juu-liie :
il connaît le sulky mais pas l'attelage.
Le sulky c'est "rien à tirer" pas de bruit (tout est souple, il y a juste un siège posé sur 2 roues et des brancards en carbone). El il ne voit pas la personne, qui est cachée derrière son cul.
L'attelage, c'est lourd, ça fait du bruit, ça dépasse en haut et sur les côtés, ça bouge (s'il y a une bosse, la calèche en descendant le pousse au c** par l'avaloir)
On avait désensibilisé à tous les éléments séparément mais le tout réuni, ça a dû être trop pour lui.
Par ex une fois qu'il a été calme, je me suis assise. J'ai donc "dépassé" sur le côté de la calèche, je suis entrée dans son champ de vision et il a serré les fesses.
Je peux te dire que ce qui a été fait a été correctement fait avant qu'on l'achète. J'ai vu des vidéos de chevaux paniquant à l'attelage, ils se mettaient à fuir et à ruer, tant que la calèche n'était pas en miettes (et sûrement leurs jarrets aussi).
Là il s'est fait peur puis a compris que c'était trop rien... Puis c'est aussi son caractère de prendre la fuite, maintenant on le sait
Pareil, tu peux avoir un cheval impec en attelage, difficile à mettre à la traction, il entend et ne voit pas un truc "rampant" qui le suit, ça peut causer des paniques.
Je veux défendre ses anciens proprios car les "mauvais" comportements des chevaux n'ont des fois pas de cause "humaine".
Oskar a toujours été terrorisé par les baguettes, j'ai mis un temps fou à le désensibiliser. Bah jusqu'à ses 2 ans et demi il a vécu au pré, le proprio était un vieux ayant du mal à se déplacer, le cheval était presque vierge de manipulations, ensuite Pascal l'a acheté, il est bien plus cool que moi, ne lève jamais la main sur quoi que ce soit... son histoire est "certaine" et on est sûr qu'il n'avait jamais été battu. Alors pourquoi cette terreur...
alors que moi je mets des fois une tapette (tiens c'est peut-être pcq'il n'avait jamais eu de contact avec la cravache que le pauvre Oskar s'en faisait tout un foin ; une fois qu'il a eu compris, il savait que je pouvais le toucher, inciter, pousser, de loin ou au contact, même en liberté, et le caresser avec le fouet, attelé sans qu'il panique et se sauve. Et il avait des fois une tapette pour le "réveiller" ou le gronder.