Cheval qui s'enfuit en main et monté

opri

Il a 9 ans et oui il vient la voir dans 90% des cas. Et pareil avec nous lorsque nous venons chercher nos chevaux dans le même pré

dadou_love

Mais voir ce qui ne va pas c'est exactement ce qu'elle fait et qui a parlé de chercher une solution plus radicale ?
Soit je me suis mal exprimée, soit je ne vois vraiment pas à quel moment dans mon post je demandais une solution pour lui casser la gueule afin qu'il ne l'emmerde plus.

camille4477 selon les derniers commentaires, la propriétaire à quand même l'air de se faire marcher sur les pieds. Pour un cheval il faut un cadre fixe.
Maintenant il a l'air de réagir avec le Licol ou le filet, et il se met à tracter.
Cela pourrait faire penser à des douleurs aux cervicales, il serait peut-être bien de faire des radios cervicales, garrot et dos, et de faire passer par la suite un ostéopathe viscérale.

ça n'existe pas, "trop gentil". Il y a juste des attitudes non adaptées au cheval (stade de dressage et mental), au timing ou aux circonstances.

il est évident que pour faire comprendre au cheval que désormais c'est non, il va falloir mettre en place un sacré protocole. Et pour que cela soit fait correctement et sereinement, demander de travailler spécifiquement cela avec un prof, voir par le prof, me semble indispensable. Il fauit savoir passer la main quand la situation est trop compliquée.

Et le prof saura plus vite ce qui pêche dans l'attitude de la cavalière. En tout état de cause, il faut contacter quelqu'un rapidement. Il n'est pas question de laisser un cheval divaguer comme cela quand il le souhaite.

J'ai pas de solution à proposer, désolée, mais une chose que je ferai en tout cas, c'est ne plus utiliser de licol en corde, qui ne casse pas... Avec un poney susceptible de se barrer avec une longe accrochée au licol
Je trouve les messages d' argamelle sensés.
Avec ma jument au tout début j'ai aussi utilisé le principe de "tu veux bouger, ok, alors tu vas bouger un peu plus" (sans abuser et sans violence). Ça a été très efficace, plus jamais eu besoin d'y revenir.

Je ne crois pas que quelqu'un ait évoqué la première chose qui me vient à l'esprit : ce poney sort-il toujours seul pour bosser (et pour le reste), ou sort-il parfois avec d'autres? Et dans ce cas-là, réagit-il de la même façon?

Ayant une ponette à tendance tracteur, ici les arrachages de longe (de plus en plus rares, heureusement) ne viennent pas d'un manque d'éducation mais toujours d'un stress intense : celui de quitter le groupe. Et ce stress intense, pour quelqu'un qui ne la connait pas, pourrait tout à fait passer pour autre chose...
Je l'ai parfois mise dans le rouge sans m'en rendre compte au début, maintenant j'ai bien intégré que c'est qqchose que l'on devra bosser toute notre vie ensemble je crois Et on n'est pas prête de sortir en extérieur, rien que dans la pension c'est l'angoisse si les autres ne sont pas visibles. Pas grave, je compose avec.
Mais c'est peut-être une piste de compréhension importante...
Un poney peut être un vrai petit agneau au milieu des siens, dans un environnement sécurisant pour lui, et devenir complètement ingérable loin des autres.

Et le fait d'être "bien" en TAP mais pas en selle renforce cette piste probable : en TAP, une fois le gros coup de stress de la séparation passé, l'humain devient le nouveau référent visible. En selle, il n'est plus visible...

Edit : cette possibilité de stress peut bien sûr provenir d'une autre source que la séparation puis cela semble "aléatoire" dans le cas de ta copine (bien pendant un moment, puis cata à d'autres), mais sans doute que finalement ça n'est peut-être pas aléatoire justement. Il serait intéressant de chercher l'éventuel déclencheur (et ça peut être plein de choses!)

Hello,

J'ai lu tous les retours mais pas une seule fois (sauf erreur de ma part) on parle de cheval grégaire ?

Cela me fait penser à un cheval qui ne souhaite pas sortir de son pré pour rester avec les copains et fuir la carrière pour aller aux écuries et retrouver des copains.

J'essaierai de trouver un bon comportementaliste dans un 1er temps.

En attendant, je réfléchirais à aborder le problème comme s'il était poulain et qu'on lui apprenait à sortir du pré étape par étape. Redécomposer chaque partie exemple :

1/ on met le licol récompense, on enlève et gratouille
2/ on met le licol, on demande un pas on récompense etc

mais on ne fait pas ça en même temps il faut que ça soit sur la durée.

et une fois que vous arrivez à le sortir calmement, vous restez à côté du pré vous ne le ramenez pas à l'écurie.

ça permettra 2 choses : de reprendre les bases et tisser une confiance plus stable.

Sinon il y a la méthode inconfort / confort.
Aller au pré et lui mettre le filet + prendre la grande longe qui sert pour longer + chambrière + une paire de gants.
Dès qu'il part, on le retiens et on le met sur un cercle pour le mettre au travail dès qu'il est à l'écoute on cesse TOUT de SUITE toutes actions et récompenses +++++++
camille4477 là c'est impossible de dire qu'il part car ma jument faisait 1m80 et 800kg je le faisais quand elle me faisait des crises une fois par an.


Je préfère 1000X plus la 1ere méthode de l'aborder comme un poulain en douceur et reprendre toutes les bases que l'autre.
Bien entendu, il faut rechercher en parallèle si pas de douleurs quelques parts : chanfrein, cervicales, dents ?

Je rajoute que la 1ere méthode montrera si le cheval est grégaire ou non

fatdegoesmich

Il ne sort pas uniquement seul. Parfois il l'est mais la plupart du temps il est avec un copain de son pré. Samedi par exemple, il est sorti avec mon cheval qui est son grand copain et pour autant il s'est enfui au moins 5 ou 6 fois. De plus quand il part il ne rentre pas forcement au pré. Et lorsque nous étions en carrière, nous étions toutes les deux à cheval donc il n'était pas tout seul et en plus avec un copain.

En tournant le problème, l'élément déclencheur a l'air d'être toujours lorsqu'elle lui demande quelque chose de plus compliqué (lorsqu'il est au travail). Lorsqu'elle va juste le chercher et qu'il fuit d'un coup, je ne sais pas mais surement de l'anticipation.

Par contre il n'essaye jamais de partir une fois à l'attache et lors du pansage où il est même très sympa.

Cependant, il a toujours eu cette tendance à fuir et ce même lorsqu'il ne bossait pas ou très peu (seulement à pied).

J'ai vu ce cas sur 2 chevaux et dans chacun des cas il y avait la cause évidente.

Cheval n° 1 :
2ème cheval de la proprio qui, en plus, avait aussi pris une DP sur un cheval d'école dans une autre écurie pour progresser. Résultat des course, il était devenu le cheval n° 3 délaissé et qui pouvait ne sortir que 20 mn de sa boite (box) sur 24h Du coup, régulièrement quand sa proprio voulait le mettre au paddock (grands paddocks en herbe), il partait avec sa longe qui trainait derrière, et accessoirement sa proprio aussi...
Un jour de concours, j'ai proposé de le sortir, puisque j'étais la première à en revenir et j'allais aussi mettre mon cheval a minima une heure ou plus au paddock pour qu'il soit bien sorti ce dimanche là. Connaissant la problèmatique, j'ai choisi un paddock près de la sortie de l'écurie, je n'ai pas attaché à longe mais fait de telle sorte que s'il partait, il n'aurait que son licol et le paddock était déjà ouvert bien sûr.

J'ai été sacrément surprise de pouvoir l'amener jusqu'au paddock, avoit le temps de fermer derrière moi avant de le lâcher normalement.
Est-ce parce qu'il ne me connaissait pas plus que ça ? Ou que j'ai fait super attention dans ma façon de faire + étais cool aussi, car j'avais préparé le scénario du pire ? Aucune idée.
Parce que pour moi, le cheval avait bien pris conscience de sa force et savait très bien que personne ne faisait le poids s'il décidait de partir.

Cheval n° 2 :
Lui, c'était clairement un manque de respect et un environment de vie non adapté (vivait seul re ). Le proprio avait plutôt établi un rapport de force. Du coup, il se faisait embarquer régulièrement à pied que ce soit licol plus, en corde ou filet+ mors, peu importe la situation. Ensuite, le CE était sur le chemin du retour, donc le cheval revenait au CE et ne rentrait pas chez lui et je pense que c'était le but recherché pour lui (normal).
Pour ma part, quand j'ai eu à ramener le cheval chez lui après 15 jours en groupe au pré (CE à 10 mn de chez lui), je n'ai jamais eu ce problème, malgré la difficulté de la séparation. Soit je le ramenais monté après une séance de travail et surtout, je le laissais brouter l'herbe à mi-chemin (10 mn montre en main incompressible). Et idem à pieds, j'étais super vigilante, mais il n'a même jamais essayé de faire demi-tour. Pour ma part, je me contentais d'être très cohérente et avoir des munitions pour parler à son estomac. La 1ère fois que j'ai eu à le ramener, j'en menais pas large car pour moi, c'était normal qu'il ne veuille pas rentrer et je n'allais pas le punir de faire demi-tour, mais RAS, je n'ai même pas eu à tendre la longe. Ensuite, comme déjà écrit, je faisais attention à ce que ce retour ne soit pas 100% négatif, juste 95% mais ça suffisait.

PS quand je dis que je ne laisse rien passer : je fais attention à être hyper calme, donc jamais pressée, mais pas endormie non plus. Je fais très attention à être cohérente dans mes demandes, de faire attention à ce que le cheval soit concentré sur moi et pas sur autre chose, surtout quand je l'aborde pour lui mettre le licol par exemple.
=> Genre le cheval n°1 avait l'habitude de ne pas se pousser, donc impossible d'entrer dans le box. Je ne l'ai jamais accepté, donc la toute 1ère fois, je suis montée en puissance jusqu'à obtenir LE pas en arrière. Après 2 fois, quand j'ouvrais la porte du box, il savait qu'il fallait reculer avec moi et que non, je n'allais pas lui passer le licol en restant dans son chemin pour qu'il m'écrabouille au passage s'il partait en trombe.

Pour ton amie, à tester déjà si le cheval se comporte comme ça avec tout le monde ou pas, surtout en longe à pieds ?

En selle, ça semble être une défense pour se soustraire à un exo difficile (puisque ça marche bien, pendant 5 mn il fait ce qu'il veut). De ce côté là, un bon coaching qui montrerait à ta copine comment amener les exos en crescendo l'air de rien, ça peut aider.
Ce n'est pas parce qu'il est dressé qu'il ne faut pas amener la difficulté après un échauffement + exos préliminaires cohérents qui font que l'exo final n'est qu'une continuité avec un seul truc en plus à faire sur une ou 2 foulées. Monté, ça peut être une piste à creuser pour ton amie avec son encadrement.

Oui donc il a sans doute fait l'association "difficulté-->arrachage de longe-->je retrouve mon confort".
Dans ce cas, pour aller plus loin, comme d'autres l'ont évoqué il va falloir être totalement sûre qu'il n'y a pas de pb "matériel" (selle, licol, filet...) et physique, parce que la difficulté peut être liée à une douleur, même minime).
Et ensuite, si ces pistes ont été éliminées, il va falloir retravailler patiemment à déconstruire cette association et à en retrouver une plus appropriée.
Ca va demander beaucoup de temps, de patience, de rigueur et un timing parfait.
Et il va falloir demander très très peu au départ...
Ca pourrait être intéressant de travailler en liberté à pied. Pour lui laisser la possibilité de partir, et justement observer ce qui le fait partir... Histoire d'analyser plus finement les déclencheurs.

Je n'ai pas tout lu mais ce qui me viendrait en tête si c'était mon cheval :
- check véto avec radios (dos et pieds) pour vérifier que tout est ok
- vérification du matos avec des pros adaptés (donc SF et BF et non pas commercial / coach / ostéo / ...)
- me faire encadrer +++
- me remettre en question : est-ce que je suis bien ok avec la lecture de mon cheval ?

camille4477
GBS n'ayant qu'une ouverture d'arcade, la selle est un vrai point à vérifier car le commercial ne dira pas que ca ne va pas. Il n'a pas d'autres solutions techniques qu'une arcade standard.


Un cheval qui ne veut pas rentrer dans la carrière, puis embarque en carrière montre qu'il y a un vrai soucis.
Et j'avoue ne même pas comprendre qu'on veuille monter dessus alors qu'il s'échappe 5/6 fois avant.
C'est aller à l'accident, potentiellement gravissime, est-ce que vous en avez conscience? (je dis "vous" même si j'ai bien conscience que l'auteur n'est pas la proprio)

Il va faire quoi ensuite pour crier encore plus fort qu'il y a un truc qui ne va pas? s'encastrer dans un mur? sauter un truc insautable et se tuer?


Et pourquoi dire que le travail "reste dans ces cordes"? comment peut on juger de la sensation d'un autre corps que le sien et dire "il peut le faire sans inconfort"? C'est impossible de juger

Si je dis: "finalement, n'importe quel humain peut faire le grand écart hein, les gens n'y mettent juste pas du leur!" Cette affirmation est choquante non? Qui suis-je pour juger de la souplesse actuelle et de la douleur ressentie lors du grand écart? Alors que si je force la personne en appuyant sur son buste, elle va y arriver hein. A quel prix, telle est la question

alors pourquoi pour un cheval, on devrait refléchir autrement pour son corps?


Autre paramètre: si la proprio est du genre "a ne pas aller au conflit", si le cadre n'est pas clair, pourquoi est-ce qu'il le respecterait?

Une relation ce n'est pas "je te laisse faire des trucs et puis d'un coup c'est non"
Il faut beaucoup de rigueur, de clarté, de timing, de règles toujours les mêmes. Sinon le cadre est flou, et vu qu'il a compris qu'il a plus de force que l'humain, il repète le même comportement qui fonctionne.

Qu'est ce qui avait été fait/dit/travaillé avec/par la pro? Quel timing avait été acquis par la proprio à cette époque?

J'ai un cheval qui arrache la longe systématiquement.
Il adore l'humain, réclame son contact, vient voir n'importe qui qui se pointe dans le pré, plonge la tête dans le licol. Par contre si on veut le promener même dans son propre pré qu'il connaît par cœur : il arrache.

2 points :
1 - Il a une grégarité extrême et est incapable d'être tout seul même si on a tellement travaillé avec qu'il en est capable (mais ça le met dans le rouge ++ donc c'est parfaitement inutile)
2 - Après quasiment 10 ans d'errance diagnostique on a découvert qu'il a les cervicales basses arthrosées ++ qui compressent la moelle épinière et le rend à moitié ataxique donc la contrainte physique même très faible d'un licol est trop importante pour lui

Donc je rejoins les pistes anxiété de séparation et problème physique

Il est passé dans les mains de tous les pro possibles aussi bien pour le travail que pour les soins, rien n'y a fait, il est à la retraite et est une excellente tondeuse à l'heure qu'il est

Je plussoie himaliae, mon cheval avait une GBS avant, faite "pour lui" sauf qu'en réalité, avec les épaules qu'il a, l'arcade n'était pas terrible et l'arrière ne reposait pas bien, sans compter qu'elle tournait pas mal. Je l'ai faite vérifier 1 an après par le commercial qui m'a assuré qu'elle lui allait bien. Jusqu'à ce que je fasse venir une SF parce que j'en avais marre d'être penché à droite ou à gauche.
Qui m'a expliqué en long en large et en travers, m'a fait essayer une selle où miracle j'étais droite (après 3 ans ça fait bizarre !) et qui en plus, a émis un doute sur le fait que l'arçon serait peut-être vrillé. Ahahah.

Donc attention quand même.

Ça me fait également penser à un cheval qui a mal ou qui a peur.
Reste donc à trouver la source du mal et /ou de la peur

Juste quelques questions que je n'ai pas lu dans les précédents commentaires :

Qui a conseillé de le travailler moins ?
Est-ce que des friandises sont utilisées ?
Quand il se sauve, où va-t-il ?
Quand il sort du pré pour ne pas travailler, a-t-il le droit d'éviter le pansage également pour juste avoir la possibilité de brouter par exemple ?


De mon expérience, plus on met de la pression à un cheval et plus il monte en pression.


Ma jument travaille le plus souvent en liberté et quand elle me dit violemment " lâche moi " c'est que je lui en ai trop demandé. Si je la sors du pré sans la tenir, je m'assure toujours d'avoir un truc qui va l'attirer si j'ai besoin de la rattraper (le copain, à manger ou un espace cool pour brouter). Quand elle ne travaille pas pendant longtemps (une semaine pouvant être longtemps), je sais que si je monte sur son dos c'est à mes risques et périls.

Mon retraité de concours complet ne supporte plus le pansage alors je me contente du minimum pour éviter les blessures et désagréments pour lui. Je tâche de ne jamais le lâcher à l'extérieur du pré car je n'imaginais même pas pouvoir le récupérer. Or une fois ou 2 (peut-être même 3) je les avais amenés brouter dans une parcelle non clôturée et ce clown m'a échappé. Il est parti tout content en mode " j'suis libre " et quand il s'est rendu compte que je ne lui courais pas derrière et que la jument ne le suivait pas il a recommencé à brouter et je l'ai récupéré tranquillement. Hier, une chute stupide et Monsieur s'est fait la belle, j'ai eu de la chance d'arriver à retenir ma Magnifique (quitte à me pendre à son licol) pour qu'elle ne parte pas en live avec lui et de le rattraper 300m plus loin dans un espace qui avait attiré son attention. Il m'a bien fait peur quand même et si j'avais lâché la jument je n'ose même pas imaginer le délire.


Bon courage et beaucoup de patience pour gérer ces situations délicates