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Sondage : qui rachèterait un cheval?
Posté le 13/02/2020 à 09h49
quavale
Posté le 13/02/2020 à 09h49
J ai eu la chance d avoir ma première jument à 15 ans, elle en avait 5, elle m a tout appris que ce soit dans le domaine équestre ou pour aller au bout des choses de la vie de tous les jours, ça m a poussé en avant, car je savais qu' un jour ce serait à moi de l assumer financièrement. Quand elle a eu 14 ans, elle m a fait la joie de m offrir une belle pouliche, ça été difficile de quitter ma vieille pour former sa fille, elles étaient dans deux pensions différentes, c était vraiment la galère, ma vieille qui pouvait toujours travailler était clairement en retraite forcée je la voyais peu je culpabilisais beaucoup, elle ne semblait pourtant pas s en porter plus mal. Quand j ai terminé mes études et commencé à travailler, j ai pu les réunir dans la même pension et profiter davantage de ma vieille pendant quelques années puis elle est partie prématurément. C était vraiment plus facile à gérer de n en avoir qu' une. Au bout de quelques années, quand je suis devenue maman c est devenu vraiment compliqué de trouver du temps plusieurs fois par semaine, j ai trouvé des cavalieres sympathiques pour la sortir aussi, à cette époque ça aurait été plus rentable de juste prendre un cours hebdomadaire ou une dp, mais c est compliqué quand on l habitude d avoir le sien.
Actuellement j attends un deuxième enfant, ma jument pour des raisons de santé a dû prendre une retraite anticipée à 16 ans, elle actuellement dans une pension retraite où elle semble très bien. Mais ce lien privilégié me manque énormément, du coup j envisage de prendre un poulain, car avec deux enfants en bas âge, un travail à plein temps avec de la route pour y aller, une maison, un mari, des animaux domestiques, ce serait vraiment utopique d imaginer pouvoir se consacrer régulièrement et sérieusement ( j ai à coeur de progresser et de sortir un peu en concours, faire des stages...), déjà tenté pendant quelques années mais trop compliqué au niveau familial et dans l organisation du quotidien.
J ai donc revu mes objectifs à la baisse, accepté que pendant quelques années je serai plus maman que cavalière (ah ne me jugez pas), mais impossible de faire sans équidé, du coup l option poulain me semble un bon compromis (je précise qu' il ne sera pas à moi avant un an et demi n étant même pas encore conçu), à compléter par des cours voir une dp, en attendant, tout en continuant d aller voir ma jument pour la papouiller. Je suis lucide, si j y arrive au moins une fois par semaine je serais déjà très contente.
Aujourd'hui je veux aussi profiter de ma famille et pouvoir partir un minimum en vacances ou faire des sorties, donc préserver un budget pour ça. Ce n'est pas facile d équilibrer passion et famille...
Je dis souvent que le cheval est pour beaucoup d entre nous non seulement une passion mais une addiction!