toska78
Personnellement, je trouve ça plutôt pertinent de travailler une phobie quand tu es confrontée à elle dans ton quotidien. Si tu vis à Paris et que tu es phobique des vaches, bon, on s'en fiche un peu mais si t'es phobique des pigeons, c'est évident que tu dois soit déménager, soit soigner ta phobie.
Les chiens sont partout et quand t'en es amené.e à paniquer parce qu'il marche à deux mètres de toi (je parle pas de l'autrice mais j'ai déjà vu), oui, il est pertinent de soigner sa phobie.
D'ailleurs, l'autrice n'a pas l'air phobique des chiens puisqu'elle n'a aucun soucis quand ils sont calmes.
Et pour la 1000ème fois, on a pas dit que c'était normal qu'un chien soit agressif et que tout le monde s'en foute, ni qu'elle devait ne rien faire. On a proposé des solutions pertinentes qui ne rendraient pas le chien plus agressif la prochaine fois qu'elle passera au lieu de rabâcher que le chien a pas le droit d'être là alors que, comme l'a répété
Joual deux fois, on n'en sait fichtrement rien et même si on savait, ça ne change rien à la situation.
Donc personnellement, je maintiens : travailler sa peur et son attitude, avoir des friandises sur soi, en parler aux autorités compétentes après avoir vérifié si on est dans son bon droit en utilisant ces chemins. Tout ça, ensemble.
Oui, beaucoup de joggeur.ses et cyclistes sont des con.nes. Non, je ne dis pas que c'est le cas de l'autrice. Non, ça ne justifie pas que les gentil.les se fassent agresser.
Oui, beaucoup d'humain.es à chiens sont des con.nes. Non, je ne dis pas que cela justifie le traitement qu'on réserve aux chiens ni que cela nous oblige à rattacher notre chien dès qu'on croise quelqu'un quand le nôtre est sympa (et par là, j'entends qui ignore, pas qui vient faire la fête).