Ca peut être un gouffre financier ou pas, selon le cheval.
De toute manière, il y a déjà le prix de la pension, peu importe la pension.
En tant que 1er cheval, ça va aussi être la découverte de la vie de propriétaire : essayer d'apprendre à bien s'entourer (véto, gérant d'écurie, dentiste, maréchal), s'organiser pour surveiller et en profiter + apprendre à être décisionnaire (des fois les pros en savent moins que le proprio qui connait son cheval et inversement).
Ne néglige pas l'investissement émotionnel non plus.
Je vois que c'est plutôt un sauvetage et pour mise à la retraite 100% plutôt que continuer à monter.
Il faut juste le faire les yeux bien ouverts.
Le seul truc qui coûte moins cher avec un vieux, c'est tout ce qui entoure la monte et le logement.
Normalement une pension pré coûte moins cher qu'une pension box/paddock et pas de dépense liée à l'équitation (protections, tapis...)
Encore faut-il voir les conditions de vie actuelles du cheval, s'il vit déjà dehors, pas de transition "logement" à prévoir. S'il a vécu sa dernière dizaines d'années en box, il va falloir le réhabituer à sortir et voir s'il a toujours les codes pour intégrer un groupe. En plus d'essayer de savoir s'il a la bonne forme physique pour vivre dehors en groupe.
La solution d'attente d'un an max dans l'autre CE, le temps de trouver la pension retraite qui va bien, ça peut être une bonne idée si cette pension là, le prépare déjà à sa future vie (sortie quotidiennes et à la journée, à minima 5 jrs/7 et tu prends le relais le week-end).
Il faut donc aussi voir sa forme pour affronter et la vie dehors le plus possible + quelques montes d'école par-ci par-là (faire attention aux nombres d'heures/semaine, s'il turbine autant que dans son CE actuelle, ça ne va pas le préparer à une retraite).
Edit : tu dis que le CE te fera une remise si tu lui mets ton futur papy au boulot là-bas. Attention, le CE actuel va te vendre le cheval uniquement, charge à toi de fournir les tapis, la selle, le filet + payer le maréchal, voir le cheval continuer à turbiner et devoir couvrir les frais ostéo véto qui en découlent, donc à voir si tu y gagnes vraiment à mettre le papy au boulot dans le nouveau CE ou pas ?
A 23 ans, on arrive dans les âges où ça peut se dégrader rapidement.
Perso, j'ai mis mon vieux en retraite active à 20 ans (une balade/semaine) et il a fait sa dernière balade vers ses 24 ans quand j'ai trouvé qu'il avait pris un coup de vieux. Bon, le véto a dit qu'il était en pleine forme, mais bon.
Côté coût, j'ai échappé à Cushing, arthrose et autres joyeusetés, par contre, j'avais un budget :
- couverture non négligeable quand il faut investir au début, et j'avais pris une pension pas loin pour pouvoir gérer une fois/jr si besoin.
- maréchalerie au début (ferré devant), avant son passage 100% retraite (parage 4-5 fois/an)
- nécessaire de soin (pharmacie de base + dans mon cas, produits pour pieds car "pieds compliqués" depuis toujours, ferré ou pieds nus ne changeait rien aux soins à faire)
- les visites hebdomadaires et parfois quotidiennes si nécessaire (temps + essence)
- les coûts vétos courants (vermifuges, vaccins, dentisterie par mon véto, 1 consultation/an quand le véto ne voit le cheval qu'une fois/an).
- les coûts véto en sus - là, c'est l'inconnu. J'ai eu de la bobologie de temps en temps et une année, mon véto a vu mon cheval une fois/semaine tout le mois de septembre par ex.
J'avais aussi choisi la pension qui donnait un complément l'hiver, en plus du foin à volonté, ce service inclus dans la pension de base (donc pas de coût supplémentaire).
Ah et à penser aussi : des fois, les chevaux reprennent leur liberté quand ils sont pas trop mal dans leur pré, donc s'il est bien, ne te vexe pas s'il devient compliqué à rattraper sans autre explication.