lait, ça ne change rien au problème..

Argamelle

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Posté le 29/01/2020 à 11h40


liteulorce a écrit le 29/01/2020 à 09h58:

D'un cöté "scientifique ", biologique c'est à dire une fois qu'on à déposé l'ensemble de notre éducation de côté, On est ce que l'on mange, donc en mangeant son poteau, il deviens parti de nous même.


quand on parle espèce humaine, je crois que c'est la différence entre cannibalisme et anthropophagie :
le cannibalisme est un acte ritualisé avec une fonction bien précise, en particulier perpétuer le savoir et la sagesse de la personne décédée (chacun ses croyances après tout)

ça pourrait être le cas pour les animaux qu'on mange, mais si leur consommation est très ritualisée (cuisine et savoir vivre à table) l'animal en lui même, ce qu'il a été et n'est plus, n'est pas très souligné à notre époque

ça a été le cas, mais ce ne l'est plus

Mimidada

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Posté le 29/01/2020 à 11h43

liteulorce Euh, c'est un point de vue mais on envoie pas un partenaire se faire tuer avec souffrance, bin oui on sait que les conditions d'abatage à l'abattoir c'est pas vraiment çà ... hormis la notion de le manger.

Couagga

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Posté le 29/01/2020 à 17h08

liteulorce

ni l'un ni l'autre.
Chaque civilisation civilisée ^^ sait rendre hommage à l'enveloppe charnelle de ceux qui ont comptés une fois l'esprit disparu. Il y a même des civilisations qui savent encore prélever sobrement et rendre hommage à l'être vivant quelques secondes auparavant avant de s'en nourrir.

Soit on distingue l'usage rentable et intéressé de l'exploitation d'autrui et dans ce cas, on nomme un chat un chat en arrêtant de s'inventer un pseudo partenariat, soit on réalise être vraiment partenaire/ami de cet être et on lui autorise et confère les qualificatifs et l'attention qu'il se doit.

C'est ma vision des choses.
Personnellement, je suis soulagée de la multiplication et "démocratisation" relative des centres de crémation pour équidés. ça me soulage de savoir que je n'aurais pas à envoyer mes partenaires équines rejoindre un monceau morbide de corps réduits à l'état de matière pour alimenter divers industries. Car même en refusant le circuit de consommation de la viande à destination humaine, on n'évite pas l'alimentation animale, la transformation en colle et autres joyeusetés.

Couagga

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Posté le 29/01/2020 à 17h10

badmonster

soit le législateur est touché par la grâce et promulgue de genre de loi, soit le consommateur agit pour que la vente de viande de veau et le lait dégringole dans le marché en revendiquant pourquoi il boycote afin d'obliger le législateur à légiféré

perso, je pense que si ça passe pas par la porte, faut tenter par la fenêtre

Couagga

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Posté le 29/01/2020 à 17h16

indji

je ne reproche pas, il me semble avoir préciser quelque part : par inconscience ou ignorance
On apprend, on évolue. c'est le principe de progression d'une civilisation.

Il faut, parler, partager, enseigner, sensibiliser et agir à son niveau, à la mesure de ses moyens et de ses valeurs.
Tous le monde ne va évidemment pas dans le même sens en pensant être légitime. J'espère profondément que l'évolution ira dans le sens de l'empathie, du respect, de la sobriété. Pour moi l'important n'est pas obligatoirement de ne plus rien faire mais de faire bien et mieux.

Corbeau_bleu

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Posté le 29/01/2020 à 17h55

couagga Le problème c'est est-ce que prochainement il y aura assez peu de vente de viande de veau et de lait pour faire en sorte que ces pratiques s'arrêtent ? Moi j'y crois pas. Comme on en parlait sur le sujet sur le changement climatique, je ne crois pas que des pratiques puissent s'arrêter juste avec le boycott de clients.

Je pense qu'il n'y aura jamais (en tout cas, dans les 10-20ans), assez de personnes qui vont arrêter de consommer de la viande/oeufs/lait/plastique/essence/vêtements faits dans des mauvaises conditions (produit au choix) pour faire en sorte que les entreprises soient obligés de changer leurs pratiques. Si on veut que quelque chose s'arrête, il faut qu'il y ait une loi qui oblige les entreprises à changer les pratiques.

Un bon exemple je trouve : les corridas, apparemment la majorité de la population est contre ça et pourtant ça continue encore, puisqu'il n'y a rien qui l'interdit (mais c'est vrai que c'est un peu différent c'est pas un produit qu'on consomme)

Badmonster

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Posté le 29/01/2020 à 18h22

couagga je suis d'accord mais même je trouve ça ignoble que de base il y ait des lois qui autorisent ce qu'il se passe actuellement. Et que les lois pour améliorer les choses... mais bon, le duo Lobby et Rentabilité a plus de poids que notre pack de lait en moins.
Mais ça me gonfle.

Couagga

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Posté le 29/01/2020 à 20h08

corbeau_bleu


Perso je n'ai aucune certitude. Chacun fait en son âme et conscience. On peut partir du principe que c'est mort et après moi le déluge, ou peu importe au moins j'essaye d'être en accord avec mes valeurs, ou on y croit, ou pas...

Y parait que ça commence à faire mal du côté des filières viandes et lait, je ne sais aps si c'est vrai mais si ça l'est je l'espère comme une opportunité... Quand on est passé du minitel à internet personne n'a crié au scandale pour les pauvres gens qui fabriquaient des minitels Ils ont fabriqués autre chose Les métiers changent, évoluent, disparaissent... L'enjeu c'est de mieux accompagner ces changements pour ne pas résister bêtement à des évolutions positives. C'est pas toujours évident mais je crois qu'il faut arriver à avoir une vision plus globale et à long terme que sur sa seule vie personnelle ou sa génération.

Après quelle posture on adopte face à ça... c'est un questionnement très personnel.

Couagga

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Posté le 29/01/2020 à 20h12

badmonster

ton pack de lait ne vaut effectivement pas grand chose. Mais quelques millions de pack de lait ça commence à parler....
Il faut à mon sens essayer d'observer l'effet boule de neige qui peut se produire dans le temps.
C'est exactement le même processus qu'un "effet de mode" mais en sens inverse, reposant sur une réflexion personnel et transmissible et s'inscrivant dans la durée car collectif et spontané.
ça va moins vite mais ça peut faire plus mal...

Frison78

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Posté le 29/01/2020 à 20h30


couagga a écrit le 29/01/2020 à 20h08:
Quand on est passé du minitel à internet personne n'a crié au scandale pour les pauvres gens qui fabriquaient des minitels Ils ont fabriqués autre chose Les métiers changent, évoluent, disparaissent....



Tout à fait
Quand une entreprise ferme, quand on décide pour raison économique de se séparer d'employés, quand un métier qui touche peu de monde ou que les clients se font rares parce que les modes et les pratiques changent, quand des professions sont remplacées par des machines on n'a aucune pitié pour les gens que ça laissent sur le carreau.
On leur dit de faire autre chose, qu'ils n'ont qu'à évoluer avec leur temps, qu'il faut se reconvertir (c'est la grande mode).....
Et quand j'entends qu'ils faut laisser les agriculteurs utiliser des pesticides et ne pas leur demander de faire trop d'effort pour réduire l'empoisonnement à petit feu des consommateurs pour qu'ils gardent leur rendement....Qu'on ne devrait pas empêcher les gens du cirques exploiter les animaux sauvages parce que c'est leur gagne pain, etc...etc...etc....
Il y a deux poids deux mesures!
C'est révoltant.
Et dans l'équitation c'est pareil, par souci de faire toujours plus d'argent il y a beaucoup trop de choses qui ne vont pas.
La course à la place dans les centres équestres urbain, pour avoir plus de chevaux il y a encore des stalles, des stabulations surchargées de poneys, des poneys à peine débourrés en cours débutants, des poneys âgés qui font encore trop d'heures, qui font de l'obstacles. Il y a trop de concours dans l'année, trop de temps passé dans les camions (parfois ils voyagent sellés pour aller plus vite....), trop de tour sont autorisés par jour et par cheval en compétition club etc etc etc....
Si on pouvait revenir sur tout ça, même la filière gagne moins d'argent, elle gagnerait surement plus en terme d'image. Parce que là elle en prend un sacré coup et de toute façon on perd des cavaliers, on perd des licences et la dégringolade ne fait que commencer.
Surtout avec des courriers pareil qui en disent long sur le traitement de la question par la filière.
S'ils prennent cette direction là, à savoir d'opposer ceux qui en vivent de ceux qui veulent que l'on arrête de monter à cheval, c'est laisser entendre et mettre en avant que ceux qui en vivent ne souhaitent pas le bien-être des chevaux ou qu'ils se trompent sur ce qu'est le bien-être.
C'est montrer que la filière ne reviendra pas sur ses pratiques et ne progressera pas ou pas assez dans le bon sens.
Pourtant il y a de la marge...Des progrès on peut encore largement en faire pour faire mieux tout en continuant de monter à cheval.

Corbeau_bleu

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Posté le 29/01/2020 à 22h24

couagga Je ne plains pas du tout les agriculteurs qui devront se reconvertir si ils ne peuvent plus "produire" du lait, au contraire je trouverais ça bien que ces pratiques soient interdites (ou au moins modifiées)

Aurore63450

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Posté le 30/01/2020 à 06h23

J'ai aussi découvert ça traînant sur FB, il y a à peu près... 4/5 jours. J'ai cru que la lettre envoyée aux CE était une mauvaise blague... mais non, du tout. J'ai été la lire et ils me font rire à se contredire :
"les utilisateurs d'équidés", on avait pas dit que le cheval était notre partenaire ? On utilise notre partenaire ?
Puis après un argument économique pitoyable...
Finalement s'en est presque une déclaration de guerre pour ceux qui prônent le bien-être du cheval. Attention, ils sont méchants ces gens-là...

On est aussi plusieurs sur Instagram à avoir publié notre réaction !

Bref, bien contente qu'on soit plein à réagir !

Édité par aurore63450 le 30-01-2020 à 06h26



Cherchour

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Posté le 30/01/2020 à 08h17

corbeau_bleu je pense qu’il y a quand même une dynamique :
- de gens qu’il s´orientent vers des pratiques végéquelquechose et donc ne mangent plus du tout certains aliments
- de gens qui réduisent leur consommation de viande, produits laitiers et s’orientent vers de la vente directe/bio ...
- de gens qui ne réduisent pas forcément mais changent leurs habitudes d’achat pour s’orienter également vers des modes de production moins industriels

Sans compter que niveau légumes il y a aussi une prise de conscience pour acheter de saison, local ...

Je ne sais pas combien nous sommes en tout.
Mais je me souviens d’une pub sur le régime « flexitarien » qui encourageait à manger de la viande 3/4 fois par semaine, à mon avis ces changements de mode alimentaires ne sont pas étrangers à ce type de pub

Styxs

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Posté le 30/01/2020 à 09h00

Je comprend tout à fait la démarche de cette lettre.

Personnellement j'ai des lévriers , que je fais courir , jusque là bon rien d'anormal.

Sauf que des pseudo protecteurs des animaux , ont fait l'amalgame entre course pro irlande / grande bretagne et course " pvl" et racing que l'on connait en FRANCE.

Bref, de facto après pression ( mais surtout parce que niveau fiscalité ça n'arrangeait pas la FRANCE) les courses à Paris Mutuel ont disparu , et nous avons eu droit nous aussi à notre lettre qui je l'accorde et bien mieux que celle là.

Réponses aux diffamations proférées par des associations de lévriers et autres excités de la bien-pensance animale
25 janvier 2020


Citation :
Les propriétaires de lévriers, et particulièrement de lévriers de course, sont régulièrement agressés sur les réseaux sociaux ou interpelés lors de leurs promenades avec leurs lévriers, par des bien pensants de la protection animale persuadés (parce que la plupart des associations de lévriers leur ont dit), que tout propriétaire de lévrier est forcément un exploiteur maltraitant. Nous invitons tous ceux qui préfèrent se faire leur propre opinion plutôt que gober bêtement les salades qu'on leur raconte, à venir voir sur nos terrains ce qu'il en est réellement avec les lévriers de course en France. Voici un échantillon des propos insultants les plus fréquents.

"Vous exploitez vos lévriers et vous faites du fric sur leur dos"

En France les courses de lévriers sont un loisir animé par des bénévoles. Ce loisir est très coûteux en raison de la rareté des cynodromes et des courses qui multiplient les déplacements sur de longues distances pour les propriétaires, et en raison des soins apportés aux lévriers qui sont des athlètes de haut niveau (nutrition, ostéopathie, suivi vétérinaire pointu).
Les épreuves nationales sur cynodrome et poursuite à vue sur leurre sont des activités cynophiles de la Société Centrale Canine au même titre que l'agility, l'obéissance, le travail à l'eau, le pistage, les épreuves pour chiens de troupeau etc...
Il y avait également quelques réunions de courses de lévriers à pari mutuel en France, où le parieur jouait 2 euros pour en gagner 5, et le propriétaire du lévrier gagnant empochait 8 euros, le début de la fortune!! Le pari mutuel sur les courses de lévriers ne sera plus autorisé par l'Etat à partir de 2020, en raison des trop faibles recettes fiscales générées par ce loisir. S'il se faisait tant de fric sur le dos des lévriers, l'Etat n'aurait pas tué la poule aux oeufs d'or!

"Vous ne pouvez pas leur foutre la paix et les laisser tranquille sur un canapé?"

Tous les chiens quelle que soit leur race ont besoin d'activité physique et ludique pour leur équilibre et leur bien-être. Certaines races aiment obéir, sauter, nager, flairer...
Les lévriers, eux, aiment poursuivre et courir.
Ils chassent à vue aux côtés des hommes depuis 20 000 ans, et comme leur activité favorite leur est interdite en France depuis 1844, on leur a trouvé l'activité de poursuite d'un leurre pour assouvir leur besoin atavique de courir et de poursuivre un hypothétique gibier.
Les lévriers adorent les canapés, mais avant tout leur bonheur et leur bien-être c'est courir.

Pourquoi vous ne les faites pas courir dans la forêt?

Un lévrier est un chien de chasse, son obéissance est très aléatoire et il sera incontrôlable derrière un gibier.
Un lévrier peut couvrir 1 kilomètre en une minute, avant de se rendre compte de sa disparition il est déjà loin et hors de portée.
Non seulement cela est très dangereux, le chien pouvant provoquer un accident en traversant une route, mais surtout cela est interdit à double titre, d'une part l'interdiction de chasse des lévriers, d'autres part l'interdiction de la divagation.
Par ailleurs les lévriers très rapides peuvent se blesser gravement lors de courses folles en forêt, en tombant dans un trou, en percutant un arbre, en s'empalant sur une branche, en passant sous une voiture... Quant aux promenades en laisse, elles sont très insuffisantes pour permettre à un lévrier d'assouvir son besoin d'activité physique.
Il est fort heureux que les clubs de lévriers existent pour leur permettre de se défouler en toute sécurité et dans le respect de la législation.

"Moi mon lévrier court dans mon jardin et il est très heureux"

Certes un lévrier peut prendre du plaisir à courir sans but dans un jardin (ou plutôt derrière le chat du voisin dont la peau ne vaudra pas cher s'il est rattrapé...), à condition que le terrain soit suffisamment grand pour développer sa pointe de vitesse (plusieurs milliers de m2), et il sera très heureux s'il a également des promenades lui permettant de sortir de son jardin qu'il connaît par coeur et de flairer les odeurs. Mais il ne connaîtra pas cette jouissance suprême qu'expriment les lévriers quand ils attrapent en premier le leurre après une course endiablée, le regard exorbité, les oreilles en bataille. On ne voit cette expression béate sur leur visage que lors des courses ou de la poursuite d'un gibier (ou du chat du voisin...), qui est, rappelons-le, interdite en France.
On n'oblige personne à faire plaisir à son lévrier, mais on ne tolère pas qu'on nous empêche de faire plaisir aux nôtres.

"Vous les battez et les affamez pour les forcer à courir"

C'est bien mal connaître les animaux, les chiens et les lévriers que d'affirmer une telle idiotie. Rien, RIEN ne pourra forcer un chien qui n'a pas envie de courir, faut-il rappeler que le lévrier est seul avec lui-même sur la piste, il n'a ni collier, ni laisse, pas de maître à côté de lui pour proposer une friandise ou le gronder s'il fait bien ou mal, un lévrier pratiquant la course est libre comme l'air et il ne fait que ce qu'il a envie! Seule l'aptitude naturelle du chien s'exprime, et le propriétaire ne peut pas faire grand chose quand le lévrier préfère bousculer ses adversaires plutôt que les doubler ou qu'il ne veut pas courir parce que ça ne l'intéresse pas. Car ils ne sont pas stupides et savent bien qu'ils courent derrière un bout de plastique et pas un lapin, certains ne se prennent pas au jeu et préfèrent le vrai gibier.
De même certains chiens courent après la balle, d'autres non, et ce n'est pas en les battant ou en les affamant qu'ils courront mieux derrière la balle!
Mais alors n'est-ce pas une maltraitance de faire courir un chien derrière une balle? Il faudrait étudier la question et envisager d'interdire la vente de cet instrument de torture.

"La poursuite à vue sur leurre c'est bien car les lévriers s'amusent, par contre le racing c'est de la maltraitance"

Il n'y a aucune différence sur l'aptitude naturelle mise en oeuvre (l'aptitude à la poursuite) lors du racing ou de la poursuite à vue sur leurre. En racing on recherche la vitesse pure et l'intelligence de course du lévrier pour doubler ses adversaires, en poursuite à vue sur leurre c'est une combinaison de plusieurs qualités subjectives car soumises au jugement humain : adresse, résistance, ardeur, vitesse... Dans les deux cas le lévrier prend du plaisir, car si ça n'est pas le cas il refuse tout simplement de courir!
De nombreux lévriers pratiquent indifféremment les deux disciplines, certains préfèrent le racing, d'autres préfèrent la poursuite à vue sur leurre. Les grandes races de lévriers qui n'ont pas été spécifiquement sélectionnée sur le racing comme le whippet ou le greyhound, préfèrent souvent la poursuite à vue sur leurre qui se pratique dans un espace ouvert avec un leurre qui change de trajectoire, ce qui est plus ludique. A l'inverse la poursuite à vue sur leurre n'est pas du tout adaptée aux plus rapides des whippets et greyhounds en raison des changements brusques de direction qui sont difficiles et dangereux à très grande vitesse.

"Vos lévriers sont si maigres, vous ne les nourrissez pas pour économiser de l'argent"

Un chien en bonne santé est un chien sans gras inutile, quelle que soit la race. Parmi toutes les races de chiens, les lévriers sont les chiens ayant le moins de masse graisseuse du fait de leur morphologie longiligne et de leur fonction depuis la nuit des temps (la chasse à vue et la course).
Il ne faut pas confondre un chien maigre qui est en parfaite santé et un chien émacié en état de misère physiologique. Sur un lévrier il est normal de voir les côtes et plusieurs apophyses épineuses, voire les épines iliaques selon la race de lévrier. Rien n'est plus triste et disgracieux qu'un lévrier ressemblant à une saucisse. Les lévriers de course reçoivent une nourriture particulièrement étudiée et de qualité pour une condition physique optimale.
L'ironie veut que les personnes faisant ce genre de remarques sur le physique de nos lévriers, sont souvent accompagnées par un labrador obèse, boiteux et à bout de souffle...

"Pauvres lévriers ils sont muselés"

La muselière est un ustensile incontournable de sécurité pour le lévrier de course au même titre que le casque pour un motard.
Le lévrier poursuit un leurre entrainé à grande vitesse par un moteur, et passant dans des poulies pour la discipline de la poursuite à vue sur leurre ; toute prise au vol de ce leurre avant son arrêt pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité et la santé du lévrier.
De plus lors des courses à plusieurs lévriers, les coups de dents ne sont pas rares dans l'excitation lors de la prise du leurre.
Les lévriers ne sont nullement gênés par cet accessoire dont ils ont l'habitude et qui est adapté pour leur permettre d'ouvrir la bouche pendant la course. La muselière est pour eux synonyme de leur activité favorite, et ils sont très en joie dès qu'ils la voient.

"Pauvres lévriers, ils sont dans des cages dans les voitures"

Le transport des chiens en cage en voiture est avant tout une question de sécurité. Cela évite que le conducteur soit distrait par le comportement du chien dans la voiture (obligation règlementaire), et empêche la fuite du chien en cas d'accident.
La cage est un endroit sécurisant et confortable pour le chien qui pourra s'y reposer lors des longues journées de déplacement et de courses. De plus la cage permet d'ouvrir totalement les portes et fenêtres de la voiture lorsqu'il fait chaud.
Un lévrier enfermé dans une voiture sans cage aura trop chaud, toute ouverture de vitre même minime étant impossible si on ne veut pas voir un lévrier contorsionniste et impatient de courir s'échapper sur la piste, ce qui est extrêmement dangereux. A défaut de pouvoir sortir pour aller courir, il refera totalement la décoration intérieure du véhicule pour tromper son impatience.
La cage est donc un élément de sécurité et de confort indispensable pour le chien.

"Faire courir un lévrier le rend agressif, et dangereux pour les petits animaux"

Peut-être est-ce la muselière qui conduit des personnes simples d'esprit à faire ce raccourci? Un lévrier de course est un lévrier choyé qui bénéficie de beaucoup d'attention et de nombreuses promenades en plus de son activité de course qui le remplit de bien-être ; c'est donc un chien équilibré qui a très peu de probabilité de devenir agressif.
Concernant la prédation sur les petits animaux, c'est une problématique de sociabilisation du chien à ces petits animaux dès son plus jeune âge. Les lévriers de course sortent beaucoup et ont l'occasion de voir très jeunes toutes sortes de chiens petits et grands. Un lévrier habitué au chat de la maison et correctement éduqué vivra en parfaite harmonie avec lui et fait bien la différence entre un leurre et son chat! Par contre tous les lévriers, qu'ils pratiquent ou non la course, poursuivront avec assiduité les chats traversant leur jardin, et il y a des lévriers tueurs de chats aussi bien chez les lévriers qui courent que parmi ceux qui ne courent pas.
Les lévriers sont sélectionnés sur leur aptitude à la poursuite et à la chasse depuis 20 000 ans, si cela ne plaît pas il faut changer de race de chien.

Pourquoi vous achetez un chiot chez un éleveur qui se fait du fric sur le dos de ses chiens alors qu'il y en a tant à sauver en Espagne?

La démarche d'adoption d'un chien en refuge et d'achat d'un chien inscrit à un livre des origines auprès d'un éleveur sont deux démarches totalement différentes, et compatibles (de nombreux propriétaires de lévriers de courses ont également un chien récupéré ou adopté en refuge). L'élevage a pour but la sélection et l'amélioration des races de chiens, et la préservation de la race lorsque celle-ci a un effectif faible ; l'adoption consiste à redonner une maison à un chien qui n'en a pas.
Les éleveurs de lévriers ne vivent pas de leur activité d'élevage et ne se font pas de fric sur le dos de leurs chiens. Les 13 races de lévriers ne sont pas des races "à la mode", ils se vendent mal et peu cher, et la plupart des éleveurs de lévriers sont très exigeant sur les futurs propriétaires et gardent régulièrement des chiots sur les bras. L'éleveur a dépensé beaucoup d'argent pour valoriser sa chienne en exposition de beauté et en compétition de travail, et a parfois traversé l'Europe pour une saillie d'un étalon (qui ne marche pas toujours du premier coup). Il s'agit la plupart du temps d'élevage-passion très coûteux, la seule satisfaction de l'éleveur étant de voir perdurer sa lignée et de voir ses bébés dans de bonnes familles, et s'ils sont performant en course ou en exposition c'est la cerise sur le gâteau.
Il y a beaucoup de chiens à sauver en Espagne, mais moins qu'en France championne d'Europe de l'abandon avec ses 100 000 animaux jetés annuellement.

"Quand ils ne courent plus, vous les abandonnez ou vous les tuez"

Il suffirait d'une simple visite dans un club de lévriers pour se rendre compte combien cette accusation est écoeurante et stupide.
La plupart des propriétaires ont bien plus de lévriers qui ne courent pas que de lévriers qui courent, car il y a les papys et mamies retraités, les malades, les boiteux et ceux qui n'ont jamais voulu courir.
Combien y a-t-il de lévriers de course abandonnés dans les SPA françaises? Vous pouvez toutes les écumer, il n'y en a AUCUN.
Et vous pensez qu'en France on peut amener régulièrement des lévriers chez le vétérinaire pour les faire euthanasier parce qu'ils ne gagnent pas en course?
A moins que les propriétaires de lévrier ne les achèvent à coup de pelle, après tout ne sont-t-ils pas tous des tortionnaires exploitant leurs lévriers pour de l'argent.

Vous comprendrez qu'après avoir essuyé autant de réflexions plus stupides et ignobles les unes que les autres concernant nos lévriers qui sont la prunelle de nos yeux, on soit un peu susceptibles sur la question.
Néanmoins toute personne souhaitant se renseigner sur les courses de lévriers en France sera la bienvenue sur notre terrain et sur nos compétitions.
Mais contre les doctrinaires intégristes et ignares qui veulent nuire à nos lévriers, ça sera la guerre.


Quelques réflexions pour la route :

La Société Protectrice des Animaux a 62 refuges en France. Il y a plus de 70 associations de lévriers en France. Il n'y a pas un problème?? Et combien d'associations pour les centaines de milliers de chiens errants et maltraités dans les départements d'Outre Mer français?
Le profil des galgos proposés à l'adoption en France par de nombreuses associations de lévriers a évolué, autrefois malheureux réformés âgés, blessés ou traumatisés, aujourd'hui de jeunes et beaux galgos bien dans leur tête, voire des chiots. Adapter son offre à la demande du client c'est du commerce ou du sauvetage? Qui se fait du fric sur le dos des lévriers?
La France est la championne d'Europe des abandons avec 100 000 abandons par an. Ne doit-on pas balayer devant sa porte avant d'aller faire la morale aux pays étrangers?
Les "protecteurs des animaux" n'ont de cesse d'attaquer les personnes passionnées pratiquant une activité sportive avec leur chien, ainsi que les personnes souffrant de handicap qui "exploitent" leur chien d'assistance ; mais qui achète stupidement un chiot dans une animalerie pour faire plaisir au petit dernier? Qui laisse son chien mourir d'ennui au fond d'un jardin? Qui l'abandonne pour les vacances ou à cause du divorce ou du déménagement? Qui laisse le chien devenir le souffre-douleur des enfants avant de l'euthanasier parce qu'il a grogné? Qui laisse reproduire sa chienne avec le corniaud du voisin pour donner les chiots à qui veut ou les jeter par dessus le portail de la SPA? Qui est responsable de la souffrance animale en France?
Certainement pas les propriétaires de lévriers de course.
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Un article tellement juste et criant de vérité
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