Bonjour les filles,
Tout d'abord, bienvenue à toi Missaze!

C'est sûr, le passage aux pieds nus peut être assez perturbant car on se lance aussi un peu dans l'inconnu et, enfin, c'est ainsi que je l'ai ressenti personnellement, c'est aussi un peu une remise en question de soi même. On se rend compte qu'il n'existe que peu de certitudes. Mais tu verras, c'est passionnant!!

Yop et Sueño ont déjà tout dit: on veut des photos, des photos, des photos et encore des photos...

Et aussi, si tu le souhaites, tes impressions, interrogations, avis etc; on aime ça!!
Je n'étais pas là hier soir et je ne serai sans doute pas beaucoup là aujourd'hui car mon hongre (Almigo est très blessé). En fait, jeudi soir mes beaux parents (car les chevaux sont chez mes beaux parents) l'ont retrouvé au fond de la prairie de l'étalon (Zéphyr) immobile et tétanisé. On sait pas comment il s'est retrouvé dans la prairie de Zéphyr, mais toujours est-il que ça a été le carnage. Il est couvert de morsures dont certaines assez profondes, surtout au postérieur droit.
Notre véto est venue hier en fin d'aprèm le sédater légèrement, tondre autour des plus profondes blessures, piqure d'anti douleur, d'antibiotiques, désinfecter toutes les morsures.
Ceci dit on en a profité pour faire une analyse de sang de tout le monde. Tu as raison Sueño, pour la petite sensible, c'est passé comme une lettre à la poste. Elle a une technique spéciale notre véto, mais ça a marché. Elle lui explique ce qu'elle va faire, lui montre l'aiguille, appuie là où elle va piquer et lui demande si elle est d'accord. Comme la jument ne bouge pas, elle la prévient, bon je vais piquer et, pic, elle pique et la jument n'a pas bougé une oreille. Elle a ouvert de grands yeux, mais c'est tout.
Donc voilà, tout le monde va être analysé en profondeur. Résultats lundi.
Pour en revenir à ce pauvre Almigo, on doit maintenant voir si son post droit n'enfle pas démesurément. On va donc devoir le marcher (même s'il reste avec les autres 24/24), mais on va quand même le marcher. On va aussi devoir désinfecter un peu les plaies et doucher pour que tout dégonfle.
Cet épisode m'a déprimée. On est déjà en plein dans les cogitations concernant l'herbe, les arbres, les arbustes, le concept paddock paradise et j'en passe et maintenant on est confronté à la question de la castration... Le souci avec la castration c'est que c'est irréversible (on va pas les lui regreffer après) (réflexion de blonde

). Si on était sûrs à 100% qu'en le castrant il pourra être mis avec les autres; on le castrerait. Mais ce n'est pas une certitude et il a déjà 6 ans. Le castrer et se rendre compte qu'on ne peut de toute façon pas le mettre avec les autres; cela nous ferait vachement, mais alors vachement ch***!!
Surtout qu'avec l'humain, il est vraiment adorable et très gérable; il n'a pas une once d'agressivité et est très respectueux (c'est même le plus respectueux de tous).
Comme nous n'aimons pas prendre des décisions dans l'urgence; on se dit qu'on va d'abord mettre une double cloture pour déjà éviter les bris de clôture et un remassacre d'Almigo (qui cette fois, 2 jours après, ne le supporterait pas: il a 20ans et un souffle au coeur). En effet, mercredi soir, il y a déjà eu bris de clôture et fils par terre; mais chacun est resté chez soi...
Donc d'abord double clôture et ensuite réfléchir.
Soit on le castre...
Soit on essaye de lui trouver deux juments qu'on mettrait avec lui et voir à ce moment comment il se comporte avec l'autre troupeau.
Soit on l'envoie dans le fin fond des Pyrénées...
Ceci dit, notre véto nous a dit qu'heureusement qu'ils étaient tous pieds nus...
Désolée pour le roman et merci à celles qui ont eu le courage de tout lire...
A très bientôt!