Violences et abus sexuels dans l'équitation

pour avoir été victime dun viol gris, on en parle peu car sujet tabou.

mon viol ne sait pas déroulé dans le cadre du milieu équestre.
mais dans le milieu pro, celui de l'animation.

je n'ai pas porté plainte car sa aurait été parole contre parole .

ce gentil mec ma fait passé pour la fille facile qui couche facilement auprès de mes collègues et direction.


mon viol s'appelle un viol gris car il ny a pas eu de violence,jai juste dis non

non=pas de consentement = viol

j'ai aussi connu des hommes victimes de violence mais ils en parlent pas car honte, honte de ne pas être l'homme fort qui est un protecteur

Absolument pas ! Dans mes études de sociologie, avec un groupe de travail on avait pour thème la famille, on a choisi l'homme battu. Quand on a annoncé qu'on ferait les violences conjugales on a eu "encore la femme battue..." on dit non l'homme battu ! Ca les a étonné, se demandant même si on allait trouver des information sur ce sujet (c'était y a 10 ans). Et bah quand on cherche, c'est fou le nombre de forums pour homme battu, des plaintes, des témoignages. On avait lu des livres de sociologues sur le sujet, on avait fait le tour de ces forums et un homme battu a accepté de témoigner anonymement (sous son speudo) pour nous en dire plus.
Alors oui on est d'accord les femmes restent très majoritairement victimes des violences conjugales mais les 3% existent et ces 3% méritent aussi d'être reconnus comme des victimes.

Who la justice considère qu'une gamine de 11 ans peut être consentante? Mais dans quel monde on vit? Ça me laisse sans voix.

J'ai aussi entendu beaucoup trop d'histoire des violences physiques et sexuelles dans le milieu malheureusement. Je pense que c'est une très bonne initiative.

J’ai aussi eu le cas, mais le mono n’a pas pu arriver à ses fins.

Il avait pensé que « vu mon habillement et ma façon de lui parler » j’avais envie d’aller plus loin.
Mon habillement, c’était une tenue classique d’équitation avec un débardeur (je sais qu’il ne faut pas, mais sous 30 degrés on s’économise ).

On avait un écart d’âge de 12 ans, il m’a pris à part en cours particulier pour des attouchements... et il s’est pris la semelle de ma botte dans le torse.

Je n’ai jamais rien dit, mais des campagnes comme ça font réfléchir.


Alors à tout le monde, parlez autant que vous pouvez

Les hommes battus par leurs compagne ou aussi les violences psychologiques oui.
Par contre il y a aussi malheureusement les abus sexuels sur des garçons / ado par d'autres hommes. (Attention je ne dis pas que les femmes qui abusent de jeunes filles / jeunes garçons n'existent pas).

Malheureusement personne n'est à l'abris donc parlons en et ne tolerons plus ces comportements.

Je ne suis pas bcp plus âgée qu'elles mais quand je vois des nénettes se faire alpaguer / insulter dans le tram ou dans la rue ou quoi ben je prends leur défense. J'aurais aimé qu'on m'aide quand ça m'arrivait plutôt que tous ces adultes fassent semblant de ne rien entendre / rien voir.

llyod33

Peu importe la tenue vestimentaire, la façon de parler, l'attitude, un homme ne doit jamais imposer par la force ou la contrainte ( manipulation, promesses, chantage... ) un acte sans qu'il soit consenti.

Et encore plus vis à vis d'un enfant, jeune....
Faut être attentif et repérer ce genre de dérapages et intervenir.

ça me révolte chaque fois que j'entends, elles l'ont bien cherché c'est encore leur faute et l'autre

aigue_marine
Si je l’avais « allumé » je m’en serais davantage voulu, mais ce n’était clairement pas le cas.
J’avais 17 ans, donc un plus vraiment très jeune mais quand même...

Il était clairement manipulateur, il m’a dit qu’il fallait que je vienne pour qu’il me montre comment bien me positionner au trot assis parce que soi disant je ne le faisais pas assez de façon décontractée (alors qu’on était dans la même équipe fédérale, donc de là à tout m’apprendre, il ne faut pas se foutre de moi, mais je ne l’ai compris que trop tard).

Et puis tranquillement, à cheval, il commence par des massages, jusqu’à qu’il touche mon intimité et mes réflexes ont heureusement repris le dessus.

Je crois que je ne suis jamais partie aussi vite d’un endroit (craignant de se retrouver seule) mais il est revenu pour s’excuser... Tu parles.

Je m’en veux de ne pas l’avoir dénoncé et de ne pas le dénoncer à l’heure actuelle, mais ce n’est pas simple.

Si il n’est pas capable de se tenir, il ne va pas vers cette profession, mais non personne ne l’a cherché à lui...

Et il continue son business tranquillement, j’espère avoir été la seule victime.

Au moins dénoncer ces personnes anonymement ça pourrait être un grand pas selon moi.
Parce que, comme toute victime, on a l’impression que c’est sa faute.


Édit : erreur de compte pour le premier message, ce n’est pas mon compte mais celui de ma sœur qui l’a laissé connecté et je n’ai pas fait attention

J’ai également fait beaucoup de patinage artistique et de gymnastique, et ce sont comme il été dit plus haut des sports où l’on voit plutôt notre corps et où il faut faire preuve de tact pour ne pas aller trop loin.

Alors en plus quand on l’utilise de manière à ce qu’ils puissent s’imaginer d’autres choses (oui oui, il était en erection pour mon cas), c’est pire.

Il faut vraiment faire une vraie démarche pédagogique dans les formations, mais on ne pourra pas arrêter tous les fous.

C'est tellement vrai. Exactement ce que j'ai ressenti.

dindoun

Désolée, j'ai pas tout lu, je répondais juste à la personne au dessus.

Je comprends bien ce que tu partages et même si on "allume" pour reprendre ton expression, on peut être intéressé par le mec ( je parle de jeunes adultes ou d'adultes pas d'enfant) avoir une attirance, ( c'est pas interdit) et chercher autre chose que du sexe, de la tendresse.

Aucun droit pour monsieur de nous forcer et de dire que c'est de notre faute.

Perso, ça m'est arrivé de flirter, chercher un moment de tendresse sans forcément vouloir me faire sauter dessus et bien compris de l'autre mais je ne ne me sens pas responsable des déviances de certains messieurs qui basculent dans l'agression en m'accusant. ( je dis je mais je parle en général)

Sais pas si je suis claire du coup?

c'est très fréquent comme émotion, parce que la victime est tellement mal qu'elle ne peut pas concevoir que ça aurait pu se passer autrement... alors tu cherche une raison, pis comme y'en a pas, tu te dis que c'est toi

et au dessus en plus tu entend partout que c'est la faute de l'agressé, alors forcément...



c'est encore pire quand tu es vraiment jeune
parce que tu n'arrive pas à intégrer le sexe comme une donnée de ta réalité, ça fait des justifications improbables
perso, j'ai longtemps cru que ça m'était arrivé parce que je lui avais volé une barre de céréale. Voler c'est pas bien. Alors c'est sans doute pour ça.

aigue_marine
Oui oui, mais là je considère que ce n'est pas du tout le même type de relation et qu'il n'y a pas d'abus : c'est du flirt ou plus entre adultes consentants.

Effectivement tu n'as pas du tout à te rendre responsable de ces déviances, je comprends totalement ton raisonnement.
Si chacun a envie, pourquoi pas après tout, je l'ai déjà fait également.

Mais oui effectivement à 17 ans on aurait pu se dire que je cherchais un peu plus, mais absolument pas, j'étais juste avec un mec qui par la manipulation pouvait avoir accès à mon corps, et c'était bien loin du flirt.

Mais ce n'est rien à côté des autres témoignages de ce post...

Je ne sais pas si ça vous intéresse mais Muriel Salmona explique très bien le phénomène de sidération et de dissociation qui intervient au moment des violences :

Ça explique beaucoup pourquoi certaines victimes ne se défendent pas et pourquoi ça a des conséquences des années après...

je sais que pendant mon viol mon corps était sur le lit mais mon esprit ou ma tête n'était pas la comme si j'étais spectatrice de sa

moi j'étais ( je suis toujours = impossible de me rappeler de tout) en état de sidération , comme la dame explique bien d'ailleurs, pendant pratiquement 15 ans
je savais ce qui était arrivé à XXXX (insérer ici mon nom) mais j'étais incapable d'intégrer que c'était moi

ça a donné un truc complètement flippant pour la personne a qui j'en avais parlé un jour, genre monologue infernal, et au final elle m'a pas cru parce qu'on aurait dit que je lisais un documentaire genre.

Après, quand j'ai décompensé, ça a fait beaucoup de dégât, j'ai eu de la chance