Bonsoir,
je viens au rapport, donc leçon sur Betty, une jument type petite irish cob de cinq ans, toute jeune et qui apprend encore.
Très gentille jument, que j'ai longuement pansé avant de la brider et seller, j'en ai profité pour lui demander les sabots, sans aucun problème, je sentais bien cette leçon.
La monitrice du jeudi ne connaissait pas cette jument non plus, donc on y est allé progressivement, elle nous a mis en tête.
Pas de difficulté particulière, facile à guider, en fait elle m'écoutait peut-être mieux qu'un ancien, vu qu'elle ne connaît pas encore très bien le métier, ce qui signifie que chaque léger changement dans mon assiette aussi la perturbait et se traduisait en un pas sur le côté ou un ralentissement. Un peu de mal à la lancer au trot au début, j'ai pas réussi le petit galop

, sauf sur un saut
J'avais un inconfort continu, les étriers n'avaient pas l'air de m'aller, bien qu'on ait tenté de régler la longueur, la selle trop... ?étroite?

, de façon très flagrante aux sauts d'ailleurs...
Par contre les sauts...

... j'en ai fait un super (celui au petit galop) mais le reste, je me retrouvais projeté sur le pommeau de la selle ou hors de la selle, je perdais régulièrement mon étrier droit (toujours le droit), à force d'instabilité et de porter le poids sur son encolure, forcément la pauvre n'osait plus sauter

, on a baissé et alterné le type d'obstacles pour la rassurer, elle refusait parfois au premier passage mais en prévenant et ralentissant et au second passage c'était bon. La monitrice me disait qu'elle partait trop tôt, qu'elle avait du mal à juger la distance, et que ses étriers n'avaient pas le grip habituel des autres selles...
Bref je crois qu'une fois j'étais bien parti pour tomber, mais apparemment j'ai réussi à recoller mon cul sur le plus de surface possible, même si c'était plutôt le pommeau et son encolure, que la selle. Et Betty ne s'affolait pas quand je perdais ma stabilité, elle voyait que ça déconnait et du coup ralentissait, s'arrêtait, une brave fille, elle a un très bon tempérament.
Donc en gros pas mal de petits désastres que ni moi ni elle n'avons dramatisé, au contraire, ça me faisait en fait rougir et rigoler.
Elle a bien mérité ses trois pommes et son pansage pour m'avoir supporté sur son dos.