*sort de son sous-marin*
1- Un vigile n'a aucun droit de fouiller un sac, quel qu'il soit. C'est contrôle visuel ou il demande à la personne de vider le sac.
2- Non, il n'y a pas que les OPJ qui peuvent fouiller les sacs, les APJ le peuvent également. Tout cela dépend du contexte (réquisition du Procureur, cadre d'enquête, intervention ...)
3- Honnêtement, la main courante, ça sert à rien. Tu vas aller en commissariat/brigade, dire "il m'est arrivé si et ça" et ça va finir dans un classeur, ça ira pas plus loin. A noter qu'en Gendarmerie, normalement, s'il y a une infraction, on ne peut pas prendre de main courante, seulement une plainte. Après, ça peut être une audition où on mentionne qu'on veut pas déposer plainte, si on ne le souhaite pas, et après, c'est le magistrat qui décide si on poursuit l'enquête ou non au vu des faits.
4- Suite à un dépôt de plainte, si, la personne mise en cause finira par savoir qui a déposé plainte contre elle. Je vois pas comment on peut interroger quelqu'un sur des faits sans qu'il puisse savoir de quels faits précisément il s'agit. Il n'aura juste pas connaissance des coordonnées et de l'identité complète de la victime.
5- La violence verbale, ça reste de la violence et c'est puni par le Code Pénal, d'autant plus si la victime a eu des "séquelles psychologiques" à la suite de cet évènement (nécessité d'avoir un certificat médical pour appuyer l'impact que ça a eu). Un dépôt de plainte me paraît justifié. Au pire, le magistrat classera sans suite s'il estime que ce n'est pas caractérisé mais si le vigile a déjà des antécédents de violence, ça peut montrer à la justice qu'il continue et le sanctionner plus sévèrement (cas de la récidive par exemple).
6- Le courrier à la direction générale de l'enseigne est, à mon sens, incontournable. Ca leur fera pas plaisir de savoir qu'un vigile fait n'importe quoi et, qu'en plus, le gérant du magasin est de son côté et ne moufte pas alors qu'il vous agresse/menace sous ses yeux.
C'est tout pour moi
*retourne dans son sous-marin*