Et si on changeait de vie?

tototuty on en a que 15, et franchement l'organisation est déjà bien lourde comme ça. Obligé de travailler à côté sinon on joins pas les deux bouts financièrement, et trop peu de terrain pour prendre des pensions.... Clairement du coup c'est 90H de boulot par semaine entre nos salariats et l'élevage..... j'oscille entre mes envie de développement, développement de nouveaux projets équestre en cours, et l'envie de tout lâcher régulièrement, surtout quand je vois mon fils a qui l'on manque niveau présence.

Je ne sais pas si ça compte mais j’ai dû arrêter 2x 9mois pour une raison évidente : grossesse ( la deuxième est bientôt finie)

Ça me semble long, difficile, ça me démange de reposer les fesses sur mes chevaux.
En plus elles sont à la maison, les voir grossir et perdre du muscle à vu d’œil ( comme moi) me rend malade


Heureusement je fais encore les boxes et je herse la piste pour me sentir utile. Ca me vide la tête, c’est vital pour moi d’être dans les chevaux. Comme disait un autre commentaire : c’est le meilleur antidépresseur
Je ne suis vraiment pas prête à arrêter ( nous avons tjs eu des chevaux à la maison) pourtant je comprends tout à fait ceux qui prennent la décision de le faire.

Par contre je ne sais pas si j’aimerais que mes enfants se passionnent par l’équitation ( le faire de temps en temps : oui) , c’est vraiment un sport chronophage, un milieu très fermé ( ce n’est que mon avis) pas toujours très social et c’est surtout une grosse dépense d’argent.

J’ai 30 ans et déjà quand je fais un calcul rapide de ce que m’ont coûté les chevaux depuis que je les paye ( surtout quand elles étaient en pension) …. Je pense que j’aurais pu m’acheter une seconde (petite) maison, mais ça ne vaut pas le plaisir de les avoir

Je vais répondre à ton poste à ma façon (déso ).

25 000 activités me font envie, et je n'ai pas du touuuuuut le temps de la moindre pratique, même une heure par semaine me demande bien trop d'investissement (déplacement, temps sur place, et de façon fixe d'une semaine sur l'autre, c'est trop pour moi).


Mais si je n'avais pas de cheval, que je n'aimais pas tant l'équitation, je crois que j'en profiterai pour pratiquer tout ça !

Je pense que je me serais mise sérieusement à un sport qui utilise l'ensemble du corps dans son expression type danse (laquelle ? Je ne sais pas, franchement j'aime tout mais je ne suis absolument pas gracieuse, il me faut une danse très "tonique"/tendue pour que ça ai l'air de quelque chose).

Je prendrai assurément des cours de chant.

J'aurais aimé me mettre ou à un art martial, ou à un sport type escrime/fleuret/etc (j'en ai toujours rêvé !).

Je me serais mise au yoga aussi.

Probablement que je serais de toutes les soirées jeux de société et jeux de rôle qu'organisent mes collègues, et auxquelles je n'ai jamais le temps d'assister !

Bref, tant d'argent et de temps libéré pour d'autres choses passionnantes !

C'est ma grande question du moment, car ma jument prend de l'age et souffre de boiterie qui ne se resoud pas avec le protocole de reeducation, bref

Je vais garder ma jument jusqu'a la fin, ca c'est non negociable.

Et ensuite ? C'est complique !!

9 ans que je suis proprio, et mon autre passion (les voyages) m'a beaucoup manquee. Mais les voyages c'est seulement ponctuel dans l'annee. Alors si je n'ai pas de 2e cheval apres qu'est ce que je ferai ?? Hors de question que je vegete tous les soirs devant la tele !
Je pense que je deviendrai DP, mais aurai je la patience de supporter 1 autre proprio et des decisions qui ne sont pas les miennes ?

Et sinon j'avais fait 1 pause pendant 7 ans, pour mes etudes et ma recherche de job, mais avant j'etais en club et ecoeuree de la maniere dont on traitait les chevaux. Donc ce n'est pas pareil, maintenant avec ma jument j'ai decouvert un monde du cheval beaucoup + Bisounours

Pour ma part, j'ai été une grande passionnée. J'avais en permanence entre 3 et 6 chevaux à moi, j'ai fait naître des poulains... puis un jour, j'ai tout lâché...

Je me suis en fait rendu compte que l'investissement en temps et en argent n'était plus à la hauteur de mes attentes.

J'ai dans un premier temps gardé ma vieille jument et sa copine, mais la gestion était devenue une réelle contrainte ( corvées d'eau après le boulot à 21h, difficulté de trouver du foin, de le stocker, gestion des urgences véto...).
Quand ma jument est morte, j'ai placé sa copine, ce qui fait que je n'ai plus de chevaux depuis environ deux ans.

Le plus dingue dans l'histoire, c'est que ça ne me manque pas, alors que j'étais réellement passionnée.

Je compense avec d'autres passions, je suis infirmière pompier et je fais du vélo.

Voilà pour ma contribution, pour dire qu'il faut savoir s'écouter, et je pense ne pas culpabiliser d'avoir un jour envie de faire un break définitif ou temporaire.

J'y réfléchis souvent en me disant que si je n'avais pas mes deux chevaux j'aurais de l'argent presque " en trop " (j'exagère bien sûr mais ça serait bien moins prise de tête) et beaucoup beaucoup de temps. Des fois ça me fait envie, de tout arrêter, goûter à d'autres activités.

Mais en fait j'ai besoin d'avoir une passion ; quand je me donne c'est à fond, et une passion comme le nom l'indique ça nous dévore, c'est si fort que c'est parfois douloureux. Quand ça ne va pas à cheval, rien ne va. Quand ça va bien, ma vie s'illumine. Et puis en fait sans monter je pense que je ne serais pas devenue celle que je suis maintenant, mes deux chevaux m'ont poussée à me poser des questions, à m'affirmer, à me battre, à me bouger les fesses pour devenir meilleure sous plusieurs facettes. Alors je me contente de pauses : j'ai mis mon cheval un mois et demi au boulot chez ma prof, lui a été au paradis et moi j'ai pu faire autre chose sans culpabiliser. Je me suis laissée le temps d'avoir envie et du coup je rentre d'une semaine de vacances et j'ai hâte de reprendre avec lui, de câliner mon vieux ?
Puis honnêtement c'est + le boulot que le cheval qui m'empêche de prendre des cours de chant, et mon corps qui dit m*rde pour la plupart des sports (de base je me suis mise à l'équitation quand j'ai fini par obéir à mon kine qui me disait que c'était urgent pour moi d'arrêter la danse).

J'ai arrêté pendant mes études et lorsque j'ai pu reprendre, j ai acheté ma jument immédiatement.

Finalement c'est elle qui m'a mise à pied. Elle a eu des soucis de santé qui l'ont rendu immontable.
Aujourd'hui j'espère reprendre plus sérieusement mais il faut que je trouve une structure pour la travailler. Elle est à la maison par choix.

kimko Ton témoignage est super intéressant dans le sens où il est le seul a aller dans le sens d'un mieux après l'arrêt. Mais tu sembles dire que tu as d'autres passions (boulot et vélo), je pense qu'effectivement si on est pas prêt à s'ouvrir à autre chose, l'arrêt peut etre insupportable et impossible. Finalement un peu comme un départ à la retraite, ça se prépare, on prépare l'après.....que ferais-je quand j'en aurais plus.
Ici de toute façon la question se pose sans se la poser car j'ai de toute façon mes 4 pépères un peu plus âgés que je garderais jusqu'au bout (mais bon on peut en avoir encore pour 15 ans hein). Je me vois pas du tout retourner en club (non merci les cancans, le jugement, les ambiances de filles que je supporte pas, bref pas pour moi). Mais réduire, simplement réduire pour avoir une vie plus zen, plus confortable ça par contre peut etre un jour oui.....

creamofsunrise

C'est tout à fait ça, il faut pouvoir rebondir.

Quand j'avais mes chevaux, je me disais toujours que c'était un gouffre financier, mais que de toute façon, si je ne les avais pas, je ne ferai rien de plus de mon argent, donc autant se faire plaisir.

Sauf que maintenant, ma situation financière est bien plus confortable, et ma qualité de vie a évolué.
J'ai pu faire construire ma maison, partir en vacances...
Tout ça fait que la page a été finalement moins dure à tourner que ce que j'avais pu imaginer

hello,

Actuellement je ne monte plus depuis 6 mois...Et cela ne me manque pas du tout , pour l'instant...
Quand je regarde des vidéos avec Moon , je suis nostalgique et ses moments me manque , mais seulement ceux là.

Moon est à la retraite et Gucci à fait une tendinite l'année dernière et à eu beaucoup de mal a reprendre le boulot , du coup j'ai arrêter...

Et puis une appréhension c'était installé depuis mes accidents du coup je montais pas totalement décontracté a 100% et avec Gucci je ne me faisait pas plaisir.

J'espère un jour remonter et me refaire plaisir , mais c'est pas à l'ordre du jour.

Il ne faut pas s'emprisonner dans sa passion. Je ne regrette aucuns de mes choix, même si parfois c'est difficile.

Avoir une autre passion? C'est tout aussi chronophage et onereux. Ce n'est pas parce que j'ai cocos que j'ai renoncé à mon jardin, mon élevage de lapins de race d'exposition, de l'agility et de secouriste. Secouriste en été t'es de piquet tous les weekends, donc à la belle saison.

Alors je ne monte pas tous les jours, mais je vois les cocos tous les jours. C'est un choix je l'assume et même si en hiver je flanche souvent à cause du temps, je ne compte pas les corvées d'eau qui me bousillent le dos. Mais je vis pleinement MA vie, je ne veux rien regretter.

PS: j'ai attendu mes 23 ans pour pouvoir approcher des chevaux, ceci explique peut-être cela.

Bie sûr ce n'est pas parce qu'on est fan des chevaux que l'on n'a pas le droit de dire un jour "j'arrête". Personne n'a le droit de juger cela. Cela serait la même chose pour quelqu'un qui joue de la musique par exemple et qui décide d'arrêter. Et pourtant je suis sûre que beaucoup de personnes diraient : "mais c'est dommage, tu vas perdre un talent...."
Ce sont des passions, des centres d'intérêts , des loisirs, appelons les comme on veut. Et tant que l'on ne fait de mal à personne, bah, à chacun de continuer ou d'arrêter...et de reprendre ...ou pas. Evidemment quand on est propriétaire on ne peut pas arrêter du jour au lendemain, sauf à vendre / confier son cheval. On ne va pas l'abandonner dans un coin, là pour le coup, ce serait totalement irresponsable.
C'est peut-être cela la différence, une fois qu'on a décidé d'être propriétaire l'arrêt est plus compliqué, on prend un réel engagement envers notre compagnon à quatre sabots

J'ai commencé l'équitation en club vers 12 ans. Arrêt à 17 ans pour les études, et le lancement dans la vie active.

J'ai repris à 23 ans, en club, puis en DP, puis proprio. J'ai donc vécu crescendo la charge financière et chronophage que représente un cheval.

Depuis que je ne suis plus propriétaire, je revis. J'ai une vie sociale en dehors de l'écurie, je peux voyager, etc... Je ne regrette absolument pas et ne souhaite plus jamais être proprio.

Depuis, je suis DP. Et je ne pourrais pas arrêter de monter à cheval, car je touche à peine du doigt mon rêve de gamine (G7 dressage, competition amateur, certaines figures de dressage tels les appuyer, les changements de pieds etc). Ça m'a demandé du travail, de la patience, un investissement en cours de qualité, etc... Hors de question de jeter ça aux orties ! Je tiens à continuer à progresser.

Je n'ai pas lu les réponses, mais j'ai plus ou moins arrêté l'équitation il y a 5 ans. J'avais ma jument, objectifs de concours, mon rêve c'était d'au moins courir 1* en CCE. Et déjà des années et des années derrière moi où l'équitation/les concours étaient ma top priorité. Je ne voulais pas partir à l'étranger parce que je manquais des compet, stages etc... Et tout l'argent que j'economisais partait dans le cheval.
Mais il y a 5 ans, j'ai commencé à me dire que je montais vraiment comme une quiche (c'était pas totalement faux haha), les concours avec objectif de saison, ça me mettait trop la pression, je passais mes détentes à me faire engueuler par mon coach et vice versa...
Bref, j'ai eu une petite réalisation que je n'étais pas satisfaite de ma vie actuelle et j'ai décidé de partir au bout du monde pour une petite aventure solo de 3 mois. C'était censé être seulement temporaire, l'équitation c'était toute ma vie, commencé à 5 ans, pas d'intention d'arrêter !
Puis au final, ça m'a fais réalisé qu'il y avait tout un monde en dehors! Je suis très curieuse et j'adore tester de nouvelles activités, et ne plus monter à cheval, payer une pension et sortir en concours, ça me permet de faire tout ça.
Je voyage toujours, je monte à cheval de temps en temps mais plutôt pour du loisir, et non, ça ne manque pas. J'ai peut-être un petit pincement au coeur quand je suis les news/concours de mon ancienne écurie mais 0 regret.

waterfall, on en revient à ce que j'ai dis plus haut, finalement quand on arrête pour quelque chose d'autre qu'on rêvait de faire, avec un intérêt pour autre chose, y'a pas de regret à arrêter du coup.....
C'est super intéressant comme principe et ça m'ouvre les yeux sur plein de trucs. D'autant que vu mon état de santé, je me leurre pas, je ne pourrais rapidement plus monter à cheval (bon sur ce je monte déjà plus beaucoup, ça me manque pas, voir quand il faut aller préparer ça me coute, ce qui me manquerait c'est leur présence, mais les corvées de foin etc ça aussi j'en ai ma claque - et pas de bol j'ai une malade qui doit etre au foin a l'année donc tant qu'elle est de ce monde je suis bonne pour la corvée de foin - et elle a 17 ans, certes très malade, mais elle peut trainer comme ça encore 10 ans... en prime genre de patho ou pour trouver une pension qui l'accepte laissez tomber.....)
Alors effectivement préparer l'après, je me vois pas sans cheval du tout, ça me parait compliqué, mais des petits vieux à soigner pour avoir le contact avec eux oui, moins d'effectif aussi pour libérer du temps...