Et pour toi aussi, c'est toujours bon pour la santé de veiller à son poids tant qu'on est jeune et motivé.
Je nuancerais quand même ce point. Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on perd du poids beaucoup plus facilement qu’un adulte. En revanche, un ado peut beaucoup plus vite tomber dans des troubles alimentaires qui lui resteront toute sa vie.
Je ne dis pas que l’auteur n’a pas besoin de perdre du poids (en ce qui la concerne, c’est à elle et éventuellement ses médecins de le juger ; en ce qui concerne sa ponette, ça ne fait jamais de mal à un cheval d’avoir quelques kilos de moins à porter), mais je dis juste que même à 14 ans où soit disant on devrait être taille mannequin parce que « quand on est jeune c’est tellement plus facile », toute la bonne volonté du monde ne suffit pas toujours.
Mais bien évidemment, au delà d’un certain poids il y a des risques pour la santé, que ce soir le coeur, les articulations etc, et il est donc impératif d’y faire attention autant que possible. Idem pour monter à cheval malheureusement, on se doit d’être en adéquation avec sa monture. Je pense que n’importe quel cheval, quel que soit son gabarit, préfèrera porter 50kg que 80. Connaître l’impact de son poids sur son cheval demande de l’observation et un bon encadrement niveau santé : si l’ostéo trouve souvent des blocages, qu’il y a des boiteries ou raideurs fréquentes, que le cheval couche les oreilles au moment de seller ou de monter dessus, qu’il fatigue beaucoup plus vite que quand il est monté par quelqu’un de plus léger… Plein d’indicateurs à écouter pour se faire une idée.
Il y a également d’autres solutions si tu as peur d’être un peu lourde pour ta ponette, et notamment diminuer les séances montées : tu peux travailler plus souvent à pied, partir en balade à pied avec elle (comme ça tu fais du sport tout en étant avec ton cheval, elle est pas belle la vie ?
), limiter la durée des séances, sauter un peu moins souvent, descendre en balade dans les dénivelés importants… Ça permet un compromis, dans le cas où on est limite pour son cheval. Si on est beaucoup trop lourd (mais ça ne m’a pas l’air d’être le cas ici, je dirais qu’on est plus dans le « limite limite » que dans le « trop »), il va de soi qu’on ne monte plus du tout dessus.