Vos chevaux en retraite

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Lapsuscalami

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Posté le 04/11/2020 à 19h01

Hello CA,

Deuxième confinement, deux chevaux avec des soucis de santé, dont un qui va avoir 20 ans... Même si ça me fait mal au cœur, je commence à envisager la retraite l'année prochaine pour eux deux. La vraie retraite, genre : nada, au pré, basta. Avant je pouvais les avoir chez moi, la question ne se posait pas, mais ils sont et resteront désormais en pension.
Alors en soi pour eux ça ne change pas grand chose, ils n'ont jamais été en pension box, ils sont deux, ils connaissent le pré, voire le troupeau, donc ça roule. C'est plutôt pour moi que ça va changer la donne.

Je voulais savoir, pour celles et ceux qui ont mis leurs chevaux en pension retraite :
- Comment vous l'avez vécu ?
- Comment vous avez trouvé la pension retraite dans laquelle vous avez toute confiance ? Est-ce que c'est une vraie pension retraite d'ailleurs, ou une pension classique ?
- Comment ça se passe au quotidien (nouvelles, gestion, soins, tarifs, etc.) ?
- Est-ce que vous les voyez régulièrement, ou vous les avez éloigné de votre lieu de résidence ?

Et toute autre expérience sur le sujet. J'essaye de me faire à l'idée, du coup j'ai envie / besoin d'en parler un peu et de savoir comment vous l'avez vécu.

Expar

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Posté le 05/11/2020 à 15h11


lapsuscalami a écrit le 05/11/2020 à 13h47:
@expar Top pour le bouche-à-oreille. Tu n'aurais eu aucun moyen de savoir autrement ?Pas loin, c'est quoi pour toi ? Moi ns d'une heure ?


Oui, bouche à oreille, j'avais eu l'occasion d'accompagner une autre proprio qui y avait déjà son vieux, quelques années auparavant. Et le gérant fonctionne comme ça.
Et surtout je cherchais une pension qui complémenterait en hiver, elle faisait partie des rares pensions pré qui savent nourrir l'hiver.

Pas loin, c'était pouvoir y aller tous les jours au moins une fois si besoin. Donc une heure A/R, bon, j'en profite pour faire au moins une course sur le chemin.

A l'usage, loin ou pas loin, je dirais qu'il faut vraiment que tu trouves LA pension qui te convienne.

La mienne n'est pas parfaite, loin de là. Par contre, tu vois pendant le 1er confinement, où on n'a pas pu aller voir les chevaux du tout, je ne me suis pas inquiété de ne pas avoir de nouvelles. Sachant que mon gérant : pas de nouvelle = bonne nouvelle. S'il appelle, c'est qu'il y a un problème (blessure, suspicion de colique, etc.).

Sinon au début, j'avais été faire 3-4 heures de voiture pour aller voir une pension spécifique retraite vers Dieppe je crois. C'était super bien organisé, aussi bien côté financier que logistique (grands vrais prés avec grands abri, troupeaux par sexe + âges, les 4ème âges étant plutôt "sous la main" des gérants, box et paddock de soin, pieds nus, etc.).
Bon, moi, à l'époque, le fait de gérer le cheval pieds nus m'avait fait tiqué, je n'étais pas prête, et déjà que je n'étais pas sûre que le cheval se ferait au pré (vie en box depuis ses 4 ans). Mon mf m'a vaccinée sur les pieds nus, sans m'en parler en anticipant et préparant petit à petit le parage pathologique pour pouvoir déferrer mon cheval l'hiver (mise au pré début Mai, déferrage complet début Novembre). Et j'étais plus rassurée d'avoir le cheval sous la main, si je devais le remettre en catastrophe en box (pension box déjà repérées). Ce que je n'ai jamais eu besoin de faire.

Ensuite, soit consciente que chaque proprio "fait son propre chemin", car c'est une page qui se tourne.

Perso, j'ai vu une proprio qui a laissé ses 2 juments en box/paddock individuel herbeux jusqu'à la fin. Perso, et c'est très personnel, j'ai trouvé ça triste, car les 2 juments n'étaient même pas ensemble la journée au paddock, alors qu'elles se connaissaient bien. Un peu mises en cloche jusqu'à la fin, et ça ne les a pas fait vivre plus longtemps que ceux que je vois au pré dans ma pension.

Je vois des bien vieux vivre au milieu d'autres plus "jeunes", ça les fait bouger. Pas trop, hein, le gérant veille au grain, donc quand l'âge et/ou la pathologie se fait ressentir, il essaie de trouver une solution.
Par exemple, il a mis un poney emphysémateux +++, avec un vieux trentenaire cushing. Les 2 vivent un peu au ralenti, mais ils sont bien sur leur petit pré plat.

Pilou65

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Posté le 05/11/2020 à 17h52

En soi, il n'est pas si loin que ça, un peu plus de 50 km mais je n'y vais pas souvent pour autant. Environ tous les deux trois mois d'habitude, cette année, je n'y suis allée que 2 fois jusque là. J'espère le voir en décembre.

Souvent j'ai des envies d'y aller mais toute cette route pour quelques minutes vu que je n'ai pas spécialement de soins à lui faire juste une pomme ou deux (ou plus...), alors que ma bagnole est vieille et kilometree... ben je me restrains. C'est con parce qu'il n'est pas immortel non plus. Après il a plus souvent été loin de moi qu'à côté. Et je n'ai plus été sa cavalière attitrée depuis ses 6 ans. Mais quand même.

Pour le maréchal, les autres proprio se contentent de deux fois l'an. Pas moi, mais le maréchal ne veut pas aller au fin fond de la cambrousse pour un poney.

Celle qui gère me passe un coup de râpe de temps à autre.

Leur pré d'été est magnifique, avec de belles pentes, leur coin d'arbre en haut, le ruisseau en bas. Ils bougent bien.

Ce que je regrette, c'est que j'aurais aimé trouver quelqu'un qui le prenne en pré retraite et qu'il continue à faire quelques balades tranquille pour se maintenir en forme. Mais trop difficile de faire confiance.

Sa mère a fait des balades jusqu'à l'âge de 30 ans et est morte à 40 ans. À la fin, c'était juste une petite balade au pas par semaine mais elle était toujours au taquet.

Un autre regret, c'est que ma mère ne puisse pas le prendre. En fait, elle pourrait, elle a les champs et tout. Et c'est pas trop difficile de trouver un copain.

Mais à la fin avec les deux vieilles qu'on avait, ça devenait difficile de faire venir le maréchal, le dentiste. Et surtout de leur trouver un horse sitter en cas d'absence ou de vacances.

Et ma mère vieillit mine de rien, c'est du boulot et du tracas un cheval, enfin deux, à la maison.

En tout cas, je dirais que le plus important, c'est de pouvoir faire confiance. J'ai pas des photos tous les jours mais juste de temps à autre. Par contre, je sais que si y a un problème, ça sera géré. Ça sera vu et géré.

Penelopef

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Posté le 05/11/2020 à 18h18

Bonsoir,

J'ai comme projet de reprendre la pension de mon père l'année prochaine. J'ai réalisé une annonce sur LBC, si ça intéresse du monde venez me MP.

Elle est située dans le 77, la pension est adapté pour les amoureux de la balade et pour les chevaux en retraite !

(Désolée de l'incruste, j'essaye de me faire connaître par tous les moyens... )

Tiama

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Posté le 05/11/2020 à 18h44

penelopef

Dommage que tu sois de l'autre côté de Paris, je cherche justement une pension retraite pour mon pépère ...
Si tu ne l'as pas déjà fait il y a des pages fb pour les pensions en IDF

Édité par tiama le 05-11-2020 à 18h44



Romhaly

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Posté le 05/11/2020 à 18h44


lapsuscalami a écrit le 05/11/2020 à 13h47:

@romhaly Ahah, quel genre de bizarreries ?
Tu es dans quelle région du coup ? (si tu ne veux pas le préciser pas de souci)
180€ c'est ce que je payais en pension pré sans abri mais avec installations et surveillance ++ en Bretagne.
Ici je paye 275€ par tête, et ça commence à peser quand même.

Oh c’est une bête à misère donc il gonfle un peu partout par moment. On avait poussé les recherches avec mon véto mais jamais trouvé la cause. Ça ne l’handicape pas donc faut apprendre à faire avec et juger l’urgence, la vraie.

Il est dans le Lot (46). Je descends régulièrement voir ma famille donc c’est pas comme si je l’avais envoyé loin...
J’ai conscience du prix imbattable pour le service. J’ai jamais eu cette qualité là quand il était au boulot et si besoin, y a un petit manège. Elle gère les masque anti mouches et les couvertures si le cheval en a besoin.
Je comprends que le budget te pèse.

Pour ce qui est de continuer leur vie à la retraite, comme c’est dit dans le topic, le mien est très épanoui avec un pansage par an. Il n’a jamais eu besoin de moi, surtout depuis qu’il est au pré h24. Il est content quand je viens quand même car c’est carottes, pommes et bonbons à fond. On fait quelques gratouilles mais c’est pas son kiff. Et au final, il n’a jamais été aussi bien dans son corps et dans sa tête.

Penelopef

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Posté le 05/11/2020 à 18h50

tiama Dommage ! J'espère que tu trouveras une chouette écurie pour ton pépère !
Merci pour l'info !

Baia

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Posté le 05/11/2020 à 18h53

Je me rends compte que je suis hyper vernie.
J'ai 4 équidés, 1 Lusi de 31 ans, un Lusi de 21 ans un troisième Lusi de 15 ans, et un poney welsh shet de 24 ans.
Tous plus, ou moins, avec des pathologies plus ou moins lourdes.
J'ai trouvé une epadhecurie à quelques km de chez moi. Tenue par un cavalière pro d'endurance et ASV.
Le maître mot de l'écurie n'est s'adapter aux besoins de l'animal.
Donc chacun de mes vieillards à une pension adaptée.
L'ancêtre un peu au bout du rouleau au niveau cardiaque, complétement édenté, aveugle, en permanence sous AB, vit en boxe ouvert sur paddock avec un shet qui lui sert de cane blanche. Nourriture spécifique senior plus fourraplus (le tout mouillé vu son dentier inexistant) donné 3 fois par jour avec ses médocs et compléments alimentaires.

Celui de 21 ans, pas de pathologie hormis une arthrose des phalanges et lui aussi une tendance à perdre la vue, je le monte encore (avec ses baskets aux pieds).
Il est en abri sur pâture avec un autre cheval. Complémenté en hiver en floconé et foin plus ses compléments alimentaires.
Celui de 15 ans toujours monté fait des calculs vessical et... allait très bien jusqu'au premier confinement ou par manque de travail il a fait une foyrbure. Lui profite de 9 ha de pâture avec 4 potes la belle vie, Complémenté en hiver aussi.

Les chevaux sont couverts et découverts en hiver. Les médocs donnés tous les jours.

La salle de nourrissage est impressionnante avec des aliments de toutes marques, chaque seau est personnalisé et adapté en permanence à la condition physique du cheval. Idem pour le foin, plusieurs type de foin de luzerne etc...

Si problème de santé collaboration avec une clinique équine voisine (où la gérante a bossé en tant qu'ASV) et pour les petits vieux difficiles à déplacer, elle est habilitée à faire pas mal de soins sur place. Elle travaille aussi avec une véto accupunctrice, une masseuse et étant moi même ostéo, je peux intervenir rapidement. Le maréchal vient très régulièrement vérifie et pare l'ensemble des papis (j'ai bénéficié d'une ferrure orthopédique pour mon fourbu au tarif basique).

Le tout pour un tarif hyper raisonnable (sauf pour celles qui en ont 3 comme moi....).
C'est aussi la raison pour laquelle mon poney (atteint d'un cushing et édenté lui aussi) est chez une amie qui me demande une pension symbolique.

Il faut bien se rendre compte que plus un cheval vieillit, plus il coûte cher, les mettre en pâture avec des copains, ça ne dure qu'un temps ensuite il devient nécessaire de les loger plus douillètement et d'adapter les rations.

Guimsly

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Posté le 05/11/2020 à 21h37

lapsuscalami
Par les proprios de la pension et par mon père

Couagga

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Posté le 06/11/2020 à 21h43

lapsuscalami

Vraiment désolée que tu l'aies pris ainsi, il n'y avait aucun sous-entendu de ma part
Tu as demandé comment on l'avait vécu, comment on avait choisit la pension, le quotidien, les soins, la gestion, la fréquence des visites... Je t'ai donc dit comment moi, j'ai géré ces différents sujets pour bien le vivre car effectivement, je n'arriverai pas à envisager de ne pas voir mes juments chaque jour, donc je n'ai rien changé à avant, à part arrêter d'avoir une activité , avec ma jument retraitée.
L'arrêt de chacune des activités équestres avec elle a été très dur pour moi, faire de deuil des sensations et de cette dimension relationnelle avec elle. La séparation ou l'éloignement je ne pourrais pas. Je connais ma jument depuis plus de 24 ans, elle est à moi depuis plus de 17 ans et ça fait donc plus 17 ans que je la vois tous les jours à quelques rares exceptions.

Voilà, je t'ai juste répondu... rien de plus..., tu as dis "essayer de t'en faire une idée" et que pour toi ça allait changer la donne, sans préciser, j'ai cru, à tort peut-être, sincèrement, que tu ne savais pas trop quelle option choisir et je t'ai soumis la mienne sans savoir que tu ne pouvais pas envisager la même chose en en ayant peut-être l'envie

Vraiment désolée d'avoir été si maladroite

Lapsuscalami

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Posté le 07/11/2020 à 11h35

expar Ah, nourrir l'hiver... et même l'été, en sachant s'adapter aux différents chevaux... Déjà pour ceux en activité c'est compliqué, alors les retraités ! Franchement pour avoir des rustiques, la bouffe en pension, ça a toujours été vraiment un casse-tête.
Et c'est vrai qu'en retraite j'aimerais vraiment trouver une pension qui sache s'adapter vraiment à leurs besoins. Quitte à fournir la bouffe moi-même.
Y aller quotidiennement en cas d'urgence c'est effectivement top.

C'est triste comme histoire pour les deux juments. Je ne comprends pas les proprios qui ont deux chevaux qui s'entendent et qui les laissent en paddock individuel. Ni les pensions qui n'offrent pas la possibilité d'ouvrir une clôture... Quand je cherchais une pension ici, j'ai eu le cas. Pas question d'ouvrir les deux paddocks pour en faire un seul. Bah sans moi hein ! Ils seraient terriblement malheureux, mes deux garçons.

Dans l'idéal je sais exactement ce que je veux comme pension, mais je ne sais pas si elle existe. Ou alors elle est peut-être à 500€ / mois et par cheval, je ne sais pas.

pilou65 50 km c'est ni loin ni près, ça te laisse la possibilité d'y aller quand même en cas de besoin, c'est top. Et le cadre a l'air superbe. Ça joue beaucoup sur la forme physique et moral, l'environnement, c'est vraiment le critère essentiel.
Pour la gestion à la maison, je les ai eu souvent chez moi ; en plein hiver, dans la boue bretonne, à la lampe torche, 3 ou 4 fois par jour pour nourrir, remettre de l'eau, vérifier les clôtures, s'assurer qu'ils ne se sont pas barré chez la voisine, remplir les filets... ça me prenait un temps infini.
J'ai adoré ça, pourtant, et je le referai avec un plaisir immense, mais il faut se rendre à l'évidence, ce n'est plus possible, et ce pour plusieurs années au moins.

Je suis d'accord sur la confiance, c'est LE critère essentiel. Pour un cheval en activité comme en retraite.

penelopef You're welcome :)

romhaly Ah sympa les gonflements intempestifs !

J'ai aussi des chevaux qui aiment leur tranquillité, j'évite de venir juste pour "rien" si on a pas le temps de passer un vrai moment de qualité ensuite. Ils ne sont pas méga papouilles non plus (comme beaucoup d'animaux en fait... mais je suis team chats donc je suis habituée, mon ego le supporte parfaitement bien !). Par contre ils aiment quand on se fait des trucs marrants, des trucs qui agitent leurs neurones, une balade, aller découvrir des choses... et ils m'attendent régulièrement à la porte de pied ferme. Ça veut dire qu'ils sont bien dans leur environnement, que l'essentiel à leur confort est là (la sécurité et la bouffe !) et que donc ils ont assez d'énergie et d'envie pour faire quelque chose !

Je trouve aussi le prix très correct pour quelque chose de bien, et de confiance !

baia Quatre ! Ça doit effectivement être un beau budget, même quand tout va bien. Si ce n'est pas indiscret, quelle est la fourchette, par tête ?
Ta pension a l'air géniale. Tu l'as trouvée comment, bouche à oreille ?
Que ce soit retraite ou pas, je trouve que la visibilité des pensions, parfois, c'est vraiment pas ça. Même si certaines se "cachent" un peu, quand tu arrives dans un nouveau coin, c'est vraiment la galère pour trouver une offre à peu près lisible & référencée !

Clairement, même en activité, si je les mets dans un pré et basta c'est déjà la cata. Il y a peut-être des gens très chanceux pour qui ça fonctionne mais pour moi ça n'a jamais été le cas. Ils sont sympa, ils ne se blessent quasiment jamais, ou juste un bobo superficiel, c'est pas ça le souci, mais la bouffe ! Soit il y a trop d'herbe et ils deviennent obèse, ce qui avec l'arthrose est une catastrophe, soit il n'y en a pas assez, ou pas d'assez bonne qualité, et ils sèchent, avec la remontée lyme / lepto immédiate... Mon idée c'est clairement pas de les mettre en pâture avec du foin en hiver et basta, je sais que je m'expose à de gros soucis véto en moins de deux.

couagga Non, c'est moi qui m'excuse. J'ai aligné tartine88 pour la même raison, je crois que ça pique un peu tout ça, et c'est douloureux à envisager. J'essaye de me préparer au mieux, mais ça va prendre du temps. En attendant je suis un peu sur la défensive, c'est nul. Ça va me passer petit à petit.

Moi non plus je n'ai pas du tout envie de les éloigner et de ne plus partager plein de moments avec eux. Je le vis déjà difficilement actuellement. Avant j'y allais 5 fois par semaine en moyenne ; depuis qu'on a déménagé, j'y vais au max 3 fois par semaine. C'est à 35 min en voiture quand ça roule bien ; et ça ne roule carrément pas bien, en général. Donc ça prend du temps, ça coûte de l'essence, ça bouffe une aprèm, pour me retrouver avec un RDL qui est déjà pris ou autre. En ce moment on a un planning donc c'est cool, mais on se retrouve sans balades, sans extérieur, donc en fait on a encore moins de possibilités.

Trois fois par semaine avec leurs difficultés physiques, ce n'est vraiment pas assez déjà de base, c'est juste de l'entretien ; avec deux chevaux à "bosser", c'est très compliqué. J'en ai mis un entre parenthèses déjà, mon fjord, et je le vis toujours aussi mal alors que ça fait plus d'un an. Et maintenant mon irish qui va sur ses 20 ans est boiteux avec le poids, le manque d'exercice et une crise d'arthrose ; avant ça n'était pas un souci, ça passait et on reprenait en douceur, là son dos est une catastrophe.
L'année dernière j'arrivais sans peine à lui redonner un peu de tension en 2 ou 3 semaines, avec du TAP et quelques balades. Mais on a eu un confinement qui est passé par là... ensuite un changement catastrophique de pension... et là je me démène en TAP / extérieur et longues rênes et rien : c'est un véritable toboggan. Donc un cercle vicieux.

J'aime autant les chevaux que l'équitation et même si j'adore passer un moment avec eux, les balader à pied, les soigner, faire quelques petits trucs à pied, pour le reste e ne le vis vraiment pas très bien. Et c'est très égoïste, aux yeux de certains, mais c'est comme ça.

Surtout que l'hiver dernier on a passé un vrai cap avec Sinji, atteint une sérénité chez lui jamais égalée, de l'autonomie et de la confiance, avec un cheval qui se révèle sur le plat. Un pur bonheur, à notre petit niveau, vraiment de jolies choses en dressage de base. Ça suffisait à mon bonheur.

Je rumine et je rabâche clairement, mais ça m'aide quand même dans cette réflexion qui s'approche de plus en plus rapidement. Merci pour vos partages d'expérience, c'est précieux.

Je vous laisse avec mon toboggan en chef (sic) pour que vous puissiez apprécier ce qui arrive, et avec mon jeune retraité de 14 ans, dont l'activité principale est de choisir les meilleures touffes d'herbes et de coller son humaine par terre - mais vachement plus en douceur que quand je l'ai eu à ses 8 ans :D


Tartine88

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Posté le 07/11/2020 à 11h54

Je comprends ta réaction et tes émotions. La retraite, ça donne une sensation de "perte", de changement, et consciemment ou non on réalise que c'est le "début de la fin".

Tu peux me croire, je suis en plein dedans. Après la retraite de ma Nina (que j'ai mal vécu au point d'en négliger ma comtoise ) c'est le déclin en santé qui arrive. Et là j'ai les mêmes réactions de toi. Chaque remarque ou conseil aussi bienveillant et fondé soit il m'arrive au visage comme une agression, alors que ce n'est pas le cas.

Je ne peux que te soutenir de loin et tenvoyer mon soutien.

Expar

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Posté le 07/11/2020 à 13h20


lapsuscalami a écrit le 07/11/2020 à 11h35:
@expar Ah, nourrir l'hiver... et même l'été, en sachant s'adapter aux différents chevaux... Déjà pour ceux en activité c'est compliqué, alors les retraités ! Franchement pour avoir des rustiques, la bouffe en pension, ça a toujours été vraiment un casse-tête.
Et c'est vrai qu'en retraite j'aimerais vraiment trouver une pension qui sache s'adapter vraiment à leurs besoins. Quitte à fournir la bouffe moi-même.


Je dirais que le gérant s'adapte et arrive même à nourrir un 1 cheval sur le groupe si besoin. Par exemple, le mien est dans un groupe de 5 chevaux, 2 vieux hongres et 3 jujus. Les jujus sont belles et n'ont pas besoin d'être complémentées encore. Le mien, ça va, mais on le connait maintenant, donc il est complémenté, et le 2ème hongre de 30 ans. Et bien, il "enferme" les 2 vieux le temps qu'ils mangent et les filles les regardent manger de l'autre côté du fil. Et il fait ça avec tous les groupes. Les dominés ont droit à un sas pour ne pas être embêtés si besoin.
Quant aux obèses/poneys et bien, ils ont du foin plus ou moins à volonté selon la météo d'hiver, épicétou. Bon, au printemps, charge aux proprios de leur mettre le panier ou de gérer leur pré, via clôture intérieure à bouger.


lapsuscalami a écrit le 07/11/2020 à 11h35:

C'est triste comme histoire pour les deux juments. Je ne comprends pas les proprios qui ont deux chevaux qui s'entendent et qui les laissent en paddock individuel. Ni les pensions qui n'offrent pas la possibilité d'ouvrir une clôture...

Là, c'était vraiment la volonté de la proprio de les garder séparées, puisque ça aurait bien arranger la pension d'avoir un paddock libre en + pour sortir les autres chevaux.


lapsuscalami a écrit le 07/11/2020 à 11h35:

J'aime autant les chevaux que l'équitation et même si j'adore passer un moment avec eux, les balader à pied, les soigner, faire quelques petits trucs à pied, pour le reste e ne le vis vraiment pas très bien. Et c'est très égoïste, aux yeux de certains, mais c'est comme ça.


Ben, écoute, pour ma part, ayant été un peu accaparée par les soins, et avant décision de retraite, je n'ai pas chercher de solution long terme pour la monte + j'avais une copine que ça arrangeait de me laisser monter son cheval une fois/semaine. Puis je l'ai mis en "pré-retraite" dans une pension qui sortait les chevaux à la journée au paddock pour préparer la transition vers le pré intégral. Là, je suis restée quelques mois à pieds.
Au détour d'une conversation avec une copine, j'ai émis l'idée que ça serait bien que je me remette en selle. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, le samedi d'après, j'ai eu le coup de fil d'un inconnu qui m'a proposé son cheval de balade en DP + question. Et voilà, je me suis remise en selle.
De fil en aiguille, je remonte maintenant en club, et ça me va bien. Ensuite, je n'ai pas de problème autre que soins des pieds à faire et les cures que je décide de faire.

Elicendi

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Posté le 07/11/2020 à 17h48

mon cheval approche de la retraite mais il va rester dans son écurie habituelle (4ha de pré)

pour moi il est essentiel d'être à proximité, surtout quand on ne monte plus parce que faire de la route pour juste faire coucou c'est vite lassant, alors qu'aller à pied voir son cheval, un peu tous les jours, ou en montant un autre cheval (donc pas une écurie spécial retraite) je trouve ça bien

ma pension n'assure pas de soins poussés, mais je suis à côté donc ce n'est pas un problème

Lapsuscalami

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Posté le 08/11/2020 à 17h31

tartine88 Ta comtoise, tu avais des projets avec elle je crois ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

expar Ça s'est pas mal goupillé au final !
Tu restes à la DP, du coup ?
Si tu pouvais, est-ce que tu reprendrais un autre cheval ?

elicendi S'il est déjà au pré, c'est effectivement déjà super. Et quand on est à côté c'est parfait.
C'est vrai que la route pour juste faire coucou c'est pas génial, mais je trouve toujours un truc à faire : un coup de râpe, des soins, et puis une petite balade à pied, un peu de TAP quand ils ont envie...
Ils ont déjà un rythme de retraités cette année, honnêtement. Le confinement a un peu limité mes envies de monter à cheval, la deuxième pension cata aussi... et là ils sont à nouveau en vrac.
Parfois je me dis que si je devais le refaire, je ne prendrais vraiment pas de chevaux.
(et puis après je regarde leurs bouilles) (et je fonds)

Dans l'idéal j'aimerais trouver une pension où ils pourraient rester à deux uniquement (ou avec un autre cheval calme, ça a déjà fonctionné, mais pas plus), dans un grand paddock ou petit pré, au foin contrôlé, ration donnée avec les compléments dont ils ont besoin quotidiennement.
Sauf qu'on va changer de région dans le même temps, donc je n'aurais vraiment aucune connaissance de l'offre sur place, et encore moins pour débusquer la petite pension cachée au détour d'une conversation.
Et les pensions que je trouve bien sur le papier sont dans les mêmes prix qu'ici, donc je peux faire une croix sur les économies ! ^^

Baia

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Posté le 08/11/2020 à 18h04

Ma pension 5* est au prix de base de 190€ (parce que j'en ai 3) ensuite je paye en sus l'alimentation de mon très vieux de 31 ans qui ne mange QUE du dynavena senior, QUE du mais en flocon bio et QUE du fibrissimo.
Là gérante divise le surplus de prix en deux et je paye la moitié. Je ne paye rien pour le box paillé.

Globalement la pension ça douille c'est sûr mais ce qui grève sérieusement mon budget c'est les médicaments et les compléments alimentaires qu'il faut rajouter.
Même si ma véto est ultra conciliante et m'a trouvé un AB équivalent mais pour bovin (on divise le prix par deux) me fait donner du Parlodel à la place du prascend pour le cushing du poney, c'est un budget.

Sinon la proximité de la pension (8km) fait qu'en temps normal (hors confinement) je suis presque toutes les fins d'après-midi pour donner les ration du soir et gratouiller mes loulous.
Je monte encore un peu, mais on trouve tous notre compte avec cette pension, mes chevaux sont super heureux et bien dans leur tête.
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Vos chevaux en retraite
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