@missmarie sauf que la pilule tu choisis de la prendre ou pas. Il existe d'autres contraception où tu n'ingeres pas un produit et surtout ça ne crée pas 2 types de citoyenne avec des droits différents.
Je n'ai jamais dit le contraire pour la pilule ^^
Je mettrais une nuance qui est la suivante concernant le "choix" de la contraception cependant : combien de femmes se font prescrire une pilule sans analyse sanguine, sans prévention vis à vis de ce risque par des médecins généralistes peu ou pas formés sur la contraception et / ou des gynécos qui ne veulent pas évoluer ? Ou encore ces dermatologues qui prescrivent des pilules pour diminuer l'acné sans faire d'analyse ni prévenir des risques ? (le fameux scandale des pilules de 3ème génération est parti entre autres de ça) Bien plus qu'il n'y paraît. Beaucoup de femmes la prennent sans avoir conscience de ce que ça peut provoquer. Mais c'est un autre sujet et un autre débat, fin du hors sujet ^^
Je parlais juste de cette différence d'incidence pour souligner une peur sommes toute exagérée à mes yeux des risques de thromboses à cause du vaccin, pour mettre ça en parallèle avec un médicament bien plus répandu et encore + largement distribué que le vaccin en l’occurrence, c'est tout :)
Après, oui, je suis complètement d'accord avec vous vis à vis de la notion de choix (même si celui-ci est encore "officiellement" possible...) et vis à vis de la haine qui ressort parfois des oppositions pro-vaccins et anti-vaccins.
Je voudrais juste rebondir sur votre phrase (où je me suis sentie concernée je l'avoue) : "Et le Summum, ils disent qu'ils font ça pour les autres, par altruisme alors que pour la plupart il s'agit de revivre comme avant, souvent parce qu'ils ont mal vécu le confinement."
Ben d'un sens, oui, les vaccinés font ça par altruisme... A un sens très large, j'entends.
Altruisme envers, par exemple, des gens comme moi qui bossent dans le loisir et qui a vu son entreprise être au bord de la faillite à cause des différents confinements. Idem pour les restaurants, bars et boîtes de nuit. Il ne faut pas oublier que des centaines si ce n'est des milliers d'entreprises ont fermés ou ont failli fermer à cause de la situation, notamment dans tout ce qui est loisirs / bars / restaurants / salles de sports.
Alors oui, dans un sens élargi, vouloir revivre comme avant c'est un peu de l'altruisme pour relancer l'économie et ne pas perdre un pan énorme de notre économie (et mettre encore + de personnes au chômage, bien + que ceux qui risquent de se faire licencier parce que pas vaccinés, à mon avis) en infligeant encore un confinement qui finirait d'achever nos secteurs.
(Honnêtement, je ne pense pas que les deux entreprises de mon patron survivraient à un nouveau confinement / une nouvelle fermeture des espaces de loisirs... On est quand même 22 employés...).
Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que des notions de "bien vivre" ou "mal vivre" la situation du confinement, mais aussi des boulots et littéralement la vie de certaines personnes qui est en jeu ici. Alors j'avoue effectivement que, comme je l'évoquais auparavant sur le même post, si l'obligation de vaccination (directe ou indirecte) évite une nouvelle fermeture à mon entreprise et nous permet de nourrir l'espoir que l'on puisse rester ouverts + de 2 mois d'affilés, je suis pour la vaccination administrée au plus grand nombre, pour ne pas me retrouver à la rue à Noël :/ Déjà que tout ça m'a plongée dans une certaine précarité...
(Surtout qu'en +, avec la réforme des allocations chômages qui se basent sur un pourcentage des revenus réels perçus dans les derniers mois pour le calcul de l'allocation chômage et non plus sur le salaire horaire de base, je vous laisse imaginer le montant pour les employés qui sont restés quasiment un an au chômage partiel à 800€ par mois... Ça serait une catastrophe pour énormément de monde de perdre son emploi maintenant.)
Par contre, je suis complètement scandalisée par la loi qui est passée sur le licenciement facilité des employés non-vaccinés. C'est encore une énorme perte de droits pour les salariés en France. On parle quand même du fait que l'employeur peut s'il le veut suspendre son employé et lui suspendre son salaire, sans être obligé de proposer à son employé de poser des congés. Dans nos secteurs, même 1 semaine de boulot en moins ça fait beaucoup d'argent perdu sur un salaire... Puis d'un licenciement sans aucune indemnités possible au seul jugé de l'employeur (bon, c'est sur un temps de deux mois mais tout de même... Donner encore un moyen aux employeurs de licencier sans indemnités, je trouve ça dingue). Je trouve ça scandaleux, parce que si ce genre de loi passe, après, c'est la porte ouverte à pleins d'autres lois facilitant le licenciement pour d'autres causes de santé et ça, ça me dérange beaucoup.
Après, encore une fois, je ne suis pas pour ce passe sanitaire, du moins pas mis en place comme ça, surtout avec des dates aussi courtes et un manque d'organisation flagrant (et aussi ces faux semblants de "choix" et de "libertés" qui n'en sont pas et que vous avez très bien évoqué), mais le soucis est plutôt que depuis le début de la gestion de cette crise par le gouvernement, il y a eu trop de couacs de sa part : trop de rétropédalages, de contradictions, de discours erronés ou à la limite du mensonge ont fait que les français n'ont plus confiance et ça se comprend.
Il est de ce fait difficile (et on ne peut pas leur en vouloir) de convaincre les citoyens et citoyennes des intérêts de la vaccination. C'est pourquoi je comprends amplement ceux qui ont peur et / ou sont opposés au vaccin. Surtout quand on arrive à ce genre de situation (à "forcer" la vaccination de manière indirecte) parce que la communication a été mal gérée dès le début de la crise... Il est difficile, avec toutes les infos balancées à tort et à travers, de faire le tri dans le vrai, le faux, l'exagéré et le réaliste.