Remise en question : complètement perdue...

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Cataclope

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 03/07/2025 à 11h51

Bonjour à tous,
Tout d’abord merci à tous ceux qui liront jusqu’au bout. J’ai créé mon compte aujourd’hui. J’ai besoin de me confier par rapport à ma pratique, ma relation avec l’équitation. J’espère que je suis au “bon” endroit. Disons que je suis un peu perdue avec un gros coup de blues et de nostalgie…

Pour vous recontextualiser, j’ai 24 ans et j’ai toujours eu un contact avec les équidés dès l’âge de 3 ans. Ma grande tante avait une ânesse et dans ma famille du côté de mon père il y a toujours eu des chevaux. Mais j’ai réellement commencé l’équitation vers l'âge de 11/12 ans. Enfin, disons que ça m’arrivait de faire quelques stages ponctuels avant, quand j’allais chez mes grands-parents par exemple, mais grosso modo, j’ai réellement commencé à me mettre véritablement en selle vers l’âge de 11/12 ans. J’ai commencé dans un centre équestre en prenant quelques cours particuliers ponctuellement pour voir si cela me plaisait. En parallèle, mon beau-père, très bon cavalier et ancien propriétaire, a vu raviver sa flamme équestre ! Il a eu envie de se remettre en selle, très vite il a cherché un cheval. J’ai tout de suite été plongé tête la première dans le monde du cheval. Finalement on a trouvé notre bonheur dans une association qui recueille des réformés des courses qui ont échappé de peu à l’abattoir. Jeune pur sang anglais de 3-4 ans à l’époque. On a trouvé une super pension pré à côté de chez nous. Par chance, juste à côté de cette pension il y avait un club. Je m’y suis inscrite et c’est là que tout à commencé. J’ai fait une première année de club et en parallèle j’allais voir notre nouveau cheval, travaillé exclusivement par mon beau-père, n’ayant pas encore le niveau pour le monter. Mais je participais et allait le voir tous les jours. Petit à petit je progresse, et je commence à monter doucement ce petit pur-sang, j’ai passé mes deux premiers galops, mais en parallèle ce cheval devenait de plus en plus technique et je risquais de “défaire” le travail de mon beau-père. Très vite, il a été question d’avoir mon propre cheval, adapté à mon niveau. Chacun son cheval finalement. Et là le rêve de tout gamin cavalier. On a trouvé un petit cheval de 5-6 ans, vert, ancien cheval de cirque, maltraité sans doute, autant dire que sur le papier ça s’annonçait pas des masses super bien x) Et bien, je me suis pris des gamelles et des frayeurs mais j’ai très vite progressé, toujours encadré par mon beau-père, je montais donc en club le samedi et le reste du temps plusieurs fois par semaine mon cheval. En l’espace de 2 ans j’ai progressé à une vitesse folle. Mon beau-père a fait un énorme boulot dessus, petit cheval peureux, pas vraiment adapté à une enfant de mon niveau, devenue un top cheval bien dans sa tête (mais gardant des petits “relents” de son passé incertain). Puis du coup, comme j’avais mon cheval et que j’étais encadré, mon beau-père m’a fait stopper les cours club. J’ai donc monté environ 1 an en solo avec mon beau-père où j’ai beaucoup appris. On sortait en extérieur, je longeais, montais sur le plat, un peu de dressage basse école (mon beau-père était cavalier de dressage), je n’ai jamais réellement sauté, et j’avoue que j’ai toujours eu une appréhension à l’obstacle, mais ça ne m’a jamais handicapé. Donc au collège, j’y allais tous les jours après les cours et on montait quasi 1 jour sur 2 après mes cours. J’ai très vite été autonome à pied comme à cheval. J’ai toujours aimé monter en terrain varié, sortir en extérieur. Je me souviens encore dans la pension où on était il y avait un pré qui faisait office de deuxième carrière. J’adorai monter là.

Bref, puis malheureusement la vie a fait que ma mère et mon beau-père se sont séparés. Lui est partie dans une autre région à plus de 3h de route, prenant les chevaux avec lui (officieusement c’était mon cheval, mais officiellement, étant mineure, il était à son nom), mais m’a toujours promis que je pourrai continuer à venir le monter. Plusieurs fois je suis venue sur un week-end et pendant les vacances scolaires, mais de moins en moins… ça me déchirait le cœur mais c’était loin puis j’entrais au lycée…

Puis du jour au lendemain, mon beau-père a vendu les chevaux sans m’en parler, ma mère l’avait suppliée à l’époque de nous le revendre pour qu’on le récupère... mais bon, ma mère n’avait ni la connaissance et moi ni le temps ni l’argent avec le lycée… Il nous a menti en nous faisant croire qu’il était mort. Bien sûr c’était faux (oui c’est degueul*sse on peut le dire). On a dû accepter et j’ai coupé tout lien avec mon beau-père. Par la suite, j’ai eu envie de retrouver ce cheval à qui je n’ai jamais pu dire au revoir… mon beau-père n’ayant jamais voulu dire à qui ni où il l’avait vendu. J’ai tout fait, avec l’aide de ma mère, pour le retrouver. Finalement, on a su qu’il avait été vendu à un monsieur pour de la randonnée et de la balade et qu’il était tranquille au pré. Ma mère a contacté ce monsieur qui nous avait proposé de venir le revoir. On a jamais sauté le pas… avec le recul, pas sûre que ça aurait été une bonne idée…

J’avais 15 ans et il était temps de tourner la page. Je n’ai pas réussi à retourner dans un club, même mon ancien club… J’ai été très nostalgique pendant longtemps de cPuis arrivée à 17 ans, cette flamme est revenue et j’ai eu envie de remonter. Par chance, j’avais une amie qui avait également envie d’en faire. On s’est inscrites dans le même cours, dans un club près de chez nous. Un cours galop 1, elle pour commencer, et moi pour me remettre gentiment en selle. Au final je me suis vite rendue compte que je n’avais pas tant perdue que ça, tout s’est remis en place plutôt rapidement, mais j’avais besoin de cette année tranquille je pense aussi. Mon amie ne souhaitant pas continuer l’année suivante, j’ai eu envie de retourner dans mon ancien club, là où tout avait commencé ! Donc en parallèle, j’ai repris contact avec eux et je faisais les stages pendant les vacances là bas, tout en montant dans le deuxième club. À la fin de l’année j’ai pu passer mon galop 3, c’était une belle revanche pour moi ! c’était un des objectifs que je m'étais fixé. Puis à la rentrée suivante je me suis réinscrite dans mon ancien club dans un cours galop 3. Ça a été une super année, puis je me suis inscrite au cours G4 et en parallèle je m'étais inscrite au stage d’été. Et là patatra, je me suis fait très peur. Je montais un très grand cheval que j’appréhendais beaucoup, il a accéléré au galop (rien de dingue, j’ai eu pire, mais je ne sais pas, je pense que c’était le trop pleins… en tout cas, ça n’est pas par hasard j’en suis persuadé) et j’ai eu peur. Je suis descendu. Néanmoins j’étais toujours inscrite à la rentrée. Le premier jour de cours je le sentais pas, je suis allée voir ma monitrice, en lui expliquant, elle m’a proposé de me mettre un poney avec qui je m’entendais bien, donc première séance nickel, puis les autres séances, elle m’a remis un grand dadou (pas celui qui m’avait fait peur, mais du coup je flippais), bref ça n’allait pas. J’ai fait le premier mois puis je suis partie, j’y allais stressée je ne prenais plus de plaisir. Elle m’a proposé de revenir dans le niveau d’avant, mon cours de l’année passée, cette période, et même presque 10 ans plus tard ça m’arrive encore de temps en temps. On a pensé à prendre un cheval avec ma maman mais ça n'était pas raisonnable : j'étais encore en étude, puis je n’avais pas mon propre salaire, puis le temps surtout Bref ça n'était pas le moment. J’ai donc arrêté l’équitation pendant 2 ans, je suis devenue une ado très anxieuse, ça a été un gros choc, j’ai fait du yoga pendant 2 ans, ça m’a beaucoup aidé, je pense que j’avais besoin de cette pause pour digérer cette période qui n’a pas été simple. elle a cherché des solutions, mais je n’arrivais plus. Puis j’ai eu l’impression d'avoir eu un gros sentiment de désillusion, je pense que j’ai été très marqué par ma première année là bas, mais en revenant 5-6 ans après, certains chevaux n’étaient plus là, d’autres avaient changé de place et rien que ça, ça m’avait fait tout drôle. Alors je pense que la première année ça s’est bien passé mais que la deuxième ça a été révélateur. Un gros sentiment de nostalgie de ma première année d’équitation. Puis au fond de moi je sentais que, en tout cas à cet instant T, les cours club n’étaient plus pour moi, je me sentais mal, pas bien, je n’en avais plus envie.

Je suis donc partie et j’ai fait un petit break d’1 mois ou 2 pour réfléchir à ma pratique, à quoi j’avais envie. J’avais 19 ans à ce moment-là. Après grande réflexion, j’ai pensé au demi-pension, un bon compromis avant d’être (peut-être, un jour, de nouveau propriétaire). Je me suis donc mise à prospecter. Je voulais être de nouveau autonome, tout en restant encadrée de temps en temps en continuant à prendre des cours. Après plusieurs essais, j’ai trouvé une gentille ponette dans une pension qui avait une partie club avec quelques cours collectifs dans la semaine (on était très loin de l’usine !) et avec la possibilité de prendre des cours particuliers en plus.

J’ai monté cette ponette pendant 1 an et demi. Je faisais principalement du travail simple en carrière aux trois allures, je sortais de temps en temps en balade moi sur la jument et avec ma mère à pied, puis quelques fois seule. A cette époque, je suivais mes cours par visio donc je venais quasi toute la semaine, je montais 1x par semaine et le reste du temps je venais pour m’occuper d’elle. C’était génial, j’avais vraiment trouvé ce que j’étais venue chercher, avoir la sensation d’être propriétaire, créer un vrai lien, pas juste venir monter, etc… En parallèle je prenais un cours par mois avec un moniteur de la pension. Puis cette ponette est partie car sa propriétaire (qui l’a prêtais pour les cours club) est partie pour ces cours club. J’ai eu très mal au cœur mais bon c’est la vie, j’ai su vite rebondir. La gérante m’a proposé un autre poney qui venait d’arriver et là je dirai que ça a été le coup de foudre. Adorable mais il n’avait pas vraiment travaillé jusqu’à présent. Je l’ai pris en DP pendant 2 ans et on a évolué ensemble.

Chose de dingue (et je me dis que c’est pas du hasard), au moment où j’ai commencé avec ma deuxième DP, je suis venue un matin et j’ai croisé un monsieur, on s’est tout de suite reconnu : c’était le demi-pensionnaire de mon cheval à l’époque ! On a re-sympathisé et il m’a proposé de faire des balades avec lui. On sortait quasi toutes les semaines. Au début, mon DP était un peu craintif et au fur et à mesure, en sortant chaque semaine, j’ai pu l’emmener seul dehors aux trois allures. Quand mon partenaire de balade n'était pas là, je sortais seule ou allait en carrière. Moi qui n'avais pas vraiment confiance en moi et en mon niveau (n’ayant jamais accroché au saut, ça a été une révélation. Et d’ailleurs ça m’a confirmé que l’extérieur c’est ce qui me plait. Moi qui ai toujours eu peur des barres en cours club/en carrière, je me suis surprise moi-même en sautant de petits troncs, de petits fossés… rien de dingue mais pour moi qui n’étais pas à l’aise en saut c’était énorme ! Je suis quelqu'un qui analyse beaucoup et comme quoi, je pense que c’est la preuve que le problème n’est pas de sauter en lui-même mais sûrement le contexte. Bref, c’était une période incroyable. Mais du coup à partir de ma deuxième DP, j’ai complètement arrêté de prendre cours (pas par volonté déterminée mais disons que petit à petit ça s’est fait comme ça… J’avoue que je regrette un peu à l’heure actuelle car je remet tout en question mais bon.. Donc je montais très simplement, transitions, trois allures, comme une grosse détente, ça me convenait et au poney aussi).

Une nouvelle étape : je continue les études supérieures et là plus moyen de venir la semaine, mais je me débrouille, je viens malheureusement moins souvent mais on continue les balades sans problème. Et là, l’année dernière tout s'arrête, pour faire simple, la gérante doit partir, elle embarque 2 de ses chevaux dont celui que j’avais en DP. Et là, c’est le drame, j’arrive pas digérer le truc… enfin j’ai beaucoup de mal… Bref, je me fais une raison et je continue dans cette pension, je prends un troisième poney de cette pension/club en DP. On s’entend bien mais pas même caractère et là concrètement, c’est ma dernière année d’étude, mémoire à rendre, examen, bref, il y a pas mal de fois où je ne suis pas venue monter… puis je n’étais plus dans mon assiette à cause de problème perso, je venais parfois simplement pour un petit pansage par-ci par là. Puis je voyais que l'ambiance commençait à changer… bref, plus comme avant.

Et donc j’en arrive à l'événement qui a fait que je vous écris aujourd’hui. Depuis quelque temps c’est ma dernière ligne droite pour obtenir mon diplôme, je ne pouvais venir que le dimanche. Le moniteur voulait qu’on lui envoie un message à chacune de nos venues, alors qu’on a toujours utilisé un planning où chaque DP indiquait son jour de passage. Bref, il n’y a jamais eu le moindre problème. À plusieurs reprises, je lui ai dit que je ne pouvais venir que le dimanche (hors jour férié ou exception évidemment) jusqu’à la rentrée où je pourrais venir de nouveau en semaine. Malgré cela ma DP a été prise plusieurs fois les dimanches pour concours internes et autres trucs de ce type. Dont une fois où je me suis pointé et elle était prise sans qu’on m’en ai averti. Pas de souci pour qu'elle soit prise mais je lui ai demandé des solutions, report des montes non effectuées ou déduction du mois suivant, par exemple les semaines où le dimanche étant la seule possibilité. Soit pas de réponse à mes messages, soit réponse négative. J’avais prévenu une semaine et demi avant que je venais dimanche dernier. Jour de challenge interne… bon… on m’a dit qu’on ferait en sorte de pas la prendre, je reconfirme ma venue, ah bah elle est prise… J’ai demandé des solutions car je paye tous les mois et je ne peux pas monter sans que ça soit de mon fait… Pas de solution apportée, ni rien, et je schématise mais sous prétexte que y a eu que 3- 4 animations je dois fermer ma bouche et être arrangeante et venir un autre jour (alors que je me tanne à dire que temporairement je ne pouvais que le dimanche). Bref on est dans une impasse, sa réponse m’a fait vriller, à juste titre, j’ai tout plaqué et résilié mon contrat de DP, bien à contrecoeur, vous imaginez bien… sans avoir pu revoir la jument, alors que ça faisait 4 ans que je montais là, j’avais mes repères, je me sentais bien. Il faut être conciliant mais à sens unique ? Alors que des solutions il y en avait plein… surtout pour du temporaire…

Bref, voilà mon histoire. Et là, j’avoue que je me sens vraiment pas bien, énorme coup de blues, l’impression que l’histoire se répète, de toute manière moi avec l’équitation, tout est toujours brutal : la vente de mon cheval, grosse désillusion de mon ancien club, les DP qui s’en vont et là quelque chose de vraiment pas honnête et correct…

Je pense qu’il faut encore que mon cerveau assimile, ça a été très brutal, ça ne fait qu’une semaine. Mais tout se chamboule dans ma tête, c’est dingue car là en ayant stoppé j’ai comme l’impression d’être nulle, de ne plus avoir d’expérience, c’est bête mais comme si je redevenais débutante. Ça fait une drôle de sensation ; la sensation de ne plus être à la hauteur, de ne plus savoir monter… puis je me suis dit “ah mais j’aurai du prendre des cours pendant mes DP car là j’ai regressé c’est sûr) alors que c’est ridicule et que je me suis pas plus posé la question quand je les avais, c’est toujours à postériori qu’on se dit “j’aurai du - bla bla bla”. Puis je me suis prise toutes mes années d'équitation en pleine face.. comme si le film se déroulait de nouveau, j’ai repensé à chaque bon moment, mon cheval, les balades avec les DP… et là ça m’a fait un choc, un gros gros coup de mou. Je ne crois pas hasard, je me dis que si la page s’est tournée c’est que y avait une raison. Mais j’arrive pas à me détacher et souffler par rapport à ça, après c’est encore très frais, faut que je me laisse un peu de temps. J’ai toujours cette peur de me dire, si je laisse passer trop de temps je vais perdre de la pratique. C’est bête mais j’ai eu cette même réflexion quand j’avais fait une pause. En réalité je me dénigre, que je ne trouverai plus jamais car je n’ai qu’un pauvre galop 3 sur le papier. Alors que ça ne veut rien dire et que finalement ces DP m’ont permis de savoir que j’étais autonome et ce qui me plaisait c'était vraiment l’extérieur, que je savais sortir seule, comme accompagnée, aux trois allures, faire face à des situations. Mais je n'y arrive pas. J’ai tendance à culpabiliser “à j’aurai du plus prendre de cours”, “à j’aurai du…”. Et forcément ces phrases assassines ont les a que quand ça ne va pas (tiens comme c’est bizarre !). Je suis complètement perdue et c’est même pas facile d’expliquer mot pour mot ce que je ressens. Je sais que vous ne pouvez pas faire grand chose, mais peut-être avec votre vécu vous pourrez m’aiguiller… ou tout simplement au plaisir d’en discuter dans les commentaires… En tout cas ça m’a fait du bien de vider mon sac…

Un grand merci à vous tous (et désolée pour les fautes, j’avoue que j’ai écrit au plus “simple”, avec mon coeur. J'espère aussi que je ne me suis pas trompée de rubrique...).

Cataclope

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Remise en question : complètement perdue...
Posté le 06/07/2025 à 20h56

cherchour Re ! je me permets de rebondir une nouvelle fois sur ton message !
PS : j'ai essayé de redescendre en pression, et de voir les choses de manière plus "philosophique" en me disant que de toute manière, ce qui doit arriver arrivera et que ça ne sert a rien de stresser ou anticiper quoi que ce soit, et que si je dois croiser la route d'un cheval/d'un proprio ça se fera (enfin , toujours plus simple à dire qu'à faire mais bon j'essaye )

Alors pour en revenir à ton message, effectivement, après réflexion, je pense que le format en écurie 100% proprio me correspondrait + ; mais en fouillant un peu à droite à gauche sur des forums, j'ai vu des cavaliers mettre en avant leur vécu par rapport à leur DP. Notamment certains qui mettaient en avant l'avantage du club (pas de frais en +, pas de problème de matos), d'autres qui ont largement mis en avant ce qu'on disait (business...).D'autres des proprio peut scrupuleux, etc... Donc ça questionne. Après, et c'est logique, j'imagine que ça dépend des personnes, des proprio, des clubs, et qu'il y a autant d'expériences différentes que de DP.. D'où l'intérêt d'un contrat bien clair (le mien dans l'écurie où j'étais avait été signé à l'arrache, la moitié des trucs remplis... j'ai pas eu de souci par rapport au contrat, mais au moins je pense que cette histoire va me permettre "d'évoluer" sur pleins d'aspect finalement !)

Cherchour

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Posté le 06/07/2025 à 21h36

Oui tu as raison on peut mal tomber également sur des dp avec des propriétaires.

En plus de prévoir un contrat, pour moi il faut prendre le temps de chercher tranquillement, t’orienter vers un propriétaire qui cherche quelqu’un par manque de temps plutôt que par manque d’argent.

Ne pas donner suite si tu as l’impression qu’on va te prendre pour une vache à lait : payer une partie de la pension, de la ferrure, de l’ostéo pourquoi pas, éventuellement facture veto si tu crée une blessure sur le cheval, remboursement du matériel cassé.
Les autres dépenses relèvent pour moi de l’entretien courant du cheval et ne devraient pas être pris en charge par une dp. Quand je vois des dp où c’est moitié moitié sur toutes les dépenses, perso ça me fait halluciner. Et pourtant j’ai un cheval !

Après dans la plupart des régions il y a plus de propriétaires qui cherchent des dp que de cavaliers disponibles, c’est à ton avantage.

N’hésites pas à faire jouer le bouche à oreille.

Globs

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Posté le 06/07/2025 à 21h54

cataclope On évolue pas mal dans un sens ou dans l'autre voire avec des allers-retours dans une vie de cavalière, enfin je pense.
Et cela est souvent lié aux rencontre (équines et humaines) que l'on fait.
J'ai commencé en club comme beaucoup mais enfant dans un club spécial où je n'ai pas vraiment acquis de technique.
Pause pour mes études, repris à la fin lorsque je pouvais : un peu de stage, ou 6 mois par ci. Comme je bougeais pas mal, j'ai expérimenté différents club. Je ne me posais pas trop de questions sur le mode de vie des chevaux ni sur l'enseignement, je prenais un peu ce qui se présentait (et c'était aussi une autre époque, je ne voudrais pas vraiment y revenir)
Lorsque je me suis rendue compte que je pouvais réaliser mon rêve j'ai acheté mon poney que j'ai mis en pension. J'ai arrêté tous les cours pour ne faire que de l'extérieur avec lui. Et là encore j'ai pas mal déménagé et il m'a suivie.
A un moment j'ai eu des DP avec lui.
Lorsqu'il est mort (19 ans de "vie commune") j'ai tout arrêté avec les chevaux pendant 7 ans.

Et puis j'ai repris en club. Là encore j'ai un peu cherché ce qui me convenait.
Pour trouver un club très classique, avec des cours très classique, juste à côté de chez moi. Mais surtout un super prof très exigeant sur la position du cavalier, très orienté légèreté des aides, biomécanique du cheval.
Et là j'ai commencé à aimer la technique.
Mais le 1h de cours par semaine ne m'a pas suffit...j'ai cherché une DP, expérimenté la DP où je faisais une balade par semaine mais avec la propriétaire . Puis trouvé une "vraie" DP , je pouvais monter le cheval en autonomie.
Je savais que c'était pour une période, que j'allais racheter un cheval.

C'est ce que j'ai fait un an plus tard. Et je navigue avec elle entre beaucoup de carrière (avec l'aide de mon super prof et ça c'est génial) et un peu d'extérieur (mademoiselle se révèle plutôt très timide dehors)

Tout ça pour te dire que tout peut évoluer dans un sens ou dans l'autre.
Je connais le côté propriétaire qui cherche une personne pour prendre son cheval en DP et l'autre côté cavalière qui cherche un cheval en DP....il faut que les deux individus s'entendent. Que le propriétaire ai confiance dans le DP pour prendre soin du cheval, et dans l'autre sens pour le côté financier et "contrat"

Pour l'aspect "plus de cours", même si les galops ne t'intéressent pas, même si le saut ne t'attire pas...ne ferme pas la porte. Même si ce n'est pas pour maintenant...Parce que progresser seul, il faut l'admettre, c'est tout de même difficile et on est vite bloqué.
Après si le cheval va bien, et que toi tu n'as pas envie d'aller plus loin dans ton équitation, pas de souci. Personnellement je trouve cela un petit peu dommage....mais je ne juge pas

Cataclope

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Posté le 06/07/2025 à 22h23

cherchour exactement, j'ai pas mal lu que le manque d'argent était un des "signaux" qui ne trompait pas. Bien que, encore une fois, faut pas tout mettre dans le même sac...

Justement, dans le prix d'une DP quand les proprio annoncent par exemple "150E pour 2x / semaine", les 150 sont sensés contenir le prix de la pension et souvent ferrure / frais maréchal mais logiquement y a t-il des frais additionnels ? dans la plus part des annonces ce n'est pas indiqué donc le cavalier peut comprendre que "tout" est compris dans le tarif ? C'est vrai que là où j'étais comme c'était mi-club mi-pension et que la gérante était également la proprio des chevaux pour le coup je n'avais aucun frais additionnel mais du coup j'imagine que le prix que je payais servaient à payer ce genre de frais car pas de pension puisqu'ils étaient chez elle (??). A l'époque je me souviens lui avoir posé la question (si je devais payer quelques choses en +), elle m'avait dit non. Mais pour une DP 100% proprio, j'imagine que ça peut être différent ? donc bien faire "gaffe" à ce que contient ce prix annoncé ?

Pour le moment, je tâtonne, j'essaye de digérer le truc, puis de commencer à me renseigner, disons que je me pose largement + de questions que pour mes premières DP. Je sens que ça m'a fait "gagner un stade" tout ça... A voir ce qu'il se présente... En me baladant sur facebook, je suis tombée sur une annonce pour un cheval à même pas 5 mins de chez moi... A voir, je vais converser la semaine pro par tel avec la propriétaire, j'essaye de ne pas me mettre la pression et de prendre comme ça vient, si ça se passe bien temps mieux, si ça se passe "mal" c'est que ça n'était pas lui et que le "bon" arrivera :) j'essaye de marcher au "ce n'est jamais du hasard". Pour le coup, je me connais assez bien et je saurai reconnaitre si je ne sens pas le truc, au moins c'est l'avantage
En parallèle deux amis m'ont donné des contacts ... c'est aller 'très vite" en une semaine finalement... Mais je ne m'emballe pas et me dit que ça ouvre des portes !

Cataclope

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Posté le 06/07/2025 à 22h40

globs Le saut, j'ai toujours eu une réticence quand j'étais en cours club et je me suis même fait très peur à certains moments.. pourtant avec mes dernières DP en balade, ça arrivait de sauter des petits machins, une branche laissée là, un petit "fossé". C'est ce que je disais je pense que , dans mon cas , c'est peut-être pas tant le saut le problème que le contexte dans lequel il est fait... Mais ça m'est arrivé de prendre du plaisir à sauter des petites hauteurs mais rien de plus... Disons que je pense que je me suis braquée à plusieurs reprises avec le saut, ça n'était peut être pas le bon moment..

Pour ce qui est de progresser, justement si ! et c'est là où je pense que ça n'est pas du hasard. Au début quand j'ai eu ma première DP, j'ai pris des cours particuliers, puis, sans raison, de fil en aiguille j'ai arrêté, la flemme avait bon dos parfois je l'avoue... Et petit à petit j'ai complètement zappé et ce ne m'a pas + ennuyé que ça sur le moment.. Puis bon, il est tard pour refaire la roue

Mais avec toute cette remise en question, j'ai de nouveau eu cette envie de progresser , d'être encadrée de temps en temps notamment sur le plat (ce qui me plait beaucoup en dehors de l'extérieur), je cherche donc à reprendre, de temps en temps, des cours particuliers qui je pourrai faire avec la DP (si j'en retrouve une !).

Et effectivement, j'ai eu un gros sentiment d'avoir "stagner" et d'être bloqué, pas dans mon équitation d'extérieur, mais en carrière là je le ressens. Donc tu as vu juste. Peut être qu'à un moment ça m'allait de faire sens mais comme quoi on y revient "toujours"

Je me reconnais un peu, à une autre échelle, dans ton histoire et ce sentiment. Quand mon cheval a été vendu ça a été un gros choc pour la gamine que j'étais, j'ai eu besoin de faire cette pause , mais je savais que c'était pour un temps et que j'y reviendrai.. 2 ans après j'y suis retournée. Je suis retournée dans mon ancien club, puis j'ai eu des DP. Et j'avoue que ce sentiment d'avoir de nouveau son propre cheval ne m'a jamais quitté, mais que pour le moment le bon moment n'est pas encore arrivée. Si un jour ça se présente, je saurais quand le bon moment sera là.

Effectivement, je valide à 100% ce que tu dis, tout peut aller très vite, dans un sens ou l'autre, on peut passer de cavalier de club à proprio, de proprio à cavalier club... ça évolue à tout âge aussi

Merci pour ton message :)

Cataclope

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Posté le 07/07/2025 à 09h35

Bonjour à tous,

J'ai pas mal "mouliné" (tiens donc ) et c'est vrai que j'ai toujours eu du mal à me situer, à situer mon niveau. Je me considère un peu comme un niveau "batard", j'ai pas énormément technique mais suis très autonome, notamment en extérieur. Finalement, compte tenu de mon parcours, j'ai fait très peu d'année de club (je montais en cours G4 avant d'arrêté les cours club) quand je regarde rétrospectivement. Par contre, grâce à mon beau-père je sais m'occuper d'un cheval, je sais reconnaitre quand quelque chose ne vas pas, ... j'ai "l'oeil" va dire. Mais Effectivement comme l'on dit certains d'entre vous, les galops ne veulent plus vraiment rien dire.. mais disons que ç a n'a jamais simple de se positionner et parfois on peut avoir tendance à se sous-estimé ou se dévaloriser :/

Lessy1403

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Posté le 07/07/2025 à 13h59

Ton témoignage me touche beaucoup car je me retrouve beaucoup dedans. Je me remets constamment en questions et je réfléchis beaucoup trop, je suis très stressée et je ne rentre pas dans le « moule ». Je suis très timide et introvertie. Tout ça pour te dire que tu vas rebondir et tu trouveras ton bonheur et ce qui t’es destiné viendra à toi mon histoire en est la preuve !

La fibre du cheval moi on ne sait pas vraiment d’ou ça m’est venue mais dès petite je ne voulais qu’une chose monter à cheval. Ma maman m’a payé une année de cours quand j’avais 7 ans mais n’a pas pu continuer car financièrement ça devenait trop compliqué. J’ai toujours eut ce manque des chevaux alors l’année de mes 13 ans elle m’a emmené à la fête du club ou je montais petite et ma inscrite par surprise et à partir de là je n’ai plus quitté les chevaux.

J’ai monté 2 ans dans ce centre équestre jusqu’à ce que le propriétaire change ça ne se passait pas bien du tout comme toi c’était devenue compliqué, la gérante fait dans le dépôt vente de chevaux donc les chevaux partaient constamment et étaient montés beaucoup trop maximum 6 heures par jours le samedi et le mercredi.

En parallèle j’ai commencé avec une amie à m’occuper de deux chevaux de traits juste à côtés de chez moi on les pansaient et restaient avec eux dans leurs champs malheureusement ils ont déménagés et on n’a pas pu leurs dirent au revoir.

J’ai donc changer d’écurie pour celle ou je suis actuellement à 15 ans j’ai rencontré là-bas ma ponette. Moi qui n’aimait que les grands chevaux froids maitres d’écoles. On ma mise sur son dos de petite ponette tout juste débourrée de 4 ans et bourrée de sang (c’est une Welsh). J’ai su dès que je suis entrée dans son box que c’était elle la ponette de ma vie. Malheureusement j’étais mineure et ma maman se sacrifiait elle n’avait pas les moyens de m’acheté une ponette surtout qu’au fil des ans quand ils ont décidés de la vendre elle a commencé les Grands Prix alors elle était a un prix très élevé. Quand j’ai su sa mise en vente j’ai eut le coeur brisé car c’est une ponette tellement aimé avec tant de qualités j’étais persuadée quelle allait partir en un claquement de doigt. Puis comble je ne pouvais plus la monter. J’avais le coeur brisé et je me suis dis qu’un jour je l’achèterais que j’allais travailler économiser pour l’acheter. Dès mes 18 ans j’ai commencé a travaillé en plus de mes études.

À mes 19 ans j’ai arrêté l’équitation jusqu’à cette année à mes 24 ans. Après avoir eut une dp dans une autre écurie. J’ai gardé 1 an cette dp mais le feeling n’était pas là. Je ne prenais aucun plaisir avec lui et lui non plus. Je n’arrivais pas a créé un lien et ça m’a vraiment frustré.

Puis cette année après des années avoir économiser et travailler pour avoir assez pour l’acheter et lui offrir une belle, après 5 ans sans la voir. Je suis retournée dans mes écuries et j’ai demandé à mon coach si il était possible de l’acheter. Je suis devenue sa propriétaire alors qu’il y a encore quelques mois je ne pensais pas que ça arriverait avant des années. Tout ça pour te dire que rien est impossible, tu trouveras ta perle rare, une dp qui te convienne dans tes conditions qu’y te conviennent. Je sais que c’est dur mais il faut laisser le temps au temps.

D’ailleurs j’ai eut la même sensation que toi car du coup je n’avais plus monté depuis 19 ans avant d’avoir ma poupée et j’avais l’impression d’avoir tout perdu mais ce n’est qu’une impression crois moi.

Je comprends aussi ta crainte de s’arrêter aux papiers j’avais peur que mon coach refuse de la vendre car sur papier je n’ai qu’un galop 4 et que c’est une ponette de Grand Prix qui fait de grosses épreuves avec beaucoup de sang. Il m’a prit à l’essai avec elle pendant 1 mois et il m’a dit que j’étais super pour elle car j’étais douce et que je ne lui mettais pas la pression qu’elle était détendue avec moi et c’est ce qui compte pour ceux qui aiment les chevaux. Bien sur qu’il voudrait que je fasse des amateurs et des grandes épreuves avec elles mais le bien être de ma ponette lui importe plus. Ce sera pareil pour les propriétaires, je sais que si je mettrais ma ponette en dp ce que je regarderais en premier c’est l’interaction entre le cavalier et ma ponette.

(Désolée pour le pavé)

Katala

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Posté le 07/07/2025 à 17h18

Concernant la DP avec un propriétaire, certain mette un niveau de principe pour la partie autonomie... Mais finalement il y a le feeling, et les connaissances/compétences pas forcément en lien avec un niveau particulier. J'ai un galop 4 ou 5 et depuis j'ai stoppé, ça n'enlève rien au niveau que j'ai... Et être DP ou proprio si vraiment tu t'y intéresses c'est là où tu engranges plein de connaissances : nourriture, soins, pâtures, travail progressif, organisation...
Je suis propriétaire, au départ ça m'a semblé insurmontable et finalement 6ans après que d'expériences engrangées ! Je suis maintenant capable de choses que je fais naturellement alors qu'avant j'aurais hésité, ou j'aurai demandé validation d'un professionnel. Je n'hésite pas à poser des questions, à changer d'avis. Je suis en train de proposer à mon écurie des plans pour des prés tournants car le gérant a vu que ce qu'il m'avait autorisé à mettre en place dans le pré de ma jument fonctionnait...

J'ai eu une DP que je cherchais pas vraiment mais le feeling était là et nous sommes devenus amies entre temps. Elle me payait genre 50€/mois. Nous avons arrêté d'un commun accord, mais pour autant elle a eu l'occasion de la remonter et même de partir en concours avec et moi de faire la groom.
Depuis j'en ai pas repris, mais clairement une personne comme toi, ça pourrait me donner à nouveau envie car et bien pas toujours le temps ou l'énergie et savoir qu'elle est bien entourée c'est plus important que tout pour moi.
Après tu vas trouver de tout en propriétaire comme chez les DP ou chez le cavalier, celui qui aime l'équitation, et celui qui veut autre chose/plus/autrement. Celui qui se renseigne, progresse et celui qui ne bougera de rien.

Cataclope

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Posté le 07/07/2025 à 21h23

lessy1403
Merci pour ta réponse. C’est dingue car on a le même âge ! + je partage à 100% ce que tu dis. J’ai l’impression de me voir écrire quand tu dis que tu réfléchis beaucoup trop et que tu ne rentres pas dans le moule…. c’est un peu cette sensation que j’ai avec mon niveau d’équitation, ne pas trop savoir où me placer et ne pas forcément me reconnaître dans les “galops officiels”.

Ton histoire est incroyable et la preuve que rien n’arrive par hasard, puisque finalement elle n’a pas été achetée de tes 15 ans jusqu’à maintenant, la probabilité quoi !!!. J’en suis convaincue.
Je me reconnais aussi dans chaque étape que tu décris : le changement de propriétaire ; pareil quand tu évoque cette DP avec qui, au final le feeling ne passait plus vraiment, je me retrouve à 100% dans ce que tu décris. J’ai eu 3 DP dans l’écurie où je montais : la première petite jument, c’est un peu “l’unique”, la première DP c’est toujours une étape et des souvenirs. Puis, au bout d’un an et demi avec elle, j’ai eu la sensation de ne plus “évoluer” et de stagner, puis elle ne s’amusait plus. Un cavalier sur le dos, ça la gonflait. Sa propriétaire l’a reprise et l’a mise dans un autre pré où elle vit sa meilleure vie. J’ai été très triste mais ça s’est stoppé au bon moment, enfin, maintenant à postériori je peux me le dire. Le deuxième, petit hongre de 10 ans qui n’avait rien fait de sa vie auparavant, ça a été un coup de cœur, si j’avais pu l’acheter j’aurais sans doute foncé. C’est véritablement avec lui que j’ai gagné en autonomie. Il flippait en extérieur, à force et à force de le sortir, encore et toujours chaque semaine (et j’étais la seule à faire ce travail avec lui), il est devenu “assurance-vie” dehors, passe les flaques d’eau, tout terrain et peur de rien. C’est véritablement avec lui que j’ai pu sortir seule en extérieur, on a appris ensemble sans que ça soit dangereux ni pour lui ni pour moi. Malheureusement il est parti à son tour quand la gérante l’a repris et est parti. Et là j’ai accusé le coup. J’ai beaucoup pleuré. Pourtant j’ai toujours su que ça n’était que ma DP et pas mon cheval. Mais dans la relation il s’était vraiment passé quelque chose. Puis, il me “fallait” trouver un autre compagnon avec qui partager quelques balades et séances. J’ai donc pris ma troisième DP en demi-pension. Petite jument que je montais de temps en temps quand mon deuxième était blessé par exemple. Donc je la connaissais un peu. Et rétrospectivement, je pense qu’on ne s’entendait pas vraiment. Comme cette sensation que le feeling ne passait pas. Totalement ce que tu décris quand tu as pris une DP avant d’acheter ta jument. La frustration c’est complètement cette sensation, et j’ai eu cette impression de régresser , pourtant ma façon de monter n’a pas bougé entre ma deuxième et ma troisième DP, c’est que tout simplement ça ne collait pas plus que ça, bien que je l’aimais beaucoup au niveau de l’affection, ça ne remet en rien en cause bien entendu ! Mais Ici encore, et bien que je ne veuille pas voir de “signes” partout, je pense que si ça s’est arrêté ce n’est pas du hasard et que c’est pour moi aller vers quelque chose qui me conviendra mieux et pareil pour elle. De même pour toi, imagine : peut-être que c’est en parti “grâce” au fait que le feeling n’était pas là avec cette DP qu’un déclic a eu lieu et que tu as franchi le pas pour acheter cette jument que tu tenais à coeur !! Je ne sais pas comment tu vois la chose, mais je pense que c’est ça.

Par rapport à ce passage : “D’ailleurs j’ai eut la même sensation que toi car du coup je n’avais plus monté depuis 19 ans avant d’avoir ma poupée et j’avais l’impression d’avoir tout perdu mais ce n’est qu’une impression crois moi.”
Je t’avoue que ça me rassure. Et là en plus c’est tout bête, et ça devient de l'irrationnel : en stoppant ma DP il y a même pas 2 semaines en arrière, c’est comme si je redevenais complètement débutante, ce qui est complètement c*n et il n y a aucun lien mais bon le cerveau parfois…. Comme le dit ma mère “tu trouveras bien, il y aura forcément quelqu’un qui cherchera quelqu’un comme toi et pas forcément quelqu'un de niveau galop 5 ou + ou qui veut faire de la compétition”. Le pire c’est que je sais qu’elle a raison, mais c’est dur de se l’appliquer à soi-même, on se sent naze, pas assez bien pour une DP (alors que j’en ai eu 3 avant lol) ou pas assez expérimentée. Pourtant je sais que par mon vécu, j’ai des compétences. Peut-être pas techniques dans la monte, mais au moins dans le “relationnel” avec l’animal.

Je pense qu’au fond j’ai toujours cette flamme, cette envie de redevenir propriétaire, ça ne m’a jamais quitté au fond de moi. Mais je dirai que cette flamme est endormie pour le moment et que cette phase “DP” n’est pas encore terminée et que j’ai encore des choses à apprendre avec un autre équidé. De toute manière je sais que ce qui doit arriver arrivera, et quand je regarde rétrospectivement tous les choix, brutaux souvent, que j’ai du faire ou que j’ai fait en équitation n’ont jamais été du hasard, car ils m’ont permis de rencontrer des chevaux, des gens, .. que je n’aurais jamais rencontré ou vécu si je n’avais pas fait ces choix-là.
Un grand merci pour ton témoignage qui me fait chaud au coeur. Si jamais (rien d’obligatoire) tu veux papoter en mp n’hésite pas!

Cataclope

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Posté le 07/07/2025 à 21h40

Un grand merci pour ta réponse !


katala a écrit le 07/07/2025 à 17h18:
Et être DP ou proprio si vraiment tu t'y intéresses c'est là où tu engranges plein de connaissances : nourriture, soins, pâtures, travail progressif, organisation...
Je suis propriétaire, au départ ça m'a semblé insurmontable et finalement 6ans après que d'expériences engrangées ! Je suis maintenant capable de choses que je fais naturellement alors qu'avant j'aurais hésité, ou j'aurai demandé validation d'un professionnel. Je n'hésite pas à poser des questions, à changer d'avis. Je suis en train de proposer à mon écurie des plans pour des prés tournants car le gérant a vu que ce qu'il m'avait autorisé à mettre en place dans le pré de ma jument fonctionnait...


Ce que dit décrit ici me parle beaucoup. Dans une moindre mesure, truc tout bête : quand j’ai dit stop il y a quelques jours maintenant, j’ai eu un gros sentiment d’avoir regressé, d’avoir aucun niveau, aucune pratique, comme si je n’avais jamais monté à cheval. Et d’un coup, comme un déclic il y a même pas 3 jours en arrière, j’ai eu envie d’en apprendre plus, d’approfondir mes connaissances. J’ai commandé pleins de bouquins (je me suis fait un petit plaisir ). C’est tout bête, mais si je n’avais pas mis un terme à cette DP et qu’il ne s’était pas passé ce qu’il s’est passé avec ce moniteur qui prenait la jument quasi chaque dimanche, je n’aurai surement jamais eu envie d’approfondir quoi que ce soit. Comme si j’étais dans une sorte de routine finalement. Et que là, le “destin” a fait que cette routine s’arrête.

Evidemment il y a les connaissances "de bases", mais au final j'ai l'impression qu'on apprend beaucoup "sur le tas", quand on est "plongé dedans" finalement. C'est un peu ce qu'il s'est passé avec ma deuxième DP, qui ne sortait pas seul en extérieur, c'est à force de répéter que ça a fonctionner, mais ça s'est fait tout naturellement, je n'ai même pas eu besoin "d'y penser". C'est pas "linéaire" comme un examen du bac qu'on apprend et puis hop (j'avais un peu cette visualisation au fond de moi j'ai l'impression car au fond je pense que je me met beaucoup la pression, au final ça a du bon car ça me pousse à me remettre en question, mais parfois peut être "trop"... )


Citation :
Depuis j'en ai pas repris, mais clairement une personne comme toi, ça pourrait me donner à nouveau envie car et bien pas toujours le temps ou l'énergie et savoir qu'elle est bien entourée c'est plus important que tout pour moi.
Après tu vas trouver de tout en propriétaire comme chez les DP ou chez le cavalier, celui qui aime l'équitation, et celui qui veut autre chose/plus/autrement. Celui qui se renseigne, progresse et celui qui ne bougera de rien.

Mille merci, ça fait du bien d'entendre ça ! et je pense qu'il y aura toujours un propriétaire qui cherchera quelqu'un pour venir câliner son compagnon, s'en occuper, le balader, monter très simplement, tout en étant autonome, alerte et à l'écoute de l'animal. Il faut que j'arrive à me dire qu'il y a de tout comme tu l'a dit. En fin de compte, plus je discute sur ce post avec vous tous et plus je me rends compte que je me monte pas mal le bourrichon finalement. Il faudrait que j'arrive à laisser venir les choses, c'est toujours quand la situation évolue et qu'on fini par trouver chaussure à son pied qu'on se dit rétrospectivement "qu'est--ce que je me suis pris la tête 'pour rien'". Je suis sure que y a pas de hasard que le cheval qui m'aidera à m'améliorer encore et à passer du bon temps arrivera et que lui attend surement un bipède pour s'occuper de lui, en plus de son propriétaire mais c'est vrai que c'est très ambivalent comme sensation
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