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Post des cavalier handisport et paradressage
Posté le 15/06/2025 à 09h16
Un petit coucou par ici, c’est bien calme et j’en avais même oublié ce sujet….
Bon, après la fabuleuse expérience sur mon message précédent, j’avais eu l’opportunité de participer en dressage au Harcour Le Mans fin août 2024.
Je continue toujours à sortir en épreuves de dressage « classiques », avec « juste » des crieurs : d’une part parce qu’il n’y a pas d’épreuves paradressage à moins de 100km de chez moi, et d’autre part je trouve intéressant de pouvoir être noté et classé « comme tout le monde ».
J’avais participé avec mon premier partenaire Paulux, pour sa fin de carrière, en Club 3 Grand prix.
Après un petit appel sur Facebook, quand nous sommes arrivés le vendredi pour la familiarisation, il y avait quelques personnes qui attendaient à l’entrée du manège, volontaires pour être crieurs, puisqu’il n’y avait pas assez de monde disponible de mon centre équestre pour venir m’aider. Les lieux étant plutôt vide, ça raisonnaient pas mal et l’ambiance sonore était un peu particulière et désoriente au début, pour moi car Paulux n’en avait rien à cirer.
Le samedi matin, pour la première épreuve, je commence ma reprise, j’en étais à une minute environ quand j’ai l’étrier gauche qui est descendu, en réalité étrier et étrivières, on n’a jamais compris ce qu’il s’est passé, j’avais préparé et vérifier mon matériel, il avait aussi été vérifié par les autres qui m’ont aidé à préparer…. Sur le moment je n’ai pas compris tout de suite, j’ai cherché deux fois l’étrier avant d’enlever le deuxième aussi, et j’ai fini la reprise en mode sans étriers.
J’avais Malgrétout fini à 63% environ.
Le lendemain, mais mes preuves, avec multiples vérification du matériel avant, sans rien constater d’anormal. Cette fois la reprise se passe anormalement, et même encore mieux, pour finir classé 8ème à 68%.
C’était une super expérience, avant que mon bon vieux partenaire ne parte à la retraite en octobre dernier, après m’avoir accompagné encore sur deux petits concours à côté.
Ensuite, il a fallu que je trouve un nouveau coéquipier.
Donc, mi-septembre, j’ai continué à monter Polux sur mes heures de DP, et attester d’autres chevaux pendant mes cours, avec du bon et du moins bon. Certains un peu trop sensible pour les aléas Liés à Macé, d’autres attendant sagement les ordres même pour simplement tourner aux angles du manège ou de la carrière, avec un peu de surprise lorsqu’au bout de la première longueur au trot le cheval pile net ; je demande à la monitrice de quoi il avait eu peur, en réalité de rien du tout, juste que je n’avais pas demandé à tourner, il s’était donc tout simplement arrêté ! C’était un peu compliqué de rajouter ça à tout le reste !
J’en ai essayé un autre avec qui ça passait mieux, mais qui avait la fâcheuse tendance, au contraire, à très bien faire les angles, et à très bien respecter la piste, mais un peu trop bien au point que je risquais de perdre un genou à tout instant!
J’ai fini par essayer Elvis, un petit pur-sang d’un peu plus d’1,60m. Presque 20 cm de plus que Paulux, très bien une fois dessus mais il a fallu que je reprenne des repères pour monter. J’ai beaucoup galéré jusqu’en janvier environ, ça faisait un gros changement de fonctionnement, des allures complètement différentes, des mouvements beaucoup plus amples que mon pauvre corps a mis longtemps à apprivoiser. Je n’ai même jamais réussi à galoper avec Elvis jusqu’à mi-janvier environ, ça commençait à aller mieux et l’intervention d’un stage locomotion a fini de me débloquer.
En parallèle, ça faisait quelques temps que mes analyses étaient de moins en moins bonnes, mon rein greffé déclinant de plus en plus, je galéré de plus en plus, particulièrement depuis décembre 2024, avant de retourner en dialyse fin janvier. Là, grâce a une belle connerie de la part Des médecins, je me suis retrouvé avec le fer dans les chaussettes et en anémie, et je ne commence à vraiment aller mieux que depuis la deuxième moitié du mois de mai. Il y a eu beaucoup de séances que la logique aurait voulu que j’annule, mais ça c’est psychologiquement impossible ; donc on s’est adapté, avec certaines séances où je n’ai même pas essayé de trotter, d’autres où j’ai pu trotter un peu, rarement galoper…, et j’étais content quand j’arrivais à faire une séance 2 + de 30 minutes. Maintenant que de ce côté là je suis revenu à la normale, et que les médecins m’écoutent enfin pour tenir compte de mes spécificités et de mes besoins, ça va mieux, mais je les garde à l’œil car je sais très bien que tôt ou tard si je ne suis pas vigilant ils vont me remettre en vrac Parce que mon cas ne rentre pas dans les cases des « protocoles »….
Et vous, où en êtes-vous ?
bojesse comment vas-tu ? Où en es-tu ?