|  | Dans tous les sports il faut souffrir pour avancer , pour pousser le physique dans ses derniers retranchements. Et cela et donc aussi valable hélas pour le cheval, mais aussi pour le cavalier. Vous n'avez qu'à regarder la discipline de vie que s'impose les jockeys ( si vous en avez connus des vrais , c'est limite de l'anorexie pour certains), où encore tous les sportifs voulant progresser. |
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Chacun sa méthode pour "avancer".
Personnellement je considère le couple que je forme avec mon poulain en plein pogrès, et pourtant je ne le fais pas souffrir pour autant. Je préfère avancer d'une certaine façon qui me permet d'avoir la conscience tranquille. Peu importe s'il ne saute pas 1m10 à 4ans, s'il ne court pas + vite que les autres, s'il ne sortira en TREC que dans plusieurs années. Peu importe si à la fin d'une scéance de travail l'objectif attendu n'est pas pleinement atteint. Du moment qu'il a COMPRIS ce que j'attends de lui, du moment qu'il a fait ne serait-ce qu'un tout petit pas dans la bonne direction, du moment que je ne lui ai rien IMPOSé et que je ne l'ai CONTRAINT à aucune prouesse hors de ses limites physiques.
En fait, on n'a pas la même conception de l'équitation.
A mon sens, barrer un cheval c'est un ECHEC : s'il ne fait pas d'effort sur la barre, c'est dû à 2 choses :
-1ère possibilité : il n'a pas envie d'y aller ni de se donner de la peine [QUESTION : à qui revient le rôle de lui donner envie de bosser ? Au cavalier, DONC échec pur et dur du cavalier]
-2e cas possible : il ne peut pas y aller, soit parce que c'est trop haut pour lui, soit parce qu'il a mal qqpart. [QUESTION : à qui revient le rôle de déterminer les limites du cheval ? les limites de l'effort à demander ? Au cavalier : encore 1 fois, un échec]
Posez-vous les bonnes questions ! Cela évite des comportements grotesques et abusifs comme ceux-ci !
N'avez-vous en tête que la victoire ? L'obsession de la hauteur ? La gloire ?
Pensez-vous parfois à votre cheval, à ses envies ?
*MARRE*