Remise en question : complètement perdue...

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Cataclope

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 03/07/2025 à 11h51

Bonjour à tous,
Tout d’abord merci à tous ceux qui liront jusqu’au bout. J’ai créé mon compte aujourd’hui. J’ai besoin de me confier par rapport à ma pratique, ma relation avec l’équitation. J’espère que je suis au “bon” endroit. Disons que je suis un peu perdue avec un gros coup de blues et de nostalgie…

Pour vous recontextualiser, j’ai 24 ans et j’ai toujours eu un contact avec les équidés dès l’âge de 3 ans. Ma grande tante avait une ânesse et dans ma famille du côté de mon père il y a toujours eu des chevaux. Mais j’ai réellement commencé l’équitation vers l'âge de 11/12 ans. Enfin, disons que ça m’arrivait de faire quelques stages ponctuels avant, quand j’allais chez mes grands-parents par exemple, mais grosso modo, j’ai réellement commencé à me mettre véritablement en selle vers l’âge de 11/12 ans. J’ai commencé dans un centre équestre en prenant quelques cours particuliers ponctuellement pour voir si cela me plaisait. En parallèle, mon beau-père, très bon cavalier et ancien propriétaire, a vu raviver sa flamme équestre ! Il a eu envie de se remettre en selle, très vite il a cherché un cheval. J’ai tout de suite été plongé tête la première dans le monde du cheval. Finalement on a trouvé notre bonheur dans une association qui recueille des réformés des courses qui ont échappé de peu à l’abattoir. Jeune pur sang anglais de 3-4 ans à l’époque. On a trouvé une super pension pré à côté de chez nous. Par chance, juste à côté de cette pension il y avait un club. Je m’y suis inscrite et c’est là que tout à commencé. J’ai fait une première année de club et en parallèle j’allais voir notre nouveau cheval, travaillé exclusivement par mon beau-père, n’ayant pas encore le niveau pour le monter. Mais je participais et allait le voir tous les jours. Petit à petit je progresse, et je commence à monter doucement ce petit pur-sang, j’ai passé mes deux premiers galops, mais en parallèle ce cheval devenait de plus en plus technique et je risquais de “défaire” le travail de mon beau-père. Très vite, il a été question d’avoir mon propre cheval, adapté à mon niveau. Chacun son cheval finalement. Et là le rêve de tout gamin cavalier. On a trouvé un petit cheval de 5-6 ans, vert, ancien cheval de cirque, maltraité sans doute, autant dire que sur le papier ça s’annonçait pas des masses super bien x) Et bien, je me suis pris des gamelles et des frayeurs mais j’ai très vite progressé, toujours encadré par mon beau-père, je montais donc en club le samedi et le reste du temps plusieurs fois par semaine mon cheval. En l’espace de 2 ans j’ai progressé à une vitesse folle. Mon beau-père a fait un énorme boulot dessus, petit cheval peureux, pas vraiment adapté à une enfant de mon niveau, devenue un top cheval bien dans sa tête (mais gardant des petits “relents” de son passé incertain). Puis du coup, comme j’avais mon cheval et que j’étais encadré, mon beau-père m’a fait stopper les cours club. J’ai donc monté environ 1 an en solo avec mon beau-père où j’ai beaucoup appris. On sortait en extérieur, je longeais, montais sur le plat, un peu de dressage basse école (mon beau-père était cavalier de dressage), je n’ai jamais réellement sauté, et j’avoue que j’ai toujours eu une appréhension à l’obstacle, mais ça ne m’a jamais handicapé. Donc au collège, j’y allais tous les jours après les cours et on montait quasi 1 jour sur 2 après mes cours. J’ai très vite été autonome à pied comme à cheval. J’ai toujours aimé monter en terrain varié, sortir en extérieur. Je me souviens encore dans la pension où on était il y avait un pré qui faisait office de deuxième carrière. J’adorai monter là.

Bref, puis malheureusement la vie a fait que ma mère et mon beau-père se sont séparés. Lui est partie dans une autre région à plus de 3h de route, prenant les chevaux avec lui (officieusement c’était mon cheval, mais officiellement, étant mineure, il était à son nom), mais m’a toujours promis que je pourrai continuer à venir le monter. Plusieurs fois je suis venue sur un week-end et pendant les vacances scolaires, mais de moins en moins… ça me déchirait le cœur mais c’était loin puis j’entrais au lycée…

Puis du jour au lendemain, mon beau-père a vendu les chevaux sans m’en parler, ma mère l’avait suppliée à l’époque de nous le revendre pour qu’on le récupère... mais bon, ma mère n’avait ni la connaissance et moi ni le temps ni l’argent avec le lycée… Il nous a menti en nous faisant croire qu’il était mort. Bien sûr c’était faux (oui c’est degueul*sse on peut le dire). On a dû accepter et j’ai coupé tout lien avec mon beau-père. Par la suite, j’ai eu envie de retrouver ce cheval à qui je n’ai jamais pu dire au revoir… mon beau-père n’ayant jamais voulu dire à qui ni où il l’avait vendu. J’ai tout fait, avec l’aide de ma mère, pour le retrouver. Finalement, on a su qu’il avait été vendu à un monsieur pour de la randonnée et de la balade et qu’il était tranquille au pré. Ma mère a contacté ce monsieur qui nous avait proposé de venir le revoir. On a jamais sauté le pas… avec le recul, pas sûre que ça aurait été une bonne idée…

J’avais 15 ans et il était temps de tourner la page. Je n’ai pas réussi à retourner dans un club, même mon ancien club… J’ai été très nostalgique pendant longtemps de cPuis arrivée à 17 ans, cette flamme est revenue et j’ai eu envie de remonter. Par chance, j’avais une amie qui avait également envie d’en faire. On s’est inscrites dans le même cours, dans un club près de chez nous. Un cours galop 1, elle pour commencer, et moi pour me remettre gentiment en selle. Au final je me suis vite rendue compte que je n’avais pas tant perdue que ça, tout s’est remis en place plutôt rapidement, mais j’avais besoin de cette année tranquille je pense aussi. Mon amie ne souhaitant pas continuer l’année suivante, j’ai eu envie de retourner dans mon ancien club, là où tout avait commencé ! Donc en parallèle, j’ai repris contact avec eux et je faisais les stages pendant les vacances là bas, tout en montant dans le deuxième club. À la fin de l’année j’ai pu passer mon galop 3, c’était une belle revanche pour moi ! c’était un des objectifs que je m'étais fixé. Puis à la rentrée suivante je me suis réinscrite dans mon ancien club dans un cours galop 3. Ça a été une super année, puis je me suis inscrite au cours G4 et en parallèle je m'étais inscrite au stage d’été. Et là patatra, je me suis fait très peur. Je montais un très grand cheval que j’appréhendais beaucoup, il a accéléré au galop (rien de dingue, j’ai eu pire, mais je ne sais pas, je pense que c’était le trop pleins… en tout cas, ça n’est pas par hasard j’en suis persuadé) et j’ai eu peur. Je suis descendu. Néanmoins j’étais toujours inscrite à la rentrée. Le premier jour de cours je le sentais pas, je suis allée voir ma monitrice, en lui expliquant, elle m’a proposé de me mettre un poney avec qui je m’entendais bien, donc première séance nickel, puis les autres séances, elle m’a remis un grand dadou (pas celui qui m’avait fait peur, mais du coup je flippais), bref ça n’allait pas. J’ai fait le premier mois puis je suis partie, j’y allais stressée je ne prenais plus de plaisir. Elle m’a proposé de revenir dans le niveau d’avant, mon cours de l’année passée, cette période, et même presque 10 ans plus tard ça m’arrive encore de temps en temps. On a pensé à prendre un cheval avec ma maman mais ça n'était pas raisonnable : j'étais encore en étude, puis je n’avais pas mon propre salaire, puis le temps surtout Bref ça n'était pas le moment. J’ai donc arrêté l’équitation pendant 2 ans, je suis devenue une ado très anxieuse, ça a été un gros choc, j’ai fait du yoga pendant 2 ans, ça m’a beaucoup aidé, je pense que j’avais besoin de cette pause pour digérer cette période qui n’a pas été simple. elle a cherché des solutions, mais je n’arrivais plus. Puis j’ai eu l’impression d'avoir eu un gros sentiment de désillusion, je pense que j’ai été très marqué par ma première année là bas, mais en revenant 5-6 ans après, certains chevaux n’étaient plus là, d’autres avaient changé de place et rien que ça, ça m’avait fait tout drôle. Alors je pense que la première année ça s’est bien passé mais que la deuxième ça a été révélateur. Un gros sentiment de nostalgie de ma première année d’équitation. Puis au fond de moi je sentais que, en tout cas à cet instant T, les cours club n’étaient plus pour moi, je me sentais mal, pas bien, je n’en avais plus envie.

Je suis donc partie et j’ai fait un petit break d’1 mois ou 2 pour réfléchir à ma pratique, à quoi j’avais envie. J’avais 19 ans à ce moment-là. Après grande réflexion, j’ai pensé au demi-pension, un bon compromis avant d’être (peut-être, un jour, de nouveau propriétaire). Je me suis donc mise à prospecter. Je voulais être de nouveau autonome, tout en restant encadrée de temps en temps en continuant à prendre des cours. Après plusieurs essais, j’ai trouvé une gentille ponette dans une pension qui avait une partie club avec quelques cours collectifs dans la semaine (on était très loin de l’usine !) et avec la possibilité de prendre des cours particuliers en plus.

J’ai monté cette ponette pendant 1 an et demi. Je faisais principalement du travail simple en carrière aux trois allures, je sortais de temps en temps en balade moi sur la jument et avec ma mère à pied, puis quelques fois seule. A cette époque, je suivais mes cours par visio donc je venais quasi toute la semaine, je montais 1x par semaine et le reste du temps je venais pour m’occuper d’elle. C’était génial, j’avais vraiment trouvé ce que j’étais venue chercher, avoir la sensation d’être propriétaire, créer un vrai lien, pas juste venir monter, etc… En parallèle je prenais un cours par mois avec un moniteur de la pension. Puis cette ponette est partie car sa propriétaire (qui l’a prêtais pour les cours club) est partie pour ces cours club. J’ai eu très mal au cœur mais bon c’est la vie, j’ai su vite rebondir. La gérante m’a proposé un autre poney qui venait d’arriver et là je dirai que ça a été le coup de foudre. Adorable mais il n’avait pas vraiment travaillé jusqu’à présent. Je l’ai pris en DP pendant 2 ans et on a évolué ensemble.

Chose de dingue (et je me dis que c’est pas du hasard), au moment où j’ai commencé avec ma deuxième DP, je suis venue un matin et j’ai croisé un monsieur, on s’est tout de suite reconnu : c’était le demi-pensionnaire de mon cheval à l’époque ! On a re-sympathisé et il m’a proposé de faire des balades avec lui. On sortait quasi toutes les semaines. Au début, mon DP était un peu craintif et au fur et à mesure, en sortant chaque semaine, j’ai pu l’emmener seul dehors aux trois allures. Quand mon partenaire de balade n'était pas là, je sortais seule ou allait en carrière. Moi qui n'avais pas vraiment confiance en moi et en mon niveau (n’ayant jamais accroché au saut, ça a été une révélation. Et d’ailleurs ça m’a confirmé que l’extérieur c’est ce qui me plait. Moi qui ai toujours eu peur des barres en cours club/en carrière, je me suis surprise moi-même en sautant de petits troncs, de petits fossés… rien de dingue mais pour moi qui n’étais pas à l’aise en saut c’était énorme ! Je suis quelqu'un qui analyse beaucoup et comme quoi, je pense que c’est la preuve que le problème n’est pas de sauter en lui-même mais sûrement le contexte. Bref, c’était une période incroyable. Mais du coup à partir de ma deuxième DP, j’ai complètement arrêté de prendre cours (pas par volonté déterminée mais disons que petit à petit ça s’est fait comme ça… J’avoue que je regrette un peu à l’heure actuelle car je remet tout en question mais bon.. Donc je montais très simplement, transitions, trois allures, comme une grosse détente, ça me convenait et au poney aussi).

Une nouvelle étape : je continue les études supérieures et là plus moyen de venir la semaine, mais je me débrouille, je viens malheureusement moins souvent mais on continue les balades sans problème. Et là, l’année dernière tout s'arrête, pour faire simple, la gérante doit partir, elle embarque 2 de ses chevaux dont celui que j’avais en DP. Et là, c’est le drame, j’arrive pas digérer le truc… enfin j’ai beaucoup de mal… Bref, je me fais une raison et je continue dans cette pension, je prends un troisième poney de cette pension/club en DP. On s’entend bien mais pas même caractère et là concrètement, c’est ma dernière année d’étude, mémoire à rendre, examen, bref, il y a pas mal de fois où je ne suis pas venue monter… puis je n’étais plus dans mon assiette à cause de problème perso, je venais parfois simplement pour un petit pansage par-ci par là. Puis je voyais que l'ambiance commençait à changer… bref, plus comme avant.

Et donc j’en arrive à l'événement qui a fait que je vous écris aujourd’hui. Depuis quelque temps c’est ma dernière ligne droite pour obtenir mon diplôme, je ne pouvais venir que le dimanche. Le moniteur voulait qu’on lui envoie un message à chacune de nos venues, alors qu’on a toujours utilisé un planning où chaque DP indiquait son jour de passage. Bref, il n’y a jamais eu le moindre problème. À plusieurs reprises, je lui ai dit que je ne pouvais venir que le dimanche (hors jour férié ou exception évidemment) jusqu’à la rentrée où je pourrais venir de nouveau en semaine. Malgré cela ma DP a été prise plusieurs fois les dimanches pour concours internes et autres trucs de ce type. Dont une fois où je me suis pointé et elle était prise sans qu’on m’en ai averti. Pas de souci pour qu'elle soit prise mais je lui ai demandé des solutions, report des montes non effectuées ou déduction du mois suivant, par exemple les semaines où le dimanche étant la seule possibilité. Soit pas de réponse à mes messages, soit réponse négative. J’avais prévenu une semaine et demi avant que je venais dimanche dernier. Jour de challenge interne… bon… on m’a dit qu’on ferait en sorte de pas la prendre, je reconfirme ma venue, ah bah elle est prise… J’ai demandé des solutions car je paye tous les mois et je ne peux pas monter sans que ça soit de mon fait… Pas de solution apportée, ni rien, et je schématise mais sous prétexte que y a eu que 3- 4 animations je dois fermer ma bouche et être arrangeante et venir un autre jour (alors que je me tanne à dire que temporairement je ne pouvais que le dimanche). Bref on est dans une impasse, sa réponse m’a fait vriller, à juste titre, j’ai tout plaqué et résilié mon contrat de DP, bien à contrecoeur, vous imaginez bien… sans avoir pu revoir la jument, alors que ça faisait 4 ans que je montais là, j’avais mes repères, je me sentais bien. Il faut être conciliant mais à sens unique ? Alors que des solutions il y en avait plein… surtout pour du temporaire…

Bref, voilà mon histoire. Et là, j’avoue que je me sens vraiment pas bien, énorme coup de blues, l’impression que l’histoire se répète, de toute manière moi avec l’équitation, tout est toujours brutal : la vente de mon cheval, grosse désillusion de mon ancien club, les DP qui s’en vont et là quelque chose de vraiment pas honnête et correct…

Je pense qu’il faut encore que mon cerveau assimile, ça a été très brutal, ça ne fait qu’une semaine. Mais tout se chamboule dans ma tête, c’est dingue car là en ayant stoppé j’ai comme l’impression d’être nulle, de ne plus avoir d’expérience, c’est bête mais comme si je redevenais débutante. Ça fait une drôle de sensation ; la sensation de ne plus être à la hauteur, de ne plus savoir monter… puis je me suis dit “ah mais j’aurai du prendre des cours pendant mes DP car là j’ai regressé c’est sûr) alors que c’est ridicule et que je me suis pas plus posé la question quand je les avais, c’est toujours à postériori qu’on se dit “j’aurai du - bla bla bla”. Puis je me suis prise toutes mes années d'équitation en pleine face.. comme si le film se déroulait de nouveau, j’ai repensé à chaque bon moment, mon cheval, les balades avec les DP… et là ça m’a fait un choc, un gros gros coup de mou. Je ne crois pas hasard, je me dis que si la page s’est tournée c’est que y avait une raison. Mais j’arrive pas à me détacher et souffler par rapport à ça, après c’est encore très frais, faut que je me laisse un peu de temps. J’ai toujours cette peur de me dire, si je laisse passer trop de temps je vais perdre de la pratique. C’est bête mais j’ai eu cette même réflexion quand j’avais fait une pause. En réalité je me dénigre, que je ne trouverai plus jamais car je n’ai qu’un pauvre galop 3 sur le papier. Alors que ça ne veut rien dire et que finalement ces DP m’ont permis de savoir que j’étais autonome et ce qui me plaisait c'était vraiment l’extérieur, que je savais sortir seule, comme accompagnée, aux trois allures, faire face à des situations. Mais je n'y arrive pas. J’ai tendance à culpabiliser “à j’aurai du plus prendre de cours”, “à j’aurai du…”. Et forcément ces phrases assassines ont les a que quand ça ne va pas (tiens comme c’est bizarre !). Je suis complètement perdue et c’est même pas facile d’expliquer mot pour mot ce que je ressens. Je sais que vous ne pouvez pas faire grand chose, mais peut-être avec votre vécu vous pourrez m’aiguiller… ou tout simplement au plaisir d’en discuter dans les commentaires… En tout cas ça m’a fait du bien de vider mon sac…

Un grand merci à vous tous (et désolée pour les fautes, j’avoue que j’ai écrit au plus “simple”, avec mon coeur. J'espère aussi que je ne me suis pas trompée de rubrique...).

Corbeau_bleu

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 03/07/2025 à 12h42

Je vais juste répondre sur la partie "j'aurais dû prendre des cours" "je vais perdre du niveau si je fais une grosse pause" : rien n'est perdu, même si tu fais une pause de 5 ans tu peux très bien reprendre des cours particuliers à ce moment là.

Déjà il y a pas d'âge pour apprendre, et en plus t'es encore jeune

Perso j'ai repris l'équitation l'année dernière après une pause de 4 ans je crois. D'abord en cours collectif histoire de reprendre les bases, depuis quelques temps je reprends en cours particulier ou avec juste quelques personnes et je progresse carrément, j'apprends plein de nouveaux trucs !

Qu'est ce qui t'empêche de faire une grosse pause de 6 mois histoire de tourner la page, puis de reprendre en cours particulier ? Tu n'as pas de deadline où tu dois passer tel galop avant telle date :p l'important c'est se faire plaisir, pas le nombre de galops que tu as

Cherchour

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 03/07/2025 à 12h58

Pour les clubs c’est toujours un business et c’est récurrent qu’ils privilégient la sortie en concours, le stage ou le challenge interne par rapport au cavalier de dp qui vient que le dimanche et ne prend pas de cours : ça rapporte plus.
Je compte plus dans le premier club où j’ai monté les histoires de dp qui n’avaient pas leur cheval, on mettait deux dp sur un même cheval au même cours donc elles montaient dessus une semaine sur deux mais payaient la dp plein pot, les fois où finalement l’année d’après c’est un autre cavalier dont les parents s’entendent mieux avec le gérant du CE qui prend la dp en priorité (de préférence une fois que le cheval a super bien progressé sous la selle), les chevaux vendus … Il faut avoir le coeur bien accroché pour être cavalier dans certains clubs et avoir une dp !

Tu as eu bien fait de mettre fin à ta dp.

Si tu veux toujours monter à cheval un format avec un cheval de propriétaire sur un cheval d’âge avec un peu d’expérience, avec possibilité de prendre des cours et de sortir en extérieur te conviendrai peut être mieux.

Sayo

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Posté le 03/07/2025 à 14h53

Comme l'a dit Cherchour, les clubs ont l'optique de l'argent et parfois, c'est vraiment au dépriment des humains et c'est plus que vexant. On s'attache à l'animal, on a aussi payé pour pratiquer notre passion.

Au vu de ton parcours, même si semer d'arrêt/reprise, tu as quand même de belles bases, perso je te conseillerai aussi de passer à la DP mais avec un cheval de propriétaire dans une écurie de propriétaire et non un centre équestre. Ça peut te permettre de t'organiser plus facilement (si proprio un peu cool qui est pas en mode ton jour c'est celui là et pas un autre) et ne pas le voir te le passer sous le nez le jour J. Et si tu peux, vois pour prendre des cours avec cette DP, beaucoup de proprio font appel à des coachs qui viennent dans leurs écuries, ça te permettra de continuer à évoluer, d'être accompagnée en cas de difficulté.
Je pense que tu auras cette liberté qui te fera du bien.

Cataclope

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Posté le 03/07/2025 à 16h08

corbeau_bleu Tu as complètement raison... d'un autre côté je ne me vois plus du tout reprendre des cours type club, mais d'un autre côté, avec ce qu'il vient de se passer c'est comme si je remettais tout en question... un gros doute sur mes capacités. La peur de ne jamais retrouvé de DP car ils demandent "tous" des galop 5... chose très bête puisque y a 5 ans j'ai bien trouvé alors que c'était ma première DP, et que maintenant j'ai 3 DP derrière moi. Je pense que je ne me fais pas assez confiance sur ce coup là; même ma mère me dit qu'elle voit pas pourquoi je ne retrouverai pas, qu'il y a forcément des propriétaires qui cherchent quelqu'un qui ne veut pas forcément sortir en concours ou sauter mais qui veut juste monter tranquille et qui ne s'attache pas "au diplôme papier", mais qui vont juger à "l'expérience", au vécu. Mais du coup, je suis complètement paumée et tout va et vient dans ma tête on va dire
Mais je pense que le fait de tout remettre en question, ce n'est qu'un "pretexte" de mon cerveau qui n'a tout simplement pas digérer car c'est tout frais...
Puis tu as raison, je me connais, je sais que ça prendra le temps que ça faudra, j'ai bien fait une pause de 2 ans.. puis quand j'ai quitté mon club quand j'avais eu très peur, j'ai mis bien 2 bon gros mois avant de me poser et de me demander ce dont j'avais vraiment envie, et c'est là où je me suis tournée vers la DP, j'avais ce besoin de passer à autre chose, à ce moment là, en tout cas, le club ne me correspondait plus

Cataclope

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Posté le 03/07/2025 à 16h15

cherchour merci pour ta réponse. Bon bah ça "conforte" ce que j'ai vécu... disons que c'est à la base une écurie de proprio mais avec une petite partie club (un cheptel de 10 poney/chevaux et quelques cours par semaine, rien de plus). J'avoue que c'était le compromis parfait. Un entre deux entre le "calme" d'une écurie de proprio et pour des premières DP sur des poneys de club c'était bien. Un bon entre deux. Et j'ai jamais eu de souci en 4 ans. Mais effectivement à partir du moment où la gérante est partie, ça a été la dégringolade et on sentait que fallait faire du chiffre car le centre était à la "dérive"...

Je pense qu'il faut le temps que je digère le truc... ça a été brutal, mais je pense qu'effectivement si ça s'est passé ainsi ce n'est pas par hasard et c'est qu'autre chose m'attend... mais effectivement je ne veux absolument pas arrêter ! et c'est d'ailleurs pour ça que ça me prend autant la tête après tout quand c'est une passion, c'est normal ! c'est vrai que j'ai du mal à laisser le temps en temps, même quelques semaines... comme s'il fallait directement se remettre à chercher, à retrouver quelque chose, mais ce n'est pas la bonne optique, car quand on a pas digérer le truc, on fait pire que bien...

Mais c'est dingue que ça me fasse cet effet à ce point... un gros coup de nostalgie où tout est ressurgie d'un coup, même mes premières années d'équitation, comme le film qui passe et qui redéroule tout puis la nostalgie d'être propriétaire est revenue, j'ai repensé à mon cheval, j'étais beaucoup plus jeune, mais ça m'est revenue en pleine fasse...

De toute manière faut que mon cerveau "digère le process" pour que j'arrive à avoir les idées claires

Cataclope

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Posté le 03/07/2025 à 16h21

sayo Merci pour ta réponse. Effectivement, au moins, le fait que ça s'arrête m'a permis de me dire que j'avais envie de reprendre des leçons avec un coach et d'être encadrée de temps en temps. D'un côté j'étais dans ma zone de confort, je sortais en balade donc c'était tranquille, c'est ce que je préfère. Mais quand la DP de mon partenaire de balade est partie, on a stoppé d'un coup les balades ensemble... Je suis revenue un peu en carrière après plusieurs mois de full balade en extérieur (c'était y a même pas 1 mois avant que je parte définitivement) et là j'ai eu l'impression d'avoir perdu, pourtant j'ai jamais eu une technique de dingue en carrière (je ne saute plus, fait des choses simples sur le plat, mais ça me convient). Mais au final ce sont peut être toutes ces choses qui me "tracassent"... Pas facile à expliquer tout ça...

Lapsuscalami

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Posté le 03/07/2025 à 17h17

Je suis très touchée par ton message et j'imagine que le besoin de tout poser ici a été grand. J'espère que déjà, ça te soulage un peu de mettre des mots là-dessus.

La question de te sentir nulle, je ne suis pas certaine qu'elle soit liée aux chevaux ou à l'équitation. Les cours, le niveau... ça on fait avec, à tout âge.
Comme ça, ça me semble plutôt être le côté trahison, le fait de te sentir peut-être un peu "rejetée", non prioritaire... qui te secoue autant. Ça peut vraiment être douloureux, selon son historique, même pour des "petites" choses aux yeux des autres. Et quand l'histoire se répète, ça use, ça grignote la confiance en soi, et on se sent "toute petite" parfois.
Je n'ai pas de solution à t'apporter sur le volet équestre, mais prends le temps de panser cette plaie, c'est peut-être l'occasion de comprendre pourquoi ça t'a fait aussi mal - au-delà de la perte de lien avec ce cheval évidemment.

Le plus important c'est toujours de bien t'entourer ; mais parfois ça ne se passe pas comme on veut. La faute n'est pas de ton côté dans cette histoire a priori, ce sont les personnes qui n'ont été ni honnêtes ni franches qui ont des choses à se reprocher. Et ça, bah ça arrive d'en rencontrer ; ça ne te remet pas en cause intégralement comme personne et ça n'est pas ta responsabilité, toi qui n'a pas été assez ci ou ça.
Comme tout le monde tu apprendra petit à petit à savoir puis communiquer de manière un peu plus ferme ce qui est ok ou non pour toi, ça ne se fait jamais du jour au lendemain, et c'est normal ! C'est le chemin d'un peu tout le monde.

Plein de courage et je te souhaite de retrouver bientôt un environnement qui te convienne et une nouvelle jolie relation avec un cheval !

Édité par lapsuscalami le 03-07-2025 à 17h22



Expar

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Posté le 03/07/2025 à 18h23

cataclope Il y a maintes façons de reprendre l'équitation, le truc est de trouver ce qui te convient le mieux.

Ne te sens pas nulle.
Quand on n'est pas propriétaire, il faut accepter de chercher et de ne pas toujours trouver chaussure à son pieds en tant que cavalier. Et de devenir souvent "itinérant" au gré de nos envies de l'année, de la progression etc.
Et de faire des concessions parfois, car tu ne trouves pas le club parfait ou la DP parfaite.

Pour ton niveau, honnêtement, une fois que tu es autonome, genre niveau G4. Selon tes envies, tu ne ressens pas forcément le besoin de prendre des cours, même si c'est conseillé pour maintenir/progresser encore et toujours. Surtout quand la DP est un cheval de club, donc le gérant attribue le cheval en tenant compte du niveau du cavalier et, ça se passe bien.

Il faut que tu acceptes de faire une pause, afin de réfléchir à ce que tu veux, aux moyens que tu as pour y arriver (temps, argent, transport).
Et si tu dois arrêter un an, ce n'est pas la fin du monde non plus.

Cataclope

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Posté le 03/07/2025 à 19h03

lapsuscalami Un grand merci pour ta réponse… Effectivement ça m'a fait du bien de vider mon sac et de me confier, même à travers un forum

C’est ça… je pense que tu as tapé dans le mille… car pendant les 4 dernières années avec les 3 DP, je me suis jamais posée la question de mon niveau, des galops, ou même de prendre des cours… Ça venait tout seul, je faisais mes balades et tout allait pour le mieux, ça me convenait et ça convenait aux poneys. Et je ne ressentais pas le besoin de prendre des cours. Et là bim, tout se stoppe et grosse remise en question comme si je valais rien à cheval et comme si je partais de 0, alors que il n’y aucun lien… c’est juste mon cerveau on va dire x)

Et effectivement, je pense que c’est plus le côté trahison comme tu le disais, le fait de se reprendre une taule, alors que tout se passait bien depuis 4 ans. Une désillusion finalement. Pourtant, j’en ai toujours eu conscience, je savais qu’en prenant une DP ça pouvait arriver. Ce n’est pas mon cheval et il se peut qu’il parte pour X ou Y raison, ça, ça a toujours été clair dans ma tête, et même si ça a été dur quand de ma première DP, je suis passé au deuxième et ainsi de suite, ça a été dur sur le moment puis j’ai su rebondir et créer une nouvelle relation. Je pense qu’il y a aussi la brutalité du truc, le fait de se dire “ce n’est pas de ma faute, je suis ‘obligé’, en quelque sorte, de partir car ce n’est plus correct/honnête”. Une forme “d’injustice” quelque part. Ce n’est pas comme si je déménageais ou autre… Ce qui est “rageant”, c’est qu’à la rentrée j’aurai eu tout le temps de venir, notamment en semaine. J’essaye de me dire que si ça s’est stoppé c’est pour une raison et que c’est pour aller vers quelque chose de “meilleur” (ou tout de moins, qui me conviendra, “équestrement parlant” on va dire)...

Puis y a cette “peur” de se dire, “bah j’ai vu ce qu’étais une DP, ca me convient, je me vois pas refaire des cours collectifs, revenir en club.. mais d’un autre côté, je trouverai jamais”. C’est complètement basé sur RIEN de rien, et je le sais parfaitement. Mais bon, pas simple. Ca va venir, avec le temps. Peut-être déjà en essayant de ne pas trop “penser”, puis ça viendra tout seul… De toute manière l’équitation, pour ma part, ça a toujours été des opportunités… Mon beau-père même s’il a loin d’avoir été correct (pour être polie), il m’a permis d’avoir, entre autres, les bases que j’ai aujourd’hui, d’avoir été plongée dans le monde du cheval, 2 ans dans un club c’était 6 mois avec lui.. (Je schématise, mais tu vois…). Même si y a du négatif, c’est “toujours” pour aller vers autres choses… enfin j’espère.

Cataclope

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Posté le 03/07/2025 à 19h13

expar Tu as raison... Pourtant, moi qui n'était pas porté sur "le niveau" ou les galops, j'ai commencé à me faire tout un film dans ma tête.. Comme si, si je m'accordais une pause (même courte ou pas, ne serait-ce que pour digérer ce qui s'est passé), j'allais "regressé" de niveau, que je serai obligé de retourner en club, blablabla... Basé sur rien et complètement ubuesque mais bon Comme si en quelques mois on pouvait "perdre" ses acquis. C'est bête et je le sais.

Ma mère m'a dit que de toute manière il fallait laisser le temps en temps, que ça pouvait mettre un peu de temps de trouver ce qui me convient, tout comme aller très vite, qu'il n'y avait pas de règle en la matière. Et effectivement, quand j'avais arrêté après le club en plein début d'année car ça ne me correspondait plus, j'ai mis deux bon gros mois à me poser pour enfin réfléchir à ce que je souhaitais. C'est là que je me suis tournée vers les DP, et j'avais trouvé chaussure à mon pied (pendant ces 4 ans), et tout s'est passé comme sur des roulettes, car j'avais pris le temps de réfléchir, de faire de essais, tout en sachant ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Donc tu as raison à 100%. Faut être indulgeant avec soi même et se laisser le temps... Mais ça c'est jamais simple avec soi

Esss

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Posté le 03/07/2025 à 23h02

Je ne sais trop par où commencer tellement il y a de choses

Déjà j'ai l'impression que tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux pas /plus. Tu as posé un stop un peu " brutal " au regard de la situation que tu ne supportais plus et je pense donc que tu as cette capacité à prendre des décisions. La question serait donc plus de savoir si tu l'as fait de manière impulsive et que tu regrettes cette décision ou si c'était de manière très réfléchi et qu'il te faut un peu de temps pour passer à autre chose

Au regard de tes sentiments d'échec, de trahison, peut être d'abandon, ta confiance en toi qui est mise à rude épreuve, etc , ne serait-il pas intéressant que tu sois accompagnée par un.e psychologue le temps de te " retrouver "?

Sur ton dernier message tu relativises en regardant ce que toutes ces expériences t'ont apporté de positif donc (je sais que ça va être plus facile à dire qu'à faire), mais je t'invite quand même à lister toutes ces petites choses, ces petites Victoires, ce que t'apporte réellement les chevaux, ce que t'as envie de faire avec eux, etc. en laissant le côté négatif. J'espère que ça pourra t'aider à rebondir car je suis persuadée que tu vivras encore de magnifiques moments avec des équidés extraordinaires.

Les galops ça fait partie de l'économie des clubs, ce n'est pas ça qui défini ta capacité à créer une relation respectueuse avec l'animal et à vous faire plaisir à l'une comme à l'autre.

À travers ce que tu écris j'ai le sentiment que tu es une cavalière de qualité mais tu n'es juste pas assez rentable pour le club et en plus tu ne rentres pas dans les cases classiques de leurs attendus.

Les clubs ne sont pas fait pour tout le monde et quand en plus tu as goûté à la liberté et au plaisir de profiter pleinement des moments offerts par les chevaux, ça a quand même un gros côté contraintes (pour rien au monde je ne retournerais monter en club même si j'aimerais encore profiter des bons conseils de ma monitrice mais j'ai fait des choix et donc j'en accepte les manques).

Courage pour traverser ce coup de blues, tu as la chance d'avoir une super maman qui te soutient

Cataclope

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Posté le 04/07/2025 à 11h37

esss Merci beaucoup pour ta réponse. Effectivement, quand j’ai stoppé ça a été d’un coup, je pense que c’était le trop plein. Quelques jours après, on en a parlé avec ma mère. Elle a bien vu que j’étais pas bien par rapport à ça. C’est bizarre mais au fond je pense que c’était réfléchi, ça moulinait depuis au moins 1 mois disons… Ça fait quelques semaines que le mono me faisait le coup du dimanche, que je demandais des solutions et que je n’avais aucune réponse… par contre j’ai arrêté d’un coup, du jour au lendemain. Donc pour le coup, il y a une grosse impulsivité mais qui malgré tout était bien latente depuis quelques semaines. Étant en stage pour la fin de mes études, je pense que je laissais ça un peu derrière en me disant que ça allait s’arranger et que de toute manière à la rentrée je pourrai venir en semaine de nouveau. Mais au final je pense que ça a été la goutte d’eau. Puis ça mettait un stress sous jacent, ce n’était plus serein… Je dirais donc que je suis un peu entre deux, il y a forcément du regret de quitter un endroit où on se sentait bien depuis 4 ans, mais d’un autre côté comme dit ma mère « ça puait ». C’est toujours plus simple à postériori de se dire “bah oui en effet c’était la bonne solution”, mais ça tant qu’on a pas de nouveau trouvé, on a du mal à se le dire.
Depuis le départ de l’ancienne gérante ça n’était plus pareil… pas de communication, ambiance plus pareille… Ma mère m’a dit que je pouvais toujours revenir en arrière mais honnêtement c’est trop tard puis avec ce qui a été dit par message, c’est mort, quand on rentre dans ce genre de discussion ça ne devient pas de bonne condition. Puis là où ma mère a vu juste c’est que, en 4 ans 0 souci, boum départ de la gérante, il y a des choses qui ne vont plus (et qui dans mon cas, touche à l’argent, puisque je ne pouvais pas monter et qu’aucune solution ne m’étais apporté). Comme elle dit « ce n’était pas viable » et elle n’est pas convaincue qu’à la rentrée ça aurait forcément été mieux même si j’avais pu venir en semaine. Car si j’accepte finalement de fermer ma bouche et de dire « Amen » pour ne pas perdre la ponette et partir, quel sera le deuxième stade ? Pour elle ce n’est pas normal et pas viable…
Puis il y a eu le départ du cheval que mon partenaire de balade avait en DP. Un concours de circonstance en un laps de temps très réduit je dirais.
Donc c’est très difficile de me positionner sur ma décision finalement…. J’essaye de me dire que si j’en suis venue à prendre cette décision c’est que justement ça n’était pas normal et que j’avais fait mon temps ici et qu’autre chose, un autre cheval m'attendait. J’espère. Je pense que la crainte est aussi là, celle de ne pas retrouver. Mais que ça soit ma mère, ou mes amies à qui j’en ai parlé, me disent tous qu'il n’y a aucune raison. Vraiment pas simple de se « positionner »…
Pour le psy, c’est marrant que tu m’en parle car j’en est déjà côtoyé par le passé. J’ai toujours été quelqu’un d’assez « stressée », ou plutôt disons que je mouline beaucoup, je veux toujours bien faire et que tout se passe bien, j’ai parfois eu du mal à “rentrer dans le moule”. Avec certains ça ne s’est pas bien passé, je n’étais pas écouté, enfin bref des trucs pas cool. En revanche je connais un monsieur que je vais voir de temps en temps (c’est un praticien énergéticien, il aide aussi mon chat qui a une malade auto-immune), ce n’est ni un psy, ni un médecin, et moi qui était réticente à ce genre de truc et bah je dois avouer que ça m'aide beaucoup. Ça arrive qu’on discute, et au final il fait un peu office de psy ou plutôt d’oreille attentive (et je crois que c’est ça le principal, pouvoir vraiment se confier en toute confiance et vider son sac). Je pense que je vais lui en parler. Il a toujours eu les mots justes et les bons conseils.
Aussi, ce qui n’a pas été simple, c’est mon stage de fin d’année en entreprise qui ne se passe pas des masses super bien. Disons que j’ai été complètement arnaqué sur les missions que je devais faire + on m’a demandé de m’engager dès le deuxième jour pour poursuivre avec eux. J’ai dit que je souhaitais faire une pause à la fin de mes études mais que je ne savais pas de combien de temps, et je pense qu’ils m’ont mal pris. Donc sous prétexte que je ne m’engageais pas on ne pouvait pas me montrer une facette du métier qui me plaisait car ça demanderait de monopoliser des gens (je simplifie mais en gros c’est ça). Le fameux retour sur investissement alors qu’on parle d’un pauvre stage de 6 mois x)
Puis mon maître de stage qui prend un malin plaisir à me payer en retard, je dois réclamer ce qui m’est dû à chaque mois… bref ce n’est pas de bonnes conditions de travail. Heureusement c’est bientôt fini… Le pire c’est que l’an dernier j’étais venue chez eux et tout s'était bien passé. Mais là c’est hypocriteland…Donc bref, pas cool. Donc sûrement un schéma similaire à un degré différent. La confiance en soi en prend forcément un coup…
Mais de se dire qu’on te casse les pieds dans ton travail + ton loisir aussi, je pense que mon cerveau a dit stop tout simplement…

En tout cas, c'est une super idée de noter toutes les choses positives par rapport aux chevaux, à l’équitation. Et c’est vrai que, certes, j’ai arrêté les cours, peut être qu’en carrière j’ai un peu « perdu », mais au final j’ai appris pleins de choses. En quittant mon club quand j’avais eu peur, je ne “voulais plus” monter de grands chevaux. Pourtant ça ne veut rien dire, de grands chevaux peuvent être très sûrs et des poneys avec un caractère pas facile x) Mais bref, sur le moment je m’étais fait une grosse frayeur, comme ça nous ai déjà tous arrivé je pense en tant que cavalier. J’ai pu donc reprendre confiance avec des poneys de DP, tout en étant vraiment autonome. J’ai eu deux juments sur mes 3 DP, les deux avaient des douleurs ovariennes. J’ai appris à reconnaître la douleur, à observer, à savoir reporter une séance quand le cheval montrait certains signes, à chercher, trouver des solutions, toutes ces choses qu’on n’apprend pas forcément en cours club (d’ailleurs, ce même moniteur n’avait pas répondu à mon message quand je lui avait signalé que la jument (ma dernière DP avant de partir) avait mal, que y avait sûrement un problème et qu'il fallait quelque chose pour au moins la soulager. Pas de réponse, ni rien. Ça démontre un état d’esprit. L’ancienne gérante n’aurait jamais fait ça. J’avais eu le même souci avec ma première DP, elle avait tout de suite réagi en lui prenant un produit pour soulager les cycles. Une réaction normale quoi. Je venais lui donner dès que je venais, le reste du temps elle s’en chargeait. Je n’ai jamais eu de souci, il y a toujours eu du club et les DP ont toujours été prioritaires sur les stages (de toute manière on était pas 50 DP, c’est une petite structure). On était reconnu, c’était hyper correct. Mais à partir du moment où elle est partie (il y a 1 an), tout a dégringolé petit à petit, c’est une histoire compliquée. Et là comme la prochaine rentrée arrive, on voit qu’il fallait rentabiliser le club, fidéliser de nouveau des cavaliers. Donc on en revient au côté business effectivement. À l’époque les cours collectifs club ne me correspondaient plus, et peut être que j’ai encore “évolué” et que les DP dans un lieu avec, même ne serait-ce qu’une partie club, ne me convient plus. Après comme dit ma mère, c’est surtout une histoire de personne, faut tomber sur les bonnes personnes au bon moment. Et ça, je pense que de toute manière les rencontres, les opportunités ça n’est pas du hasard :)

Mais ce qui est fou c’est que je sens que quelque chose à changé en moi, comme un mini-déclic. Je pense que j’ai encore passé un stade, un cap. Je n’ai plus d’appréhension face à des chevaux peut-être plus grands que ce que j’ai pu monter parmi mes dernières DP.

J’ai vraiment envie de continuer à monter, d’un côté j’ai envie de me plonger tout de suite dans des recherches mais d’un autre côté, y'a comme quelque chose qui me freine. Comme on le dit depuis le début, il faut que je souffle sur tout ça. J’ai même vu une petite formation soin/bien-être des chevaux. Ça m'intéresse vachement, sans cet évènement je n’y aurais sans doute jamais pensé. Puis malgré tout, il y a encore mon stage jusqu’à la fin de l’été, d’ici là j’aurai eu le temps de souffler et j’y verrais déjà plus clair. Petit à petit ça va se “débloquer” et je trouverai forcément. Peut-être que finalement c’est “un mal pour un bien”; finalement quand je regarde rétrospectivement, à chaque fois que je me suis prise une taule dans mon parcours équestre ça m’a toujours fait grandir et ça a toujours été pour aller vers quelque chose qui me correspondait +, au moment où c’était le plus propice.

Ardennesacheval

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 06/07/2025 à 10h32

Pdt mes études n'ayant plus le temps, ni l'argent... ni "envie" de me prendre la tête avec des plannings (en + ça me laissait une marge d'1h par mois, autant dire rien)

j'ai fait un break dans l'équitation, j'attendais les vacances pour me payer des balades dans les bois, ça me "vidait" la tête et je gardais juste le cheval comme "agrément"...

Pas de stress, je pouvais aller monter en me décidant quelques jours avant pour réserver la balade, pas de "niveau" spécifique pour des exercices en particulier, dans un bon CTE avec des chevaux dressés, sympas, entraînés, avec un cadre splendide et des accompagnateurs qui s'adaptent (2-3 cavaliers de même niveau par balade)

Ca m'a permis de continuer à monter sans me "braquer" ou me dégoûter. Juste profiter de bons moments, monter et m'occuper de chevaux sans en avoir la responsabilité (contrairement à une DP)

Cataclope

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Posté le 06/07/2025 à 13h38

ardennesacheval effectivement, je pense que "chaque chose en son temps".. faut accepter les pauses (peut importe la raison finalement, temps, argent, concours de circonstances), et forcément, on ne peut pas avoir le même temps au collège, lycée, études sup ou quand on est stable financièrement avec un job (et encore tout dépend du job). Au final, de ce que je vois, ou lis, on est beaucoup à avoir fait des breaks plus ou moins long. Quand j'ai arrêté l'équitation pendant 2 ans, je sentais que j'en avais besoin pour repartir du bon pied. Je pense que rare sont ceux qui n'ont jamais "arrêté" de monter.

Le plus dur c'est de trouver ce qui nous correspond... c'est vrai que le club ne me correspondait plus, donc je me suis tournée vers les DP, mais là encore faut trouver quelques choses qui nous correspond... c'est encore une autre pair de manche... que ça soit un minimum flexible je dirais.

Evidemment, pleins de solutions existent ou même prendre un cours particulier de temps en temps, ou une rando/balade pour continuer à être en selle; puis y a toute la partie à pied. En fin de compte, j'ai toujours "préférée" les chevaux à l'équitation, qui pour moi sont deux choses biens différentes, mais qu'elles se complètent parfois. Je pourrais m'arrêté de monter mais pas d'avoir de contact avec eux.

Du coup, je me laisse le temps, de voir un peu les choses comme elles viennent, d'essayer des DP, discuter avec des proprio, de "zieuter" à droite à gauche, de me laisser la réflexion, et d'essayer de ne pas me mettre de pression par rapport à ça, même si ça n'est pas simple; et je me dis que ce qui doit arriver arrivera de toutes façons

Cataclope

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Posté le 06/07/2025 à 13h57

ardennesacheval c'est vrai que ça reste ancré, mais en fin de compte je veux juste quelque chose de tranquille, où on ne t'évalue pas selon ton niveau/ou ton galop mais plutôt l'expérience (même si parfois ça va de paire)... Disons qu'avec cette histoire, ça m'a mis un coup de "stress", j'ai tout remis en question, l'impression de ne jamais retrouver, tout ça, tout ça

et puis on change vachement de "goût" au fur et à mesure des années. avec mes 3 dp précédents je me suis rendue compte que mon truc c'est vraiment l'extérieur, les balades simples et tranquilles, un peu de carrière, puis venir pour un bon pansage, une balade en main. Je ne suis jamais allez au dessus du passage du galop 3, car en club ont nous obligeait à sauter (évidemment ça fait parti du "programme"), impossible de faire l'impasse, et au delà de 50cm c'était fini pour moi, je n'ai jamais accrochée . Pourtant, j'ai très vite, par mon vécu, été autonome en carrière sur du plat (même en ne sachant pas faire des choses de "dingue") et en extérieur, aux trois allures. ll y a toujours la crainte que les gens s'arrêtent au "papier".
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