Comment reconnaitre un cheval de cso ou de dress?

tazhia a écrit le 24/09/2009 à 20h55: ces descriptions sont plus pour la bon fonctionnement mécanique en fonction de la discipline, après c'est sur faut voir le caractère et le mental du cheval !!

Oui c'est exact! Bien sûr il faut tenir compte du caractère du cheval. Je pense que nos chers compagnons ont une excellente mémoire et qu'il faut tenir compte de leur passé (leur expérience vis à vis de la discipline).

Néanmoins il est vrai qu'il y aura toujours des exceptions à la règle!

Alors je commence, ce soir je n'aurai pas le temps de tout mettre, de toute façon je completerais par la suite, si vous le souhaitez.

Accrochez vous

C'est une évidence, le cheval parfaitement conformé n'existe pas. "Il faut donc dans son choix, passer sur quelques défauts et chercher s'ils sont compensés et équilibrés par des qualités de pôles contraires" -> citation du célèbre écuyer de Saumur Yves Benoist-Gironière.

Pour celui-ci, lorsqu'on regarde un cheval dans son ensemble, "la vraie ligne à étudier est celle de flottaison". Sous cette appellation, il faisait allusion à la ligne qui passe par les deux points d'oscillation des membres, "du tiers supérieur de l'omoplate pour les antérieurs à l'articulation de la hanche pour les postérieurs". Si cette ligne est droite, l'animal bénéficiera d'un bon équilibre naturel, gage d'un travail plus facile, quelle que soit la discipline à laquelle on le destine.
Une arrière-main plus haute que l'avant-main, le cheval sera obligatoirement lourd à la main. A l'inverse, il n'y a aucun inconvénient à ce qu'il soit plus haut du devant que du derrière, ce qui est souvent le cas des chevaux dont la poitrine est profonde et le garrot développé.

Selon Patrice Delaveau: "quand la ligne de dessus est bonne, le reste suit".

Voilà pour la "ligne de flottaison".

Après ce critère morphologique capital, il en reste 6 d'autres! Notamment:
L'encolure
L'épaule / le bras
Le tronc
Le rein
La croupe
L'aplomb

L'article est long sur ces 6 points, je vous mettrai cela ce weekend, promis!!

En attendant voici, les critères recherchés par de grands cavaliers, selon la discipline.

[/color]Dressage: Dominique d'Esmé[color=Red]

"Le cheval idéal pour concourir en dressage n'existe pas, même si l'on consacre beaucoup de temps à le trouver. Il est en fait le résultat d'un travail long et précis.
Cela dit, je recherche surtout des chevaux de grande taille, faits en montant et ayant un grand rayon. Le cheval que je recherche doit être équilibré, léger sur la main, posséder une encolure souple, une ligne du dessus bien orientée, un dos fort et souple à la fois, une arrière-main puissante et, bien évidemment, des aplombs parfaits".
En ce qui concerne les races, elle avoue que c'est en Allemagne et en Hollande qu'on trouve le plus facilement des chevaux élevés et sélectionnés en vue de la discipline. Dominique possède des Hanovriens, Anglo-arabes ou Selle français.

[/color]Obstacle: Patrice Delaveau[color=Red]

"Je recherche avant tout des chevaux assez légers, au dos forts, gage de puissance". Contrairement à beaucoup d'autres, il n'est pas persuadé qu'un dos long soit un critère de réussite. "Au contraire c'est ainsi que l'on se retrouve avec des montures qui ont du mal à passer derrière. Par contre, la ligne du dessus est très importante car si elle est bonne, le reste suit".
Coté race, ses préférences vont au selle français, anglo-arabes et aux chevaux allemands.

[/color]Polo: Didier Lapotre[color=Red]

Il considère que le cheval de polo ne doit pas être trop grand. La bonne taille se situe entre 1,55m et 1,60m. Le dos ne doit pas être trop long et la ligne de dos parfaitement horizontale. Il doit être muni de membres solides, de canons courts. Ses allures doivent être rasantes et le cheval doit être tout aussi capable d'allonger le galop que de rassembler.
Coté races, son choix se porte sur des demi-sang très près du sang ou des pur-sang, à son avis les mieux adaptés à cette discipline.

Voilà en espérant, que vous n'avez pas décroché

Les 6 autres critères morphologiques sont vraiment intéressants à étudier. J'ai également encore un article qui décrit le physique du cheval de dressage, d'obstacles et d'extérieur. Mais j'ai bien peur de radoter après.....


Bref dites moi si je continue l'aventure!

morgan84 a écrit le 24/09/2009 à 21h33: Excusez-moi si je suis complètement à côté de la plaque mais un cheval excellera aussi dans une discipline qu'il aimera. Par exemple, mon gros déteste l'obstacle, mais à un point (à l'époque, il avait trouvé une parade pour ne pas sauter : il cassait les barres en 2 !). Même sur de petits croisillons, il ne veut pas. Pourtant, il voit l'ostéo régulièrement : aucun de problèmes de santé. Il n'aime pas ça, c'est tout. Par contre, en dressage, il se régale ! Oreilles en avant, très volontaire : il fait plaisir à voir. Du coup, je ne l'embête plus avec l'obstacle ! (Moi, je déteste l'escalade... et ben, je n'en fais pas ! C'est pareil pour Morgan ! )

Je suis entièrement d'accord, j'ai eu deux poneys auparavant physiquement taillés pour l'obstacle. Il se trouve que mon premier avant que l'achète a été écoeuré des concours d'obstacles. Je le sentais bien rechigner lorsque l'on faisait du saut, je l'ai donc plus axé pour les balades, le loisir d'extérieur, il a été parfait et joyeux.

Mon autre loulou que je viens de vendre , était très bien fait pour le saut, et avait un sacré coup de saut, néanmoins il était d'une faignantise sur les barres, j'ai donc décidé de faire plus de cross. Et là, il a été génial, heureux de travailler et sauter en pleine nature, aucun problème d'impulsion!

Donc désolé pour cet étalage de souvenirs!
Mais c'est vrai qu'il faut privilégier le mental!
Aux jeunes chevaux il me semble primordial d'apprendre à les faire "aimer la discipline". La technique c'est pour après.
Et pour les chevaux plus âgés, qui ont forgé leur expérience, il vaut mieux les faire travailler dans des disciplines qui ne leur sapent pas le mental.

Je suis d'accord qu'il y a des effets de modes,
Mais on ne peut pas dire que la morphologie ne compte pas.

Si jamais je vois un shetland en épreuve de CSO à 1,50m, vous pouvez oublier tout l'article que j'ai cité!!

Après le travail, l'entrainement compte énormément, car c'est cela qui va forger la musculature adaptée à la discipline; un cheval musclé pour l'endurance n'aura pas la même musculature qu'un cheval de dressage.

Cet article privilégie avant tout les critères physiques, physionomiques (ces critères reposent presque sur le squelette du cheval). On le verra notamment pour l'épaule et le bras.

Bon j'en fait trop j'arrête

ozirus a écrit le 24/09/2009 à 14h31: je saurais pas dire s'il est taillé pour le complet mais en tout cas, il est ultra bien foutu et musclé! Bonne fesses, bon dos, bonnes épaules, après encolure elle est tournée donc je peux pas dire

Merci pour lui !

Super intéressant ce sujet!

Et pour le CCE vous avez quoi?