Formation d'un cheval de rando

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Walmos

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Posté le 18/05/2025 à 11h17

Hello,
Je vois régulièrement passer des annonces de chevaux de 3-4 ans décrits comme des assurances-vie en extérieur ; ça me laisse perplexe. Plus le temps passe, plus je m'interroge sur le temps qu'il faut pour former un "vrai" cheval de rando, fiable, maniable, gérable et pas regardant en toutes circonstances.

Mon jeune prend 6 ans cette année, et certes on pâtit de mon inexpérience (un peu) et de mon manque de temps (beaucoup), mais je me rends bien compte que le chemin va encore être long avant que je n'arrive à faire de lui le cheval d'extérieur parfait. Canaliser le trop-plein d'énergie, lui apprendre l'indépendance vis-à-vis des autres chevaux, l'habituer à sortir seul sereinement, arriver à avoir le même niveau de précision dans les aides qu'en carrière, l'exposer progressivement à tous les aléas/fantômes qu'on peut rencontrer en extérieur... Beaucoup de choses que je considère comme impossibles à obtenir en seulement quelques mois.
A moins peut-être de partir en rando itinérante sur ces quelques mois et de tout travailler sur le tas. Mais dans ce cas, ça me semble délétère pour des chevaux qui n'ont pas terminé leur croissance (donc moins de 6 ans a minima), compte tenu du nombre d'heures en selle que cela implique.

Des avis/remarques sur le sujet ? Ou des retours d'expérience sur le temps qu'il vous a fallu pour être pleinement satisfait du comportement de votre (vos) cheval (chevaux) en rando ?

Édité par walmos le 18-05-2025 à 11h18

Walmos

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Posté le 18/05/2025 à 20h02

globs : ça, c'est l'éternel problème de la plupart des humains en équitation. Ils ne veulent pas voir les problèmes, ou préfèrent les éviter, ou ne se rendent même pas compte qu'il y a un problème.

J'ai une amie qui a un vieux cheval. Elle ne fait que du pas et du trot parce que son cheval n'a juste aucune motivation à galoper à sa demande. C'est déjà arrivé qu'elle revienne de balade en me disant "Oh il a pris le galop sur le chemin du retour, j'étais contente, je l'ai laissé faire !". Rien que ça, ça veut un peu tout dire...
Une fois on est parties ensemble, moi devant avec mon jeune fraîchement débourré, elle derrière avec son vieux. Je partais du principe que son cheval était notre garde-fou en cas de coup de folie de mon jeune. Première piste sympa, on se met d'accord pour que je galope devant et qu'elle suive au trot (fonctionnement qui marchait très bien avec un autre cheval avec qui je partais régulièrement en balade, ça régulait naturellement le mien une fois que la distance s'accroissait). Bah elle s'est fait embarquer au galop J'ai dû arrêter mon jeune pour que son cheval daigne ralentir (qui est rentré dans les fesses du mien, tellement il était à l'écoute de sa cavalières ).
Maintenant je ne fais plus confiance. Je pars du principe qu'elle a un cheval qui fait ce qu'il veut, et qu'en cas de problème, je devrai gérer mon cheval tout en ayant à l'esprit qu'elle ne gèrera pas le sien.


A l'inverse, j'ai une autre amie qui a une super jument avec laquelle elle fait du dressage haut niveau. C'est un pur bonheur de se balader avec elle. Elle maîtrise les allures de sa jument à la perfection. On peut trotter/galoper n'importe où n'importe comment, je sais que ça se passera bien, elle peut l'arrêter à tout moment.

Globs

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Posté le 18/05/2025 à 20h24

walmos je comprends tout à fait.
Ce n'est pas facile de trouver des duos qui fonctionnent ensemble en extérieur. Déjà il y a le rythme, l'amplitude qui peuvent grandement varier.

Moi je ne sors qu'avec mon amie et mon ex dp car ma jument ne fera aucun effort s'il y a un autre cheval. Ou il faut accepter de passer encore plus de temps....Il faut donc un sûr pour ne pas renforcer ses peurs.
Par contre mon amie se promène alors que moi je dois vraiment monter . Si je suis passagère clandestine elle le sent tout de suite et je la perds.

Quixote

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Posté le 18/05/2025 à 20h37

Perso ma S à part des petites blagounettes l'hiver des 4 à 5 ça a toujours été une assurance vie en extérieur, bon fallait juste pas vouloir un pas de formule 1 mais ça c'est venu avec la musculation.
Mais après il y a les caractère du cheval et celui du cavalier, si tu laisse passer des choses (comme rentrée au galop quand le cheval l'a décidé, même un tout gentil finiras par le faire) il ne faut pas s'étonner qu'il le fasse. Et ça c'est clairement la rigueur du cavalier.

Poulca

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Posté le 18/05/2025 à 22h08

y'a tellement de choses qui rentrent en compte :
- le caractère
- la génétique
- la nourriture
...
Parce que oui c'est facile d'avoir un tonton de club qui est nourri juste assez pour ne pas perdre d'état mais pas de trop pour ne pas qu'il déborde d'énergie...
Combien de réformés sont soit brisés mentalement, soit sous nourris... Clairement si on te le vend comme tonton de ballade en sortie de course soit y'a eu une énorme erreur de casting ce qui me parait aberrant pour des pros, soit y'a un problème avec le cheval. Parce qu'on ne fait pas un tonton de ballade avec un cheval sélectionné pour courir sans travail derrière

Elicendi

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Posté le 19/05/2025 à 09h31

Je pense que c'est comme toutes les disciplines, il y a le talent de base mais il y a aussi le travail

Un cheval naturellement doué en saut ira vite sur des parcours, un cheval naturellement posé et confiant ira vite n'importe où en balade.

Mais de la même manière qu'un cheval d'obstacle doit sauter pour travailler son geste, un cheval d'extérieur doit voir du terrain pour se forger une expérience, c'est surtout ça qui prend du temps je trouve (sauf à être en retraite dans une région excessivement variée en termes de chemins de rando).

J'ai acheté et formé mon deuxième cheval dans le but d'en faire un bon cheval d'extérieur pour aller en TREC.
Après le débourrage, il a commencé le TREC directement: il n'était pas au point sur le PTV (branches basses surtout) il avait peur des descentes. Mais sur le POR il était déjà très bien car on était accompagné de mon autre cheval, qui lui pour le coup a un mental d'acier et peur de rien. Et petit à petit accompagné de son mentor, il a appris à vaincre ses démons et passer partout, d'abord derrière, puis devant, puis tout seul.

J'avais la bonne configuration: un cheval expérimenté, un cavalier pour m'accompagner, le temps et le transport.

Je dirais qu'en 1 an il avait fait le tour et était franchement bien sur tout terrain (montées, descentes, cailloux, branches, rivières, marécage...) et à passer partout (les vaches, les volatiles, les cerfs volants...) alors que de base, c'est un cheval plutôt peureux. Il est toujours très peureux. Il a 18 ans aujourd'hui et vendredi il m'a fait une séance infernale en piste parce qu'il y avait une machine qui emballait le préfané et après il a eu peur... d'un chardon.
Mais il sait gérer ses émotions, il exprime ses peurs en faisant des épaules en dedans face au danger ou en sursautant mais jamais avec une défense, une rupture d'allure, ou un demi tour
Et ce qui l'a boosté c'est la randonnée, parce que c'est un cheval chaud avec du sang, quand il a compris qu'il ne savait pas combien de temps on partait de suite ça l'a refroidit, il a développé la prudence.

Je pense que c'est utopique d'espérer qu'un cheval se forme tout seul à la randonnée sans le sortir sur des sentiers variés, sans le challenger (séparations avec allures, dénivelé, difficultés...). Le caractère c'est bien mais ça ne donne pas l'expérience. Et au début j'ai voulu tout faire en extérieur ça ne va pas non plus, il a fallut de la piste pour le dressage (moi les balais qui tournent pas au poids du corps ça ne me plait pas)

Cherchour

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Posté le 19/05/2025 à 10h16

Pour moi il y a des chevaux qui ont un mental plus adapté que d’autres.

Par exemple je fais de l’extérieur avec mon cheval mais pour moi ça ne sera jamais un vrai bon cheval de rando. Déjà il est trop grand, ensuite mentalement il n’est pas assez posé : trop regardant, pas assez fiable. J’essaye de l’éduquer au max «rando » car je trouve que c’est également utile au quotidien. Donc il tient n’importe où à l’attache, il sait rester « attaché au sol » si je laisse la longe pendant devant lui (bon si herbe c’est plus compliqué il va brouter mais il ne bouge pas trop), ne bouge pas au montoire, supporte des choses qui bougent sur son dos,… etc.
Après j’ai acheté un cheval de sport pour faire de tout donc il remplit sa mission. Mais si j’avais voulu un cheval de rando ce n’était pas le bon candidat

En comparaison j’ai récemment monté une 4 ans, de suite beaucoup plus cool mentalement ça se voit. Il y aurait eu quelques réglages mais la base est plus zen

Phiphie

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Posté le 19/05/2025 à 10h26

Franchement il y a un côté inné très fort. Je cherchais un cheval de sport capable de sortir en extérieur, j'ai pris une 4 ans qui n'était jamais sortie mais caractère stable et pas émotif, je savais qu'elle passerait bien en extérieur.

C'est le genre de jument qui n'a peur de rien, et pas grâce au travail que j'ai fourni pour être honnête. Elle est indépendante, reste sans problème seule au paddock tant qu'il y a de la nourriture.

Et à côté de ça il y a le travail à faire. Moi j'étais bien avec ma jument peur de rien derrière, j'avais pas envie de me prendre la tête, je la laissais se planquer derrière le copain. La fois où je lui ai dit "cocotte on repasse devant sur toute la balade" ça a été sport, elle a trouvé ça fatiguant, on a discuté. Mais après c'était revenu immédiatement sans avoir besoin de retravailler, elle passe en tête d'elle-même maintenant parce que c'est une place "logique" pour elle je pense.

Même chose quand elle a peur, par exemple d'un pont en bois : premier passage en premier elle refuse ++, je laisse la copine passer devant, elle suit. Deuxième passage, elle va réfléchir et passer en premier en insistant à peine.

Sans travail, elle serait "juste" un super cheval qui suit. Avec travail, elle va être un super cheval de tête en général.

Ardennesacheval

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Posté le 19/05/2025 à 20h47

bon je pense qu'à 4 ans les "assurance-vie" en extérieur c'est des jeunes placides, bien débourrés et peinards dans leur tête.

Qd j'ai eu Lotus à 4 ans, il était comme ça... tant qu'un truc ne fait pas mal et ne se mange pas, ok c'est "neutre" même pas digne d'attention...
Voilà son caractère.

Lors de son débourrage il avait "tout vu" dans sa campagne (tracteurs, ferme, moissonneuse-batteuse, vaches et tout ce qui s'ensuit...) donc très bien désensibilisé.

L'un ajouté à l'autre + un poil de feignantise (mais pourquoi faire demi-tour au galop alors qu'on peut sursauter surplace ?) ça en faisait un cheval très sûr à la base, bien plus cool que pas mal d'adultes que j'ai montés dans ma vie.

Ca n'empêche pas qu'on a connu des difficultés de parcours lors de sa formation (un imbroglio lors des départs au galop, j'ai repris des cours). Evidemment il n'était pas "maniable", juste débourré. Ya fallu travailler les allures, la légèreté (mais en achetant un mérens format attelage je m'y attendais). Il n'a jamais eu un pas super rapide du haut de ses 1m40 même si le travail l'a amélioré.

Le débourrage à l'attelage, une formalité.

Ensuite on baladait en forêt avec pension en limite des bois, donc cerfs, sangliers, il en voyait la nuit dans ses pâtures : même pas peur...

Près d'ici en Belgique ya un élevage de mérens qui fait de l'extérieur, les géniteurs sont sélectionnés sur l'utilisation, les poulains sont comme le mien (quoi que d'un format plus sportif), lors du débourrage ils partent en balade avec leurs aînés puis seuls, ensuite le futur acheteur peut venir les essayer sur une balade d'une ou 2H pour se faire une idée.

Ils ne sont pas vendus comme "randonneurs chevronnés" mais à 4-5 ans par comparaison avec un cheval de bac à sable c'est des gentils baladeurs, le travail est correctement fait pour que le proprio prenne la relève et termine de former son cheval de loisir orienté extérieur.

Liteulorce

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Posté le 20/05/2025 à 16h19

Pour ce qui est des expériences, je crois que le mieux quand tu veut former un piquet de chevaux c'est de s'appuyer sur un marchand .Lui peut te faire un premier tri ,à toi de poser les limites claires et d'avoir l'œil pour vérifier ou exposer tes critères.

J'ai pu ainsi compléter ou composer des piquets pour de la balade aisément.

Le vrai boulot après c'est plutôt la compo de ta troupe (l'ordre des chevaux ),mais suffit de laisser faire les affinitées.

Pour l'extérieur te faut un ou deux chevaux de tête (et pas simplement qui aime être en tête (cf post récent, mdr), pour pouvoir avoir sous tes fesses. Mais bon, ça se trouve dans les chevaux avec ton bagage (connaissance/niveau).

Autrement tu place en deux une madrina et un pilote dégourdit et tu peut toi naviguer le long de la colonne ou partir en reco (rando itinérante en espaces naturels).

Il est important d'avoir un bouzin de tête mais aussi toi d'avoir la possibilité de "tracter" ta colonne (motiver les cavales) et avoir le respect de ta colonne pour pouvoir descendre et remonter la colonne sans pousser tes chevaux et sans pour autant te faire latter. (même si le cheval ou le matos risque (en selle ) de prendre en premier.

Liteulorce

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Posté le 20/05/2025 à 16h29

Une madrina en second ,c'est pratique, ça permet de descendre une colonne sans avoir à l'arrêter (un rangement en bataille (rangée) est pas aussi évident que chacun à sa place comme le long de la piste du manège). Donc il faut mieux parfois garder le mouvement en avant .

Si tu veut juste aller te porter à la hauteur de quelqu'un qui se sens pas trop, parfois même se tenir en arrière pour reprendre vocalement le cheval qui se sens pousser une fringale ou autre.

Parlant de fringale ne pas hésiter à nourrir ++ le cheval de tête qui souvent reste le seul à bosser pendant que les autres somnolent.

Liteulorce

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Posté le 20/05/2025 à 16h38

Aussi ton cheval de tête (ou de rando), doit accepter la bagagerie et parfois les longes qui passent partout voir sous le couard!!

Ca permet de le laisser passer devant en s'accrochant à la queue dans une côte, de tracter un ou deux chevaux monter ou non (si t'as deux perdues qui s'abandonnent sur leur montres), un de chaque côtés, en main! (on évite d'attacher solidement ), c'est du bât. (on peut y mettre que des sacs ou partir avec un môme qui ferait pas exactement le gabarit ou autre, sans perdre le groupe familial (argent nerf de la guerre) ou de laisser un gosse à l'étape.

Du coup si ton cheval peut réguler le cheval de bât c'est cool, (enfin on peut se partager se boulot) sinon tu possede les boutons pour pousser le cheval de bât s'il se gare pas assez ou t'envoie sur la route ou le vide.

Walmos

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Posté le 20/05/2025 à 20h00

liteulorce : J'ai fait pendant deux ans d'avoir un cheval de tête (le mien) qui avance (trop) vite et une jument suiveuse qui avance (trop) lentement. J'ai fini par revendre la jument tellement ça me gonflait x) Toujours trois mille kilomètres entre les deux, ma jument jamais "tirée" par mon jeune, et mon jeune pas franchement freiné par la distance avec ma jument.
Sur la fin elle avait pris le pli de s'arrêter brouter à sa guise (à force d'avoir des cavaliers débutants (ou pas d'ailleurs...) qui n'arrivaient pas à la faire bouger), et ses cavaliers paniquaient bien avant elle de me voir m'éloigner avec mon cheval pour essayer de l'aspirer

Autant j'adorerais encadrer des randos à cheval, autant je ne suis pas sûre que j'apprécierais de le faire avec mes propres chevaux. S'il faut passer son temps à les retravailler pour corriger les défauts que les cavaliers les ont laissé prendre, ça doit être vite casse-pieds.

Liteulorce

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Posté le 20/05/2025 à 21h04

Oui , enfin comme j’écrivais faut pas confondre cheval de tête et cheval en tête , soi devant..
pour les autres ba oui faut demander à faire suivre et.. ne pas laisser manger..
Pour le reste ba, en fait t’as besoin de chevaux qui suivent dans une colonne , qui supporte le zozo qui se penche à droite, le zazou qui talonne sans arrêt et qu’il ferme sa bouche plus fort que les mains du crispé qui veut pas poser ses mains !
Enfin , la rando .. c’est le rythme du moins disant.. d’où l’intérêt de bien appareiller les bestioles mais souvent sur les allures lentes tout le monde arrive à suivre!

Liteulorce

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Posté le 20/05/2025 à 21h11

Et puis « bosser » les chevaux c’est l’occasion de communiquer, d’instaurer des choses. (Ordres/reponses. Moments cool / apprentissage nouveau.

En fait je crois que la bascule c’est quand tu apprécies plus ton groupe et qu’il te le rends plus que les bipèdes que tu croises pour une heure.

Walmos

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Posté le 20/05/2025 à 21h43

liteulorce : et du coup c'est quoi un "cheval de tête" pour toi ? C'est celui qui est parfaitement aux ordres du cavaliers, qui passe partout et que les autres chevaux suivent volontiers ?
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