"calme, en avant, droit"

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Valombre

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"calme, en avant, droit"
Posté le 25/11/2009 à 08h44

Oui, parce qu'il y en a marre de voir cette grande vérité équestre déformée et détournée par quelques trouffions à Saumur.

Parce que j'ai un immense respect pour le Général l'Hotte, qui a été à mon avis un des plus grands écuyers de l'histoire.

La doctrine de Saumur, c'est "En avant, Calme, Droit".

MAIS, le général l'Hotte ne l'a JAMAIS prononcée ainsi. JA-MAIS !!!!! Alors, pitié, arrêtez de déformer. Alexis l'Hotte l'a en effet énoncé : "CALME, En avant, Droit". CALME en premier, et certainement pas 'En avant'. L'ordre a une grande importance, et l'Hotte insiste lourdement sur cet ordre, car ON NE PEUT PAS PASSER A L'ETAPE D'APRES AVANT QUE L'ETAPE PRECEDENTE NE SOIT ACQUISE (d'après l'Hotte). On DOIT donc avoir un cheval CALME avant d'avoir un cheval EN AVANT. Ce qui signifie que la décontraction, et donc la cession de machoire et de nuque et donc la légèreté à la main est PREALABLE A TOUTE CHOSE !! Le mouvement en avant ne vient qu'en SECOND lieu ! (c'est pas moi qui le dit, c'est l'Hotte).

Pour preuve, je vous mets l'extrait de "Questions Equestres", Général Alexis l'Hotte, relatif à la question :


Citation :
Buts à poursuivre

Ces buts peuvent s'exprimer en trois mots : calme, en avant, droit. Pour le cavalier peu habile, au lieu de droit, je dirai direction.

L'ordre, dans lequel ses trois buts doivent être poursuivis, est invariable, absolu, et il ne faut rechercher le suivant qu'après avoir atteint le précèdent.

Pour que le cheval puisse apprécier nos actions, y répondre avec justesse, il faut, avant tout, qu'il soit calme et confiant.

Chacun n'a qu'à faire appel à ses souvenirs, pour être assuré que tout travail entrepris sur un cheval irrité, impatient, inquiet, préoccupé de ce qui l'entoure ou en crainte de son cavalier, ne peut être que mauvais.

Ce premier but, comparé aux deux suivants, offre ceci de particulier qu'il doit être atteint complètement, quel que soit le degré de soumission qu'on veuille, par la suite, imposer au cheval.

Le cheval étant calme et confiant, il faut qu'il nous livre ses forces impulsives pour que nous puissions ensuite les exploiter.

La franchise de la marche en avant en est le premier témoignage et caractérise le but offert au cavalier qui ne veut soumettre son cheval qu'à peu d'exigence.

Le résultat sera obtenu, lorsqu'au premier appel des talons le cheval répondra en étendant son action, ses forces coulant et se maintenant en avant, sans que les mouvements gagnent sensiblement en élévation.

C'est ainsi que le cheval pourra être mis franchement dans le mouvement en avant, même en marchant au pas; tandis que les allures vives ne donneraient pas ce résultat, si le trot, au lieu d'être franc et délibéré, gagnait en hauteur plutôt qu'en étendue, et si, au lieu de s'étendre, en prenant le galop, le cheval revenait sur lui.

C'est donc dans la manière dont l'allure, qu'elle soit lente ou vive, se présente, et non dans les allures vives elles-mêmes que se trouve le témoignage que le cheval nous livre ses forces impulsives, et de façon à suffire aux exigences de l'équitation courante.

Mais, pour le cavalier qui a de hautes visées, le but ne sera atteint que du jour où, au cours de tout mouvement, dans toute situation, le cheval témoignera le désir de se porter en avant. Il doit en être ainsi, même du sauteur dans les piliers, et sans que , pour cela, il pousse sur les cordes qui le contiennent.

Tant que le cheval reste un instant sur les jambes, lorsqu'on veut le déterminer en avant, au lieu de se montrer coulant et comme insaisissable dans les jambes; tant que, dans la transition d'une allure vive au pas, il revient sur lui, ralentissant cette dernière allure, au lieu de l'activer aussitôt prise; tant que les hanches ne dévient pas sous la plus légère pression de l'un ou l'autre talon, que, dans la marche de deux pistes, la croupe est lourde paresseuse, et que le cheval marque un instant d'hésitation pour se porter droit devant lui; tant qu'il se couche dans ses voltes, ne passe pas instantanément de la volte sur les hanches, de la pirouette soit sur les épaules, soit sur les hanches, à la marche directe; tant qu'il marque un temps d'arrêt pour passer du reculer au mouvement en avant, qu'il ne se porte pas droit devant lui, sans y être sollicité, à l'instant même ou cessent les actions déterminant le reculer, le but n'est pas complètement atteint. Les hanches, ce foyer des forces impulsives, qui doivent s'animer, vibrer sous la plus légère pression des talons, ne sont pas suffisamment agissantes, diligentes, suivant l'expression de La Guérinière.

Dans le cours du travail, le jeu actif des hanches doit donc se montrer constant. Jamais les hanches ne doivent se présenter inertes, paresseuses, les forces se fixant sur elles.

Toujours le cavalier doit sentir les forces passer en avant, ou toutes disposées à le faire, si une autre direction leur était donnée.

La diligence des hanches a sa répercussion sur l'ensemble du cheval, dont elle provoque l'animation. Chez lui, tout s'enchaîne, et ses ressorts, dont aucun ne saurait demeurer inerte sans devenir un germe de résistance, se trouvent alors tous incités à se montrer vivants et à entrer en action au premier appel des aides.

Lorsque l'activité des hanches ne laissera plus rien à désirer, le cheval, par son attitude, et en toutes circonstances, semblera dire : “C'est en avant que je veux aller.”

Le fonctionnement parfait des forces impulsives ne peut évidemment être obtenu qu'à la longue, mais ce qui importe, dans la marche progressive du dressage, c'est que la préoccupation de l'impulsion prenne toujours le pas sur les exigences qui vont suivre.

Le cheval étant calme et nous livrant ses forces impulsives, il s'agit de les régir.

Ici, deux manières de faire se présentent, selon que le cavalier est plus ou moins habile.

Si le cavalier est peu habile, c'est par la répétition des changements de direction, et des mouvements en général, qu'il parviendra à plier le cheval à ses exigences.

Cette manière de faire doit aussi être employée par tout cavalier qui veut limiter le dressage à l'emploi usuel du cheval.

Par suite, il n'y a pas lieu de faire appel aux procédés qui ont en vue la perfection dans l'exécution.

Il importe surtout ici d'agir sur la masse, en établissant la balance entre les forces qui chassent en avant et celles qui modèrent.

Suivant la construction du cheval, le poids sera renvoyé là où il est nécessaire pour arriver à sa bonne distribution.

La régularité des allures en découlera et les changements de direction seront obtenus en engageant la masse, qui n'a guère à céder que dans son ensemble, dans la direction à suivre.

Les mouvements à envisager, étant simples, en petit nombre, ne comportent, par suite, que peu de modifications dans l'équilibre de la masse et n'exigent, par conséquent, qu'une flexibilité limitée des ressorts.

Il serait, dès lors, superflu de s'attarder dans l'exercice de procédés ayant en vue la complète soumission de tous les ressorts.

Le but sera atteint, du moment où, sans efforts marqués du cavalier, les forces déterminant le mouvement recherché l'emporteront sur les forces contraires; une position rigoureusement exacte n'étant pas à ambitionner ici.

Avec ce but en vue, s'il s'agit de marcher sur le droit, il importe peu au cavalier que l'encolure ou les hanches ne soient pas exactement sur la ligne à suivre, du moment où le cheval, dans son ensemble, n'en dévie pas.

Mais il en est autrement de l'écuyer qui veut mener loin son dressage. Pour lui, c'est sur la recherche du cheval rigoureusement droit, de la tête aux hanches, que doit reposer son travail.

En principe, la domination du cheval sera complète, du moment où le cavalier pourra placer, maintenir les différentes régions de l'animal dans une direction exactement déterminée et la reprendre avec facilité après tout mouvement exigeant que le cheval s'en écarte.

Or, la ligne droite, s'étendant de la tête aux hanches, a été choisie pour cette direction, non seulement parce qu'elle répond à la marche habituelle du cheval et sert de trait d'union pour relier les différents mouvements, mais encore parce qu'elle présente une base d'autant mieux assurée qu'elle n'admet pas de degrés comme la ligne courbe, qu'elle est une et déterminée de la manière la plus absolue.

En outre, lorsque le cheval est droit, les pieds de derrière suivant exactement les lignes tracées par les pieds de devant, il s'ensuit que les hanches et les épaules se présentent dans des conditions qui assurent la rectitude de leur jeu réciproque.

Les deux hanches fonctionnant également, la distribution du poids est régulière. Ses translations sont faciles, les forces qui émanent des deux bouts du cheval n'éprouvant dans leur jeu combiné aucune contradiction et fonctionnant toutes vers un but commun : la marche directe, pour laquelle le cheval se trouve alors accordé, ou, si l'on veut, ajusté, aligné, harmonisé; ces diverses expressions ayant toutes même signification.

Mais si, marchant sur le droit, les hanches sortent de la ligne suivie par les épaules, on voit disparaître, à la fois, le rapport harmonique qui existait entre les forces de l'arrière et de l'avant-main, la juste répartition du poids, l'égale facilité que présentaient les diverses directions à prendre, et l'on verra les hanches former arc-boutant en opposition aux épaules. Enfin, il en sera alors du cheval comme d'un instrument à cordes qui aurait perdu l'accord.

Dans le cours du travail, les positions commandant les différents mouvements seront d'autant plus juste qu'elles s'écarteront d'autant moins de la position droite. Moins l'écart sera sensible, plus parfaite sera l'exécution; plus facile deviendra la succession rapide des mouvements les plus variées, même contraires. C'est alors que, pour le spectateur, le cheval semblera se mouvoir avec la légèreté de l'oiseau.

Pour l'écuyer, tout travail juste, aisé et brillant, repose sur le cheval droit et les hanches vibrantes, donnant finalement ce résultat qui doit être constamment ambitionné : Le cheval allant et se maniant comme de lui-même.

Cette perfection d'exécution a pour point de départ -on ne saurait trop l'affirmer- la constance dans l'énergie de l'impulsion.

Si l'impulsion vient à faiblir, en même temps s'amoindrit le secours indispensable qu'elle doit donner aux procédés ayant en vue et le cheval droit et les positions commandant les différents mouvements.

Non seulement la base, sur laquelle ces procédés prennent leur appui, se trouve ainsi atteinte, mais encore, et tout naturellement, l'exécution qui suit subit les conséquences de l'affaiblissement de l'impulsion.

La marche perd alors de sa franchise pour devenir incertaine, douteuse, traînante. Les mouvements n'ont plus ni élasticité, ni éclat. Toute l'exécution devient molle et tardive.

D'une manière générale, les conséquences du manque d'impulsion s'étendent à toutes les actions du cheval, qui ne se présentent plus qu'appauvries, à tous ses moyens de conduite, quels qu'ils soient, et qui bientôt ne trouveront même plus sur quoi s'exercer.

Pour tout dire en deux mots : plus d'impulsion, plus de cheval.

Il est à remarquer que la recherche de la position droite, comportant le redressement de toutes les fausses inflexions et inclinaisons qui peuvent se produire de la tête aux hanches, tarit, par cela même, les principales sources de résistances que les ressorts peuvent présenter.



A bon entendeur

Fouinix

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 09h32


valombre a écrit le 27/11/2009 à 23h00:
Le problème énoncé : stress de la situation nouvelle. Henriquet choisit pourtant de demander le travail de mise en avant, malgré de stress, et donc de combattre le stress par la mise en avant répétitives, qui va provoquer l'habitude et donc faire disparaître le stress. Il lui faudra 3 séances. Ceci veut dire que les deux premières séances vont se faire dans le stress. Ce qui laissera forcément une emprunte. Cette emprunte est faible, certes, mais elle peut se rajouter à d'autre. Et le cheval se souviendra de ces deux premières séances de longe dans le stress, ce que je considère être une erreur.

Tu tires des conclusions hâtives. Il suffit de feuilleter le livre "Le débourrage du cheval" pour se rendre compte que le calme du cheval est une priorité pour Henriquet.
"Un partenaire décontracté, calme et en souffle"
Sur le débat AI on peut y lire "personne , n'y même Michel Henriquet, n'a remis en cause la nécessité du calme... "
"Il permet une concentration et un recueillement favorable à l'ambiance calme indispensable..."


valombre a écrit le 27/11/2009 à 23h00:

Là encore, des choses me dérangent. Déjà parler du cheval qui se "pose SUR la main",

Ici problème de vocabulaire, tout dépend du sens qu'il accorde à cette expression. Que dis tu de "Derrière la main?"

Mon propos n'est pas de dire que c'est exclusivement en avant calme et droit, ou calme en avant droit ou encore droit calme en avant. Mais que cette expression peut être nuancé en fonction des situations ,des chevaux et de l'avancement du dressage.

Tu devrais le rencontrer pour te faire une idée de son équitation. Je trouves dommage que tu cherches ce qui sépare les grands maîtres, perso je cherche l'inverse : ce qui les unit.

PS : Concernant l'incurvation ça se passe en ce moment sur AI : http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=37&func=view&id=30380&catid=3&limit=6&limitstart=0

Edité par fouinix le 28-11-2009 à 09h42



Valombre

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 12h54

Je ne juge pas l'homme, je ne tire pas de conclusion générale, je commente ce texte en particulier où il donne plus d'importance à l'en avant, qu'au calme.

J'ai lu son livre "Gymnase et dressage", j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois, et j'y ai relevé, à l'époque (c'était il y a 2 ans) plusieurs incohérences. Je me suis un peu renseigné sur le bonhomme quand même ^^ Et je ne nie pas qu'il a des qualités, nos points de vues diverges simplement sur certains points.

Concernant l'ordre, je suis dans la droite ligne de l'Hotte, pour moi (et encore une fois ça n'engage que moi), l'ordre ne doit pas être inverti, peu importe le cheval. Bien entendu, on s'adapte au cheval dans le "comment", mais la ligne de conduite est la même, car peu importe le cheval, je persiste dans le fait qu'il doit être dans les meilleures conditions mentales d'attention et de confiance, et dans les meilleures conditions physiques de décontraction, avant d'entamer tout travail, dont le travail "d'en avant" (que je vois dans une forme plus générale de mise dans l'impulsion et l'activité, qu'elle soit vers l'avant, le haut ou l'arrière).

Le "Droit", dans tous les cas, s'obtient forcément en dernier, puisque c'est un des objectifs du travail de flexions latérales : rectifier la courbure naturelle du cheval.

L'adaptation par rapport au cheval est bien entendu nécessaire, mais elle se fait ailleurs, et notamment dans les moyens et leur mise en oeuvre.
Encore une fois, ça n'engage que moi


Concernant les grands, il est pour moi tout aussi important d'analyser ce qui les unit, afin de chercher le juste, que ce qui les sépare, car la richesse provient de la diversité des opinions et des points de vue. Ne penses-tu pas ?

Elfik

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 12h58

Et donc, euh, concernant, un cheval calme de nature, t'as le droit d'y mettre le "en avant" dans les priorités? Non parce que le Grand Veau c'est pas calme qu'il est c'est neurasthénique, pauvre bête.

Valombre

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 13h06

Il est pas calme, il est froid, ce qui n'a rien à voir. Pour le reste, sans l'avoir vu, c'est difficile (non, la vraie raison, c'est que léo va me frapper si je continue à répondre ici )

Elfik

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 13h09

Donne-lui une bonne claque Léo ça lui remettra les idées en place.

Non mais sérieusement, moi j'oublie la priorité du calme parce qu'il est calme et je mise tous mes jetons sur la case "en avant" parce que sinon je reste arrêtée au milieu de la carrière pendant une heure.



Conclusion : maintenant arrêtez de sodomiser les bébêtes volantes, mettez vos bottes et allez faire un tour dans la forêt sur le dos de votre bourrin, ça vous aérera les neurones et le monde équestre ne s'écroulera pas pour autant parce que vous vous serez chamaillés 3 heures de plus sur un sujet tatillon qui au fond s'applique différemment à chacun, humain ou équin confondu.

Edité par elfik le 28-11-2009 à 13h11



Fouinix

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 13h15

J'adhère

Mash7

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 14h07

[quote=elfik j=28/11/2009 h=13h09]Donne-lui une bonne claque Léo ça lui remettra les idées en place.


quote]

Mash7

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 14h13

Oulalalala j'ai du mal moi !
Elfik C'est moi qui doit donner une claque a Nico?
Ce qu'il me dit me semble pas mal si le calme signifie entre autre mise a l'ecoute du cheval. Si ton cheval est a deux de tense quand tu lui demande d'avancer c'est peut etre en partie du aussi au fait qu'il se fiche de ce que tu demande. Donc qu'il ne t'ecoute pas reelement d'ou le calme avant.
apres je dis ca je dis rien mais je tapperai pas Nico pour quelque chose que j'estime pas idiot du tout. (y a d'autres occasions )
Mais c'est dommage a chaque fois de vouloir que tout le monde ai raison ou faire trop de verités générales parceque au final y a plus de debat et on tue les arguments d'un des cotés donc c'est plus sterile comme discussion :)

Soffad

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 16h49


elfik a écrit le 28/11/2009 à 13h09:

Conclusion : maintenant arrêtez de sodomiser les bébêtes volantes, mettez vos bottes et allez faire un tour dans la forêt sur le dos de votre bourrin, ça vous aérera les neurones et le monde équestre ne s'écroulera pas pour autant parce que vous vous serez chamaillés 3 heures de plus sur un sujet tatillon qui au fond s'applique différemment à chacun, humain ou équin confondu.

Voila une conclusion qui mérite toute notre attention...quitte a revenir sur le sujet apres vacances...

Elfik

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 19h18

Ah ben ça clairement qu'il se fout de ma gueule, le bourrin. Je t'y ai collé un stick sur le cul aujourd'hui, bizarrement il trottait pour de vrai d'un seul coup. Mais n'empêche qu'il a un bon gène suisse, et qu'il est mollasson "de base" avec tout le monde, que ça soit sa proprio pile électrique, sa 2e cavalière sur-stressée de la vie, ou moi. Suffit juste de trouver le bouton ON.

Ceci éclairant donc ma vision de l'application de la doctrine problématique par "à chacun sa priorité" afférant aux caractéristiques des diverses montures. Avec un mou comme le mien, la priorité sera "en avant". Avec des chevaux pétés de sang comme mon ancienne DP, AA avec une araignée au plafond, fallait pas aller trop en avant et plus dans le "calme". Avec un espagnol tortillard du cul comme ma DP encore d'avant, c'était "marche droit et fais pas chier".

En gros, les trois termes de cette maxime sont interchangeables dans leur priorité en fonction du cavalier, de sa monture et du but recherché. Finalement, le "calme en avant droit", c'est juste l'énonciation des trois principes de base de l'équitation classique, et après, à chacun, en son âme et conscience, de les employer comme il veut.

Voilà, j'ai pinaillé à mon tour.

Ramdel

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Posté le 28/11/2009 à 20h15


elfik a écrit le 28/11/2009 à 19h18:
Ah ben ça clairement qu'il se fout de ma gueule, le bourrin. Je t'y ai collé un stick sur le cul aujourd'hui, bizarrement il trottait pour de vrai d'un seul coup. Mais n'empêche qu'il a un bon gène suisse, et qu'il est mollasson "de base" avec tout le monde, que ça soit sa proprio pile électrique, sa 2e cavalière sur-stressée de la vie, ou moi. Suffit juste de trouver le bouton ON.

Ceci éclairant donc ma vision de l'application de la doctrine problématique par "à chacun sa priorité" afférant aux caractéristiques des diverses montures. Avec un mou comme le mien, la priorité sera "en avant". Avec des chevaux pétés de sang comme mon ancienne DP, AA avec une araignée au plafond, fallait pas aller trop en avant et plus dans le "calme". Avec un espagnol tortillard du cul comme ma DP encore d'avant, c'était "marche droit et fais pas chier".

En gros, les trois termes de cette maxime sont interchangeables dans leur priorité en fonction du cavalier, de sa monture et du but recherché. Finalement, le "calme en avant droit", c'est juste l'énonciation des trois principes de base de l'équitation classique, et après, à chacun, en son âme et conscience, de les employer comme il veut.

Voilà, j'ai pinaillé à mon tour.



Je n'étais pas du tout intervenue sur ce post mais ce soir après avoir pris les temps de tout lire (et de rire parfois!)j'aimerai avec des mots simples sans prises de tête vous faire par de mon sentiment
CALME :il est surtout d'ordre psychique
Est ce que mon cheval est disposé à m'écouter?
Donc ça me parait juste qu'il soit nommé en premier
Sans ce calme psycologique (captivité de l'attention),aucuns débuts de dialogue n'est envisageable

En AVANT:Oui mais raisonnablement
Est ce que mon cheval à la moindre indication des jambes impulsives ou incitatives réagit??

DROIT:Finalité
Dans tout exercice....................
Encore faut il que le cavalier soit lui même en place sur son cheval?

Valombre

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 20h28


ramdel a écrit le 28/11/2009 à 20h15:



Je n'étais pas du tout intervenue sur ce post mais ce soir après avoir pris les temps de tout lire (et de rire parfois!)j'aimerai avec des mots simples sans prises de tête vous faire par de mon sentiment
CALME :il est surtout d'ordre psychique
Est ce que mon cheval est disposé à m'écouter?
Donc ça me parait juste qu'il soit nommé en premier
Sans ce calme psycologique (captivité de l'attention),aucuns débuts de dialogue n'est envisageable

En AVANT:Oui mais raisonnablement
Est ce que mon cheval à la moindre indication des jambes impulsives ou incitatives réagit??

DROIT:Finalité
Dans tout exercice....................
Encore faut il que le cavalier soit lui même en place sur son cheval?





Eugénie, tu prends les mots au sens littéral du terme. Faut pas, ce sont des mots-résumés !

Mash7

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 20h28

Je rejoin ramdel.
J'avais jamais vraiment reflechi a l'importance de l'ordre mais vu ce qui est sous entendu derriere chaque terme, on ne peut pas changer l'ordre puisque tout travail commence par le calme avec tout ce que ca implique

Argamak

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 20h42

Valombre : quelle analyse! Fouinix tu as eu raison de mettre ses liens! merci de vos apports Soffad; et oui dommage que Titou n'ai pas plus parler de son expérience équestre militaire qui l'air très intéressantes.
effectivement, je prends bien conscience maintenant de la profondeur et la complexité de cette si célèbre phrase!
Au plaisir de vous lire messieurs et d'apporter de la culture à des gens de "base" qui ne souhaite qu'apprendre
(ou plutot selon notre très cher ami O² (c'est pas de l'air mais de l'hélium qu'il lui fait gongler le melon)à de "vulgaires gueux" qui tombe dans le "caniveau" à la moindre explication un peu "francisée" :lan il m'a tué!)

Elfik

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"calme, en avant, droit"
Posté le 28/11/2009 à 23h07


valombre a écrit le 28/11/2009 à 20h28:




Eugénie, tu prends les mots au sens littéral du terme. Faut pas, ce sont des mots-résumés !


Ce sont des mots qui résument une pensée mais qui se suffisent aussi à eux-mêmes, qui font une excellente maxime et qui ont plusieurs niveaux d'interprétation. Mais une fois de plus, cher ami, faut pas non plus tout capillotracter... Je suis pas "pas d'accord" avec ce que vous dites de façon élargie, mais je pense encore une fois que vous enc*lez des mouches avec du vinaigre. Un cheval n'a pas cette complexité psychologique. Il est bien sous la selle ou ne l'est pas, il est concentré ou pas, il est dans l'impulsion ou pas. Calme et concentration ne sont pas, n'ont jamais été et ne seront jamais des synonymes. Ils sont cause et conséquence, ça oui.

Je préfère m'en tenir à la signification stricto sensu de chaque terme. Quand tu es à cheval, tu n'as pas le temps de disserter sur la notion de calme si ton cheval te pète une durite pour cause de Godzilla dans le placard...

Par contre si tu veux qu'il soit calme, ben tu le calmes. Et tu le concentres après en le recollant dans le boulot. Quand tu es en Saumuriales, tu te recales pas direct dans une épaule en dedans, tu prends le temps d'atterrir avant. Mais tu peux pas le concentrer si tu n'as pas le calme préalable.

De même, sur un mou du gland, tu réveilles l'énergie avant de le concentrer, tu le mets "en avant", mais diantre, tu le calmes pas, sinon autant te dire de préparer le parachute parce que tu risques qu'il s'endorme sous toi.

Edité par elfik le 28-11-2009 à 23h09



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