klavel
Me suis fait une isomnie de deux heures cette nuit, j'ai bien pensé à ma reformulation
Alors je vais essayer de faire mieux pour poser ma question qui est sincère et découle d'une vraie incompréhension des priorisations de critères.
De ce que j'en ai compris le veganisme c'est une philosophie de consommation globale (et plus bien sûr mais c'est sur cette partie là que pose ma question actuelle). Peut-être à tort mais je l'observe avec ma manière de vivre ma propre philosophie de consommation à savoir une grille de décodage des produits pour savoir lesquels j'achète quand j'ai un besoin.
Ici encore je ne regarde qu'une part des conso à savoir els consos alimentaires. Ma grille est très liée à l'écologie et à la paysannerie, donc j'ai comme critères prioritaires le bio (labellisé ou bien produit si je connais la ferme, ce qui est facile pour moi avec toutes les productions locales), le de saison et local et l'aspect paysan/vente directe. l'acaht d'un produit issu du système agro-indus est le plus rare possible pour ma part, quand je n'ai pas d'alternative ou un craquage ponctuel (glaces, cérales ou pot de pate à tartiner 5/6 fois dans l'année) dans ce cas issu de l'AB. C'est parce que je suis défavorable au modèle agro-industriel et parce que l'éloignement de slieux de production ne me permet pas de me faire un avis éclairé sur les modèles de production.
Quand j'essaye de comprendre comment intégrer le critère vegan (sans exploitation animale) je peux supprimer quasi toute la production bio locale car pour beaucoup ces fermes, la culture de légumes et de céréales étant très exportatrice dans les champs, compensent cette exportation massive par de l'apport de fumier (maraich) ou des rotations avec prairies paturées pour laisser reposer la terre voire les deux (céréales). Du coup je me retrouve à consommer dans les magasins des aliments dont je ne connais rien des modes de production. Si tu n'amènes pas d'amendement d'origine animale, les modèles agricoles actuels ne pouvant se passer d'enrichir les parcelles, tu balances des engrais de synthèse. La je parle de si on supprime l'élevage pour des raisons de mise à mort des animaux. L'agro-industrie est un problème majeur de notre système je pense et me tourner vers elle pour me nourrir me parait complètement contre-productif tant au niveau écologique qu'au niveau respect du vivant animal humain (conditions de travail) et non humain et végétal.
La comparaison des deux productions animales et végétales et de leurs conséquences évaluées en équivalent carbone me parait souvent bien incomplète. Nous savons qu'il existe plusieurs modèles de production. Si on choisit des élevages valorisant majoritairement des prairies permanentes (de fait riches en bio-diversité et stockant beaucoup de carbone chaque année), avec des animaux vivant dehors toute l'année en milieu bocager, des races mixtes regroupant les productions laitières et viande ou si on prend l'exemple de l'élevage hors sol avec de la nourriture apportée à l'auge, on ne peut pas avoir les mêmes conséquences carbone. de même si on prend des cultures hyper mécanisées et accompagnées de produits de synthèse avec travail du sol, des cultures sans travail du sol mais produits de synthèse, des cultures avec ou sans travail du sol en AB, les conséquences ne sont pas les mêmes sans compter la prise en compte des tailles de parcelles liées à la mécanisation avec des machines touours plus garndes.
Maintenant si je sors les quelques fermes locales que je connais en traction animale de mes conso possibles pour intégrer la non exploitation animale, je n'ai plus aucune alternative locale. certains maraichers du coin travaillent en traction animale snas être adossés sur un élevage. de fait quand tu utilises ce genre de travail c'estq ue tu as de toutes petites parcelles, généralement bocagères (genre des parcelles de 1 à 2 ha entourées de haies) que ta production sur ta parcelle est hyper variée (genre 40 légumes et plus sur moins de 1 ha snas compter toute la végétation non productive qu'elle soit cultivée ou non. J'ai des copains avec un modèle maraich sna straction animale et le même format mais ils sont adossés à l'élevage laitier à côté et bénéficient de leur amendement.
Je comprends la cohérence nécessaire de la non conso de viande/élevage mais je ne comprends l'apport lié à la suppression de la traction animale sur le modèle agricole final. En quoi l'utilisation du cheval en partenaire de travail est plus une maltraitance au vivant que l'utilisation de la main d'oeuvre de l'ouvrier agricole ? Je n'arrive pas à comprendre la ligne éthique qui guide ici.
Si je suis dans ce questionnement c'est parce que je suis sensible à cette notion de respect animal non humain, si j'essaye de comprendre comment les autres cheminent c'est parce que ma conclusion est que je nvois pas comment aller plus loin que mes choix actuels et concevoir un mdoèle agricole décroissant en mécanique agri et en intrants de synthèse en supprimant complètement les productions animales, et même si ce n'est pas mon choix à l'heure actuelle, je suis partante pour continuer à cheminer. Surement parce qu'aussi le modèle qui me parait en l'état actuel de mes connaissances le plus viables est le modèle de la petite paysannerie diversifiée en circuit court.
Sur l'autre point de la modification des paysages liés à la suppression totale de l'élevage ou à la suppression du ski, je suis comme toi, dans l'incompréhension la plus totale des angoisses que ça provoque. ce sont des arguments que je ne comprends pas du tout en dehors de l'attachement humain à ses points de repères et à ses souvenirs (sachant que les saignées de pistes de ski sont quand même une monstruosité de base).
totox, quand tu dis que la France ne peut aps nourrir sa population sans import, pourrais-tu citer des sources et le placer dans un contexte : avec quel modèle agri, quel type d'alimentation ?