Bonjour à tous !
Aujourd’hui j’ai décidé de créer ce topic pour parler de cheval naviculaire. En effet, ma jument (Zu-niki ou Zuzu pour les intimes ;) a été diagnostiqué en octobre 2020 « syndrome naviculaire forme articulaire et tendineux. »
Je sais que beaucoup de personnes demandes des avis/témoignages d’un cheval ayant ce diagnostic. Alors je me suis dit allons y ! ça me fera également voir le chemin parcourus avec elle.
Voici donc le récit, témoignage de mon aventure avec ma jument « naviculaire »
J'ai racheter ma jument (16 ans) qui était en club fin septembre 2020.
Elle boitait juste avant le confinement en mars 2020. Après la fin de ce confinement elle s'est remise à boité après une semaine de travail. Puis repos jusqu'en septembre. Puis reprise. Et boiterie quelques jours plus tard. Et là la gérante me dit qu'elle est d'accord pour me la laisser. Notons tout de même que la gérante n'a pas une seule fois appeler le vétérinaire. Bref.
Je dis oui, évidemment et à partir de ce jour, elle "m'appartient".
La première chose que je fais ? J'appelle le véto ! Bon, celui-ci est en congé, c'est sa collaboratrice qui la remplace. Elle vient quelques jours plus tard pour voir d'où vient cette boiterie.
Elle me demande de la faire trotter, la jument veut pas, je ne sais plus où me mettre, vous vous rendez compte ? Je n’arrive même pas à faire trotter ma jument à pied... Bref, on la longe, et madame ne veut toujours pas trotter ! Ouhhhh la mauvaise. Bon on a quand même quelques foulés mais bon.
Verdict ? La véto ne sait pas d'où vient la boiterie. Elle me dit de la faire travailler afin de voir d'où vient précisément cette boiterie.
Bon, prochaine étape, l'emmener dans sa nouvelle pension ! Oh la la, le stress que j'ai ressenti...Et au final les doigts dans le nez ! Ma zuzu est montée dans le camion comme une grande, n’a rien dit pendant le trajet. Et l’arrivée s’est également bien passé.
Du coup, une amie me conseille un autre véto. Et une autre amie me met en garde contre ce même véto. Je choisi de l’appeler quand même. Il a fait un test de flexion suite à quoi la jument à plus que boiter. Il a pu vérifier que la boiterie venait de l’antérieur gauche (il le pensais déjà mais voulait en être sur avec ce test). Que faire ? Attendre me dit-il. Et peut-être plus tard des radios si pas d’amélioration.
15 jours plus tard, la boiterie va mieux. Le véto me dit d'attendre encore 15 jours et si cela ne vas pas mieux un traitement à base de plantes (rien d'autre). Ma monitrice qui a assisté à cette mini visite véto (il est resté 5 min) me dit que m'a jument est surement naviculaire et qu'il faudrait faire des radios. Elle me dit aussi : ta jument ne boite presque plus car elle ne travaille pas...bon pas faux du tout.
Du coup je rappelle le premier véto pour faire des radios. Verdict ? "Symdrôme naviculaire forme articulaire et tendineux." Alors pourquoi syndrome naviculaire et pas naviculaire tout cours ? Car il existe plusieurs « maladies naviculaire" d’après ce que j’ai compris, il faudrait faire une IRM (800€ quand même).
Pour rappel :
« Le syndrome naviculaire est une maladie bien connue et redoutée des cavaliers. Elle est classiquement responsable d'une boiterie chronique antérieure à l'origine d'une retraite prématurée des chevaux. Les causes de cette maladie sont multiples et ne sont pas totalement élucidées. Elle correspond à des lésions non seulement de l'os naviculaire mais aussi des tissus mous environnants (tendons, ligaments, bourse). » source : équipédia, ifce
Bien sûr il y a bien d’autres définitions de cette maladie.
C'est à partir de là que j'ai un peu été ....dépressif? triste ? démoralisé? découragé ? en colère ?
Je voulais faire tellement de chose avec elle, continuer les concours de sauts, de dressage, commencer le Trec, l'endurance, le travail à pieds...et là on me dit naviculaire... Comprenez-moi, j'ai lu beaucoup de chose sur ce forum concernant le syndrome naviculaire et presque tous ont dit : "cheval à la retraite".
J'aime ma jument, même à la retraite je l'aurai gardé et elle aurai eu une belle vie dans un grand pré avec des copains. Mais je ne voulais pas ! Oui je suis égoïste ! Je l'assume. Je veux faire encore pleins de choses avec ma jument. Du coup j'ai commencé un peu à chercher d'autres info sur les chevaux naviculaires, des témoignages, des conseils de mon véto, ma monitrice, des amies cavalières...
Et j'ai pris ma décision. Non, notre aventure n'est pas finie. Que ce soit à pied ou à cheval. Oui il y aura certaines choses que je ne pourrais plus faire comme sauter comme on le faisais avant et peut être plus du tout. Mais on peut encore faire d'autres choses !
Première chose à faire ? Soulager sa douleur. On m'a conseillé bien des choses...et j'ai choisi les fers à l'envers. C’est mon choix. Pour l'instant cela semble lui aller. Je la trouve bien plus à l'aise qu'avec un parage orthopédique (oui j'ai essayé sur elle).
Samedi dernier, depuis 6 mois maintenant, c'était la première fois que je l'a remontais. On a fait 40 minutes de pas pour bien la détendre. Puis sous les yeux de ma coach, on a trotter 2 minutes aux deux mains.
Verdict ? Pas mal du tout ! Au début elle appréhende beaucoup la douleur. Puis on voit qu'à la fin elle se détend. Il y a encore un long chemin à faire. Ce n'est pas demain que je pourrais faire une séance d'une heure. Mais c'est encourageant.
Objectifs suivant ?
- faire du travail à pieds
- faire venir la saddle fitter (pour un bridon)
- faire venir le dentiste et faire revenir l’ostéo
Et à partir de janvier, on va travailler avec ma coach pour remuscler ma jument correctement (au pas). Pourquoi janvier ? Pas le temps pour moi ni l'argent de tout faire en même temps
En janvier, j’aurai également la saddle fitter qui viendra cette fois pour la selle.
Je vous donnerais des nouvelles à chaque étapes.
Merci d'avoir lu. Et n'hésitez pas si vous avez des questions.
Bonne journée !
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