Bonjour tout le monde !
Je vous écris parce qu'aujourd'hui je sature. Je me sens coincée dans le corps d'une vieille personne, je me sens injustement privée de me sentir bien physiquement (bon on s'entend évidemment il y a bien pire que moi et c'est sans doute ridicule, mais c'est ce que je ressens).
Je ne sais pas trop par où commencer. Ça fait des années que j'ai des " blocages ". Les cervicales en vrac, les bras en vrac, le dos à un endroit précis, parfois d'autres endroits. On s'entend, tout ça du moins au moment où j'ai mal c'est musculaire selon moi (c'est momentanément soulagé par un passage chez l'ostéo).
J'ai commencé à avoir mal au dos (lombaires) vers 20 ans. Souvent aux cervicales aussi. J'ai fait une trentaine de séances de kine et mon dos a été mieux pendant très longtemps (jusqu'à ce que je perde bcp de poids brutalement, je pense qu'alors j'ai perdu tout le muscle qu'on avait développé chez le kine!).
Vers 24 ans j'ai commencé à être vraiment gênée par mon épaule droite. De fil en aiguille ça a empiré, on a détecté tendinite et bursite. J'ai arrêté le tennis, j'ai moins monté à cheval, j'ai arrêté les gestes qui me faisaient mal. C'est allé mieux en un ou deux ans. Puis j'ai eu mon premier fils et c'est revenu au galop, avec en bonus la deuxième épaule qui s'est dit que ça serait sympa d'en rajouter. J'ai eu une infiltration dans les deux épaules et j'ai fait un peu de kiné. Les douleurs sont revenues de façon gerable. Par contre après mon deuxième fils la j'ai refait une infiltration (echoguidee cette fois) car l'épaule droite c'était plus possible. C'était en avril et là mon médecin m'en a prescrit une nouvelle. Il va falloir que je demande pour l'épaule gauche également car elle redevient douloureuse aussi.
J'ai mal en permanence. Aux cervicales, aux bras, épaules, coudes parfois. Aux lombaires souvent, la nuit ça me gêne beaucoup. J'ai d'autres " blocages " que l'ostéo permet d'enlever comme par exemple le pubis douloureux. Et globalement chaque toucher un peu appuyé m'est douloureux, c'est un calvaire avec mes enfants. Alors je vis avec depuis longtemps, je m'y suis faite, mais y a des moments où c'est pire que d'autres (et alors je vais chez l'ostéo ou le chiro pour aller mieux une semaine ou deux). Parallèlement j'ai souvent comme des poussées inflammatoires au niveau de différentes articulations, de façon symétrique, avec parfois gonflement/rougeur et une fatigue abominable lors de ces poussées.
J'ai évidemment vu différents médecins en une décennie. On a cherché les marqueurs de la polyarthrite rhumatoïde plusieurs fois ainsi que d'autres trucs, mais rien. On a mis mes poussées inflammatoires sur le compte des anticorps antithyroïdien (j'ai une thyroïdite d'Hashimoto, mon corps attaque ma thyroide) et donc il n'y a rien a faire. Pour le reste, à part la gestion de l'épaule telle que je vous l'ai précisée, rien de special. J'ai vu un rhumatologue pour mon épaule dès le début qui m'avait dit que tant que je n'avais pas mal en permanence il ne ferait rien pour moi. Désormais j'allaite alors personne ne veut soulager la douleur avec un quelconque médoc même si certains sont compatibles. C'est pourquoi j'ai des infiltrations mais franchement la dernière n'a pas vraiment fait effet.
Et donc ma question est la suivante, surtout dans le contexte actuel ou l'ostéopathie est décriée. Dans mon cas, quand on est gênés, qu'on a plus ou moins mal et qu'on n'en peut plus, on fait quoi ? On va voir qui quand on en a marre d'aller voir l'osteo qui finalement n'est qu'un pansement qui tient de moins en moins longtemps (et coûte cher)? Est ce que je devrais repartir de zéro auprès d'un autre type de médecin? Je tombe tellement facilement sur des nazes? mon médecin généraliste actuel est chouette mais il est dispo tous les 3 mois et ça reste assez limite quoi, en dehors des infiltrations.
A savoir: Quand j'avais 17 ans j'ai eu un accident de voiture avec mon frère. Pas un truc de fou mais on s'est fait rentrer dedans par l'arrière. J'en ai eu un autre avec ma soeur, le même mais a plus grande vitesse. Personne n'avait été spécialement blessé. En revanche a 18 ans quand je me suis remise à cheval après l'accident j'ai eu une perte de force dans le bras gauche (c'est toujours le cas) et même des épisodes de tremblements. Je suis allée voir un neurologue qui a fait un Electro myogramme qui était bon (je crois que ça s'appelle comme ça c'est pour voir si la transmission nerveuse se fait bien?). On a récemment trouvé à mon frère une saillie cervicale. Parfois je me dis que mes problèmes partent peut être tous de cet accident car mon frère, dans une moindre mesure, est embêté aussi comme moi. Mais j'en ai déjà parlé et tout le monde s'en tape

a l'époque vers 20 ans justement mon ancien médecin généraliste m'avait fait faire un scanner qui était ok. Il a dit qu'on ne voyait pas tout sur un scanner mais qu'il n'y avait pas lieu de chercher + loin pr l'instant.
J'ai une autre question aussi, beaucoup plus terre à terre. Peut être que je me comporte en gamine capricieuse. Ce n'est pas l'impression que j'ai mais si ça se trouve tout le monde a ce type de douleurs, et n'en font juste pas une maladie. J'avais dans l'esprit qu'à 30 ans on est en forme globalement, qu'on n'est pas censé être limité physiquement. Peut être que j'en fais des caisses ? Est ce que c'est normal, ou en tout cas pas deconnant, d'avoir ce type de pépins à mon âge ? Ok il faudrait que je me muscle. Mais même quand je faisais du sport j'avais mal. Et puis des gens qui font pas de la muscu arrivent à survivre sans être dans mon état tout de même. C'est peut être mon attente de la vie, ou vis à vis de mon corps, qui ne va pas. Si c'est le cas je me sentirais mieux armée finalement je pourrais voir ça avec ma psy! Je suis ouverte à tous les points de vue.
En espérant n'avoir été ni trop longue, ni trop décousue, j'aimerais trouver des solutions car je pense personnellement que c'est pas normal d'être aussi limitée et douloureuse physiquement et jusque là je m'y prends sûrement mal donc j'aimerais essayer autre chose, autrement. Mes douleurs sont trop présentes et pénibles à présent, elles influencent clairement mon comportement et ce ne sont pas à mes enfants et à mon mari de payer parce que j'ai mal
