Ben quand les chevaux vivent (au moins partiellement) dehors, ce qui est quand même le minimum syndical en terme de bien être animal, ils sont de toute façon habitués au vent, à la pluie, etc. donc je ne vois pas en quoi les travailler ou pas ces jours-là pourrait les habituer à quoi que ce soit de plus ou de moins
Par conséquent, pour moi les conditions météorologiques vont influer sur mon activité non pas en terme d'habituation du cheval, mais en terme de sécurité (du binôme), de santé (du cheval surtout) et de motivation (du bipède)
Un fort vent sur un terrain dégagé ne va pas m'empêcher de travailler ; par contre, je n'irais pas sur un terrain boisé (ou dans notre carrière qui est entouré d'eucalyptus très hauts et cassants, donc le risque est réel)
S'il pleut - plus ou moins fort - c'est essentiellement ma motivation qui va poser question : mon cheval, et la plupart des chevaux que je travaille, s'en tape. Sauf si pluie + vent qui rabat la pluie, ça mon cheval déteste donc je vais éviter pour son confort.
Là où je vis la question la plus problématique est celle de la chaleur pendant plusieurs mois de l'année : je ne vais pas nécessairement laisser les chevaux au repos (sauf canicule importante), mais je vais adapter mes horaires, et l'intensité, la nature et la durée des séances.
Enfin tout ça est une question de bon sens : envisager les risques, évaluer le confort du cheval, et composer avec. Mais pour moi ça reste une activité d'extérieur, avec les plaisirs et les contraintes qui vont avec. Donc si on doit s'arrêter chaque fois qu'il y du vent, de la pluie, du soleil... autant faire une activité d'intérieur (c'est ce que je réponds aux parents qui s'étonnent que je maintienne les cours quand il ne fait pas beau)