Vos expériences d'élevage en tant qu'amateurs

Je pense directement à toi noemieizie et ton beau Bebou

Bonjour
J ai eu la chance de faire pouliner ma première jument, une pfs avec laquelle je faisais du loisir ( petites épreuves de trec, endurance, randonnées, cours en club). C était encore la belle époque des haras nationaux.

J ai vécu toutes les étapes de l eleveuse en herbe, présentation des étalons, enquête sur le futur candidat, choix de l heureux élu (un gentil ps arabe polyvalent, avec l idée de pouvoir sortir sur de plus grosses epreuves d endurance et surtout avoir une gentille monture polyvalente et pas trop grande); le point noir à l échographie qui confirme les espoirs engagés... Puis la longue attente et le début des galères inhérentes à l elevage, comme la jument qui revient de la saillie avec la gourme qu' elle partage généreusement avec le groupe...

Gestation sans incident, j ai continué quelques balades tranquilles. Des inquiétudes au fur et à mesure que la date approchait, la crainte que le poulinage se passe mal. Je n avais aucune expérience en matière d élevage, en dehors de ce que j'avais pu lire dans les magazines ou les livres. Ma jument était en pension chez un agriculteur à la retraite qui lui avait quelques chevaux et des poulains régulièrement.

J ai eu la chance d assister à la mise bas, au petit matin. Elle se passe bien en soi, mais j ai l impression qu' il n y a pas beaucoup de placenta, je récupère la membrane expulsée et appelle le véto. Arrivé sur les lieux il constate qu' elle n a pas " délivrée", piqûre, traitement, il va chercher le placenta manuellement. Tout rentre dans l ordre, pendant une dizaine de jours tout va bien, je profite à fond de ma pouliche toute mignonne. Puis c est le mauvais coup de fil, la pouliche est malade, le véto appelé aussitôt va venir trois fois par jour pendant quatre jours pour la sauver, son état est critique, le véto pense à une occlusion intestinale, il est pessimiste sur l issue, d ailleurs sa mère l a comme abandonnée et ne s en occupe plus. Finalement ma princesse lutte pour survivre et s en sort miraculeusement. Mais quelle frayeur sans parler de la note...

Ma pouliche grandit, j ai la chance d avoir une jument qui veille à l éducation de sa fille, ne lui passe rien et lui montre le bon exemple. Sevrage qui se passe dans le calme. Je retrouve ma jument avec bonheur. J apprends à partager mon temps entre mes deux ponettes. Premières sorties en main, puis en dextre avec sa mère, elle est super, top mental.

Je l emmène aux deux ans première désillusion, en bonne néophyte amoureuse de sa poulichette, j ai du mal à être objective sur ses qualités physiques. Avec tact, le jury me fait redescendre sur terre, gentille jument mais pas très bien faite, elle obtient la note de 13... Bon, je me console ma princesse s'est très bien comportée, c était en tous cas une belle expérience.

Le temps passe, debourrage, dressage... pas facile de passer d un cheval d expérience à un nouveau tout neuf sur lequel tout est à faire. Je fais un saut dans le temps. Ma pouliche a aujourd'hui 16 ans, c est une jeune retraitée. Quand je regarde en arrière je trouve que c était une très belle aventure, qui s est plutôt bien passée. J'ai eu une tres gentille jument qui m a montré le chemin du tact et de la finesse (oh comme cette route est longue...), avec laquelle j' ai pu faire tout le chemin de la conception, à la formation et aux sorties en compétition. Nous n avons pas eu une grande carrière sportive, quelques sorties en concours, surtout du dressage, peu de classements, une participation à Lamotte. Mais j'ai pris beaucoup de plaisir avec elle que ce soit montée ou dans le travail à pied.

En revanche, à l heure de la relève, j ai décidé d acheter directement un poulain dans un élevage. J'ai appris qu' éleveur était un vrai métier et de nature anxieuse je préfère laisser à d autres les affres du choix, de l attente et du poulinage, les délicates premières manipulations... J ai eu la chance que les choses se passent bien finalement. J ai renoncé à espérer un champion avec une jument au mental formidable mais de qualité moyenne, même si pour moi elle reste ma championne de coeur. Je ne regrette rien mais actuellement mes envies et projets équestres ayant évolués je souhaite une monture un peu plus sportive, avec un peu plus de moyens. D un point de vue financier c est tout aussi intéressant et c est beaucoup plus facile de cibler un élevage qui dispose de reproducteur sélectionnés pour une discipline et au final d avoir un poulain tout prêt que d essayer d'en fabriquer un soi même.

Mais c est une belle aventure à vivre malgré tout, à condition d accepter le poulain tel qu' il est, sans chercher sa mère à travers lui et d être conscient de son potentiel et de ses limites et savoir adapter ses projets pour vivre et profiter au mieux de cette expérience .

"élever en tant qu'amateur : une utopie ou un rêve accessible?"

Pour moi c'est un rêve accessible puisque j'y suis parvenue maintenant tout dépend de ce qu'on en attend !
Il ne faut pas espérer gagner sa vie, maintenant j'ai un tout petit élevage, une quinzaine de chevaux de loisirs, mon élevage est déficitaire et le sera toujours !
Après qu'entendez vous par élevage professionnel ? Un élevage déclaré ou un élevage qui permet d'avoir un salaire ?

leorion devrait pouvoir te répondre elle a un petit élevage de PRE à coté de son travail

En effet je réponds aux critères, étant véto à la base, c'est plus simple et moins coûteux d'élever
et surtout ça aide à avoir moins peur lors des premiers poulinages!
n'hésitez pas si vous avez des questions, par mp ou via ma page facebook:
http://www.facebook.com/akanto17

Présente !

Je suis neurologue, et éleveuse de chevaux à mes heures perdues.

Soyons honnêtes, être éleveur amateur ça coute. Si on est éleveur hors sol, les chevaux sont en pension dans un autre élevage. Ou sinon il faut avoir avoir pu acheter du terrain agricole, ou la chance d'en hériter ...

Mes chevaux ont été pendant 6 ans en pension élevage, et j'ai acheté en août 2019, donc ils sont maintenant à la maison. Évidemment, ils me coûtent bien moins cher depuis qu'ils sont à la maison, mais ce que j'économise en sous a été remplacé par du temps, beaucoup de temps !!

Pour l'instant c'est mon métier de médecin qui me finance tout l'élevage. Mon objectif à terme : que l'élevage s'auto-finance. Je ne cherche pas à gagner de l'argent avec les chevaux.

J'ai acheté ma 1ère jument en 2013, et en 7 ans je n'ai eu que 2 poulains malheureusement :
- 2014 : mise à la saillie de ma jument achetée fin 2013
- 2015: naissance de ma 1ère pouliche. La jument n'a pas pris en 2015 malgré presque 6 mois dans le centre de repro (et les factures qui vont avec ...)
- 2016 : pas de poulain puisque ma jument est restée vide. Elle est saillie en MN et prend du 1er coup cette fois-ci.
- 2017 : gros coup dur... Olly fait une rupture du ligament utérin, elle et son poulain meurent ... (j'avais fait un topic à l'époque si tu veux plus de renseignement sur la rupture du ligament utérin). Dans mon chagrin, je me rachète plusieurs chevaux pour faire mon deuil, dont une poulinière pleine. Et étant à l'étranger pour 2 ans, je mets ma jument de sport à la repro.
- 2018 : la 2ème poulinière a coulé dans l'hiver, donc pas de poulain. Elle est saillie en IAC et prend tout de suite. Ma jument de sport donne naissance à ma 2ème pouliche, puis elle retourne au sport.
- 2019 : ma 2ème poulinière donne naissance à ma 3ème pouliche, que j'ai du endormir à l'âge de 4 mois à cause d'une vilaine fracture incurable ...
- 2020 : juments non resaillies en 2019, donc pas de poulain. Et cette année je remets ma 2ème poulinière à la repro.

Donc si on compte bien, sur 5 gestations, je n'ai au final que 2 poulains toujours vivants ... (1 avortement tardif, 1 poulain décédé à la naissance à cause prématurité sur rupture du ligament utérin, et 1 poulain mort à 4 mois).
Pas terrible comme ratio quand même ...
Et beaucoup de sous derrière ça, avec des fais vétos +++ ...

Heureusement, mes 2 pouliches (5 ans et 2 ans) me comblent de joie !
Si tout va bien, je vais démarrer les concours cette année avec la 5 ans, que je garderai, je ne la vendrai jamais car c'est la seule descendance que j'ai de sa mère qui a été mon tout premier cheval.
Et quand à la petite, elle va donner je pense en tant que futur cheval de complet !!!

J'ai hâte de voir leur évolution à toutes les 2 !!!

Et évidemment ce sont les plus belles à mes yeux, mais évidemment je ne suis pas très objective !

"Élever c'est la certitude de monter des chevaux qu'on n'aurait jamais acheté".

Cordialement

crinsdorphee31 pourra surement donner un avis intéressant !

presea Je me permets de te poser la question car c'est une que je me pose souvent et car tu parles d'un but d'autofinancement...
Mais dans quelle mesure ? Les ventes (parce que bon, les gains lol on peut oublier) de tes poulains tu espères qu'ils te remboursent les saillies ? L'entretien de tous chevaux restants y compris ceux pas à la repro ? Les pensions travail/valorisation (Quand j'entends parler des pensions de valorisation entre 600 et 1000 € par mois, et y'a sûrement pire encore, c'est chaud quand même d'en entretenir plusieurs à ce rythme )? Ton investissement foncier ? Tout ça à la fois ?

Je me rends pas compte ce qui est envisageable comme "revenus" avec un petit élevage hobby de 2-3 poulinières en fait, d'où ma question, vu que j'y songe parfois... (En hors sol pour ma part)

Et aussi, comment as tu débuté l'élevage à 23 ans avec de telles études ? Y'avait tes parents derrière ?

J'ai du mal à imaginer comment l’élevage de sport peut s'autofinancer ou alors c'est sans compter sur l'apport initial...!
J'ai fait naître un peu mais en profitant de l'expérience et des moyens techniques d'un éleveur pro.
Mais pour autant j'ai quelques notions et j'ai refais mes calculs récemment car je souhait(ais)e m'installer seule.

Du coup dans les grandes lignes, pour un élevage CSO :

- 1ere poulinière, ma jument de concours, souche correcte, bon moyens, m'a fait gagner les 130, courir les 135. Payée 12000 euros.
- Mise à la retraite en fin de saison, pension parc 150 euros jusqu'a mars (900).
- Saillie et frais 1800euros.
- 4 mois pour la faire remplir donc pension 250euros (1000)
- Divers frais véto environ 200 euros.
- Arrive une jolie petite pouliche, pas de soucis a la naissance. Environ 500euros de frais divers.
On la présente au M&A, donc inscription cotisation, transport.... en gros c'est financé par le PACE que je vais toucher.
- Je continue de payer 150euros de pension * 2 pendant 3ans. Je fais débourrer la pouliche pour 600euros, la remet au parc 10mois. La rentre au travaille, avec une pension complète chez un pro à 500euros pendant 3 mois.

Nous en sommes à 12 500 Euros dépensés sans le moindre soucis et sans compter la pension de la jument ni son achat.
La dite pouliche vient d’être vendue 6000 euros.... un peu moins que si elle avait été un poil plus grande mais elle ne serait jamais partie au prix de revient....et j'ai eu la chance de ne pas avoir à la démarrer en concours!

Conclusion : ce qui coûte cher, c'est ce que, par définition, l’éleveur amateur ne peut pas faire lui même CORRECTEMENT a savoir, le débourrage, la mise en route.... On pourrait économiser un bout de pension si on est à la maison, mais ca n'est jamais gratuit, c'est juste qu'on ne donne pas d'argent à qqn.
Maintenant j'ai mes prés et mes chevaux à la maison, mais j'ai toujours 150€ de bouffe tous les mois pour les 3 et je paye l'achat de la propriété a ma banque pendant encore quelques années.

Faire le travail soit même, certes, mais qui ici arrive à monter ses chevaux seul TOUS LES JOURS en plus de son boulot ? Si on ne veut pas que cela dure des lustres on les met en pension et on paye, même si on les démarre/monte nous même, on ne peut pas raisonnablement le faire seul chez soi!

Les gains? Ça peut payer une saison de CC si le cheval est bon mais ça ne paye pas le travaille et la pension. On n'arrive a gagner des sous que si on vend très correctement. Et combien de jeunes chevaux nés chez des amateurs sont vendus très correctement ?

En clair, l’élevage amateur pour le sport, c'est bien si on veut se faire plaisir sans gagner d'argent, au contraire... C'est un LOISIR dans sa définition la plus basique : dépenser de l'argent pour son plaisir.

Tout à fait d'accord avec Totox.

J'ai hésité à faire pouliner ma jument. Elle a de très bonnes origines, elle est chouette et saine dans le modèle, et puis bon, c'est la mienne

Finalement je ne l'ai pas fait pour profiter d'elle "sportivement" au max, mais j'avais calculé que si tout se passait bien, j'en aurais pour sûrement plus cher que si j'achetais un cheval pour faire du concours directement.
Surtout que bon, c'est toujours hasardeux la reproduction, ma super jument et un super étalon auraient pu donner un machin qui aurait fait 1m comme si c'était les JO... Et même si on l'aime sûrement beaucoup, si on a des objectifs sportifs c'est un peu dommage

khymette

J'ai démarré mes études quand je suis devenue interne, donc quand j'ai eu un salaire.
Et non, aucune aide de mes parents, ils ne sont pas du milieu et n'y comprennent pas grand chose.
Par contre, j'ai vécu chez ma mère jusqu'à la fin de mes études, ce qui fait que j'ai économisé un loyer, argent que je mettais dans les chevaux (je fais mes études à Paris, donc gloups si j'avais du payer un loyer ... Je n'aurais clairement pas eu le moyen d'avoir des chevaux!).
Et étant à l'époque éleveuse hors sol, à part payer les pensions, je n'avais pas grand chose à faire, donc ça n'a pas retenti sur mes études. Les chevaux étaient gérés par l'autre éleveuse. Et c'était aussi elle qui organisait les transferts des poulinières vers les centres de repro ou chez le véto pour les échos, en même temps que ses propres juments (contre rémunération bien sûr).

Si tu te lances dans l'élevage hors sol, alors je te conseille de n'avoir qu'une seule poulinière.
Car la pension de la poulinière + ses suites (poulain de l'année, yearling, 2 ans, 3 ans) ça va te revenir à très cher. Sans compter les frais vétos habituels, les frais véto exceptionnels, la saillie etc ...A moins que tu aies de hauts revenus bien sûr. (j'arrête la pension à 3 ans car c'est l'âge généralement où les jeunes chevaux partent des élevages et rejoignent leur propriétaire pour être débourrés et montés).


khymette et totox

Mon but c'est l'autofinancement, mais ça ne veut pas dire que je vais y arriver ! En tout cas je me fixe cet objectif.
Sachant que dans la balance je ne compte pas l'achat de base de mes chevaux de départ, ni l'achat des installations (car c'est aussi ma maison privée, j'ai mon verger /potager, les poules etc... ce n'est pas que pour les chevaux).

Je souhaiterais à terme valoriser moi-même les hongres et les juments sur le circuit amateur, en espérant que la vente des sujets à vendre me permettra de me rembourser la nourriture des mes autres chevaux (250 euros par mois, donc 3000 euros par an) et la saison de concours (bon ça c'est variable en fonction du nombre de concours, de la distance et des éventuels gains).

Si un jour j'ai un mâle étalonnable ou un sujet qui se révèle très qualiteux, alors je le confierai à un cavalier pro, avec un objectif de vente derrière si ce n'est pas un étalon.

Si un jour j'ai un étalon, alors il saillira plusieurs de mes juments (sauf celles qui lui sont apparentées bien sûr) donc déjà une économie de ce côté-là.
Et il y aussi une possibilité d'apport avec la vente de saillies, même si les étalons anglo-arabes n'ont pas un gros harem contrairement aux SF et aux étrangers !

De plus, je suis aussi inséminateur équin, donc maintenant je pourrai inséminer mes juments à la maison + faire des juments de clients (apport éventuel). Il faudra par contre continuer à amener les juments chez le véto pour les échos.

Et concernant maintenant mon emploi du temps : je vais passer en libéral, je travaillerai au cabinet 40h par semaine du lundi au jeudi (contre 70-80 heures actuellement à l'hôpital), donc au contraire ça va me libérer beaucoup de temps. J'aurai l'impression de faire un mi-temps hihi. Le ratio entre le médical et les chevaux changera, ce qui était mon souhait depuis plusieurs années.
Mes consultations démarrent à 10h, donc j'aurai le temps de monter le matin, le soir si je ne suis pas trop fatiguée, et sur mes week end de 3 jours. Ce qui laissent du temps pour monter 3-4 chevaux chacun 3 à 5 fois par semaine en s'organisant bien.
(je précise que je suis célibataire sans enfant, donc pas de restriction au niveau familial pour le moment et que ce n'est pas dans mes projets pour le moment, même si les choses peuvent changer sans prévenir).

totox Personnellement je monte tous les jours ma jument :p Mais clairement, je réalise bien le boulot supplémentaire (et épuisant) que c'est de les avoir chez soi, sans parler du fait qu'en amateur à monter 2 chevaux en meme temps, 3 au mieux, j'ai pas le bagage pour les débuter sans encadrement.

C'est pourquoi je pense pas franchir ce pas et je ferais plutôt du hors sol ayant des revenus qui me permettent de payer quelques pensions d'élevage à pétaouchnok en plus d'un cheval de concours pour me faire plaisir moi. Ce que j'aime c'est les jeunes chevaux d'où l'idée.

Et puis ouais le jour où je serai trop vieille pour faire du concours, j'aimerais bien voir mes chevaux sous de belles selles quoi :p (si le monde n'a pas brûlé d'ici là).

Y'a quand même quelques éleveurs qui font du hors sol, j'imagine que c'est seulement un hobby / gouffre à fric... quand t'as 2-3 poulinieres et moult pensions pour les jeunes + le travail chez un pro... Mais je me demande toujours combien ça leur coûte/rapporte :p

Mais oui clairement le but serait de se payer un bout de rêve pour moi, purement un loisir.

presea

Ta vision est utopique et plutôt optimiste. Je te souhaite que ca fonctionne mais pour mettre un peu de reserve je dirais :


Valoriser soi même sur le circuit amateur pour que le cheval soit suffisamment bon pour être vendu correctement implique que quelqu'un de soit encadré, soit très doué.... c'est plus souvent le 1er cas et ça coute des sous. Puis si un amateur finançais sa saison avec les gains ça se saurait aussi! Donc valorisera soit même c'est un vrai plaisir mais ca coute cher et souvent les chevaux sont vendus après de longues années et/ou pas très cher

L'étalon que l'on fait approuver et que l'on commercial pour la repro il faut le valoriser sinon on ne vend rien et avant de le commercialiser il faut le faire approuver, ça prend du temps et si on peut pas faire nous mêmes ca coute des sous. Les concours 2/3ans ne sont pas forcément les WE cf le Master etalons en ce moment a St Lo (après en libéral tu gères tes horaires c'est plus facile).

Le très bon cheval que l'on confie, c'est pas gratuit mais comme j'ai dit c'est le seul moyen de gagner des sous quand on arrive a le vendre. Faut avoir la treso pour payer avant c'est tout.

Utiliser son propre male sur ses juments ca va bien 1 ou 2 ans mais ca ne peut pas durer, ou alors faut changer de male régulièrement. Tous ceux qui ont essayer de mettre leur male sur les juments ont très vite été coincés et ont perdu plusieurs années avant de se reconstruire un patrimoine génétique varié surtout avec un petit nombre de juments.

Bref.... sur le papier il y a plein de solutions pour que ca marche le moins mal possible mais la part " risque " est quand meme assez élevée

khymette bah dans l'esprit plaisir / gouffre ca se fait bien!

Mais faut pas l'imaginer autrement!

Si par miracle ca se passe mieux ben..... c'est un miracle c'est tout

Quand je parle de monter tous les jours c'est pas juste l'action de monter. C'est de monter tous les jours seul chez soit en faisant progresser et évoluer son cheval pour le commercialiser avant le siècle prochain.